Chapitre 11 partie 2 : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

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Bonjourrr à tous ! Je suis enfin en vacances en Croatie ! C'est génial
Pour ce qui veulent Mon snap c'est : jane_gliebnikov voila, bref bonne lecture !

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Toute L'Angleterre eut vent de la nouvelle dans les quelques heures seulement qui suivirent ma capture. Pour la première fois, un membre du célèbre trio avait été trouvé. La Confrérie rayonnait de joie en songeant à l'effet de propagande qu'aurait un tel événement, comme si mon emprisonnement apportait la preuve de leur puissance.

Je passai les trois jours suivant à ingurgiter de force leur véritaserum et à répondre sans relâche la même vérité à la même question : non, je ne sais pas où se trouve Harry Potter, ni aucun autre membre de l'Ordre du Phœnix.

J'avais réussi à errer toute seule pendant une année entière avant de me faire capturer, et, malgré mon désir ardent d'en savoir plus, je m'étais toujours débrouillée pour n'avoir aucune nouvelle de mes deux meilleurs amis, sachant parfaitement qu'arriverait un jour où je ne parviendrais plus à me cacher. Cette totale ignorance de ma part rendit fou la Confrérie qui s'était attendue à la révélation du siècle. N'ayant plus aucune utilité à leurs yeux, ils voulurent me tuer sur la Grande place, en guise de leçon pour les autres Sang-de-Bourbe. Mais c'est là que Lord O'Mayer se déclara prêt à payer ce qu'il faudrait pour obtenir le droit de me garder. Je me croyais sauvée, ce jour-là, mais j'ignorais alors qu'on m'épargnait la mort pour me faire vivre l'enfer à la place.

Le commerce d'esclaves de O'Mayer, uniquement féminin, n'avait pas encore la notoriété acquise aujourd'hui. Il était alors le tout premier anglais à se lancer dans un tel projet, et seuls les habitués du Manoir étaient réellement au courant de ce qui s'y tramait. Je ne tardai pas à le découvrir.

Escortée à l'intérieur pour la toute première fois, je restai stupéfaite de l'endroit : à la place du lieu glauque et froid imaginé, je découvrais un gigantesque salon chaleureux où flottait une forte odeur d'encens, ainsi qu'un long bar tout au fond de la pièce. L'atmosphère était exagérément érotique, avec cette musique de fond sensuelle et tous ces canapés et fauteuils aux couleurs chaudes. Aucun doute que le propriétaire des lieux avait désiré reproduire, ou bien alors grandement s'inspirer, de l'ambiance des harems orientaux d'autrefois. Néanmoins, je remarquais qu'aucune des esclaves présentes n'était jamais touchées par aucun des clients, se contentant de jouer le rôle de serveuse. Effectivement, j'appris un peu plus tard que ces derniers avaient l'interdiction formelle de toute forme de contact autre que celui des yeux.

Et c'était sur cet avantage-là que O'Mayer misait tout son succès : contrairement à la journée, il garantissait aux clients la volonté des esclaves de satisfaire leurs nuits, sans jamais avoir recours à la force. Dans une période de telle rébellion où la seule manière d'obtenir l'obéissance d'un esclave était l'impedimenta – auquel, d'ailleurs, si leur cerveau n'avait pas disjoncté à force, la plupart des esclaves y résistaient de mieux en mieux – ou la mort, ce tout nouveau concept attira les foules comme des mouches. Comment O'Mayer obtenait-il des Sang-de-Bourbe qu'elles se prêtent au jeu sans être ensorcelées ?

C'est dans une toute autre pièce qu'on m'emmena le premier jour. Je fus jetée dans une sorte de cave très sombre et glaciale. On encercla mes poignets de deux gros anneaux de métal dont la magie me tenait littéralement prisonnière dans un mètre carré bien défini. Quand mes yeux se furent habitués à l'obscurité, je découvris une quinzaine d'autres femmes, tout comme moi maintenues immobiles par ces anneaux d'acier. Celle qui se trouvait le plus proche de moi se révéla être la meneuse, l'énergie positive dont chaque groupe d'esclaves avait à chaque fois grand besoin. Les cheveux coupés comme un garçon, elle était là seule qui ne m'adressa pas un mot le jour de mon arrivée. Toutes les autres m'expliquèrent vaguement que je me trouvais ici dans le cachot des rebelles, le lieu où étaient enfermées celle qui refusaient continuellement de se soumettre aux lois du Manoir. Selon elles, ils n'allaient pas tarder à venir me chercher, comme avec toutes les autres, et me proposer d'obéir servilement en échange de la promesse d'un traitement bon et sans violence.

La Chasse est ouverte {Dramione}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant