Chapitre 12 - Patate pourrie

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Nous éclatâmes de rire encore une fois. Lina et moi étions dans le salon de mes parents. L'anniversaire de mon père était un succès. Que de la bonne humeur. Les parents étaient partis se coucher, trop épuisés, tandis que nous rangions la pièce.

– Eh bien, tout s'est bien passé ! J'ai cru que ta mère allait pleurer quand ton père a commencé à parler de ta sœur, dit Lina en se vautrant sur le canapé.

– Moi aussi, mais elle s'est retenue. Merci d'être venue.

– Pas de quoi ! J'aime bien tes parents, affirma-t-elle avec un grand sourire aux lèvres.

– Tu as des nouvelles des garçons ? demandai-je en m'asseyant sur le sol, le dos posé contre le canapé.

– Purée ! Je ne sais même pas où est mon portable ! s'écria-t-elle en se relevant.

Je ris et lui donnai son appareil que j'avais trouvé sur la commode. Elle soupira de soulagement puis vérifia ses messages tout en jouant avec ses cheveux. Je me demandais même si elle se prenait en photo avec un filtre snapchat...

En regardant mon portable, j'aperçus deux messages de Vincent. Il avait fini sa mission d'intérim dans l'hôpital tout comme moi. Nous avions donc décidé de trouver un job à temps plein dans le coin pour éviter que je change d'appartement. Lina et mois resterions ainsi colocataires, mais je passerais certainement du temps chez Vincent dans les jours à venir.

– Finalement, tu avais raison, soufflai-je à Lina.

– Comme toujours !

Silence où je souriais discrètement.

– À propos de quoi ?

– À propos de tes romans clichés. Je suis tombée dans les bras de Vincent. Puis je l'ai revu plus tard en tant que collègue de travail et maintenant je suis avec lui. Toi, tu es tombée dans les bras de Max, qui n'est pas biker ou milliardaire, et tu es encore avec lui. C'est pas comme coïncidence je trouve.

– Ouais, patate, j'ai toujours raison !

Nous rîmes plusieurs minutes avant de nous endormir dans l'ancienne chambre de Pauline. Je me sentais plus légère. Moins prisonnière. Et j'étais certaine que ma colocation avec Lina m'avait aidée. J'espérai pouvoir apaiser sa relation conflictuelle avec ses parents. On ne les choisissait pas, c'était certain. Peut-être que leur façon de voir les choses était différente, mais les parents de Lina devaient l'aimer comme elle les aimait aussi. Je n'avais plus qu'à concocter un plan avec l'aide de Max et Vincent.

– Patate pourrie, arrête de réfléchir, tu me donnes mal à la tête et dors, l'entendis-je grogner sur son coussin.

Un nouveau rire fusa, mais je fis ce qu'elle m'ordonna. Demain serait un grand jour ! Ensemble.

FIN

Voilà pour cette histoire ! Merci à vous d'avoir suivi les aventures de ces jeunes femmes !

Leur relation avec les hommes n'est pas des plus "visibles", parce que ce n'était pas le but de cette histoire. Je voulais me concentrer sur l'amitié entre Léa et Lina. Ensuite, il se peut que l'enchaînement de l'histoire se passe un peu rapidement, peut-être que je l'étalerais un peu plus sur le temps plus tard.

Si vous voulez plus de romance, ces deux histoires : Comme un pantin ou Un cœur à aimer sont plus dans ce registre ;)

Dernière chose : cette histoire est sous licence de libre diffusion mais sans utilisation commerciale. Vous pouvez la modifier, la partager, écrire une suite, faire un hula hoop avec ! :)

Merci aux nouvelles lectrices d'avoir suivi cette histoire et merci aux quelques lectrices fidèles qui lisent toutes mes histoires (je ne sais pas comment vous faites XD) !!!

Léa et LinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant