Roi

2.

Le petit garçon était toujours inconscient. Dans ce véhicule noir accompagner de plusieurs hommes armées portant chacun un uniformes identiques. Des heures de conduites passèrent, et ils arrivent enfin. Ils coupent le moteur, ouvrent les portes et prennent Ares en descendant.

Ses yeux commençaient à s'ouvrir, il aperçut autour de lui un environnement différent du sien. Très différent. Un endroit qui lui est totalement inconnu. Ils entrèrent ensuite par un grand portail automatique. Deux d'entre eux se séparent et conduisent Ares dans une vaste salle sombre où qu'un coin n'est éclairé. Complètement étourdi, Ares ne comprenait rien à la situation. Il se rendit compte que ces hommes lui attachèrent les mains à l'aide d'une chaîne de fer accrocher au mur. Des bruits de pas raisonnaient dans ces oreilles. Sa vision était floutée et il manquait d'énergie. Un homme, sans doute un supérieur, vient à eux. Il questionnait ces hommes en s'approchant ensuite du jeune garçon.

-C'est le petit garçon qu'il manquait ? Dit-il.

-Oui, c'était le dernier.

-Bien, laissez nous un petit moment.

Une fois les deux hommes repartit, Ares était seul avec cet homme. Il reprit alors conscience des choses et regardait autour de lui. Mais seul sa position à lui était éclairée, autour de lui tout était sombre. Ainsi, une petite vitrine laissait traverser quelques rayons de soleil.

-Enfin tu es debout ! Dit-il. Rassures-toi, nous ne sommes pas tout seul ici, Ares.

Il ne comprenait toujours pas. Il n'en avait pas la moindre idée de qu'est-ce qu'il pouvait raconter. Cela n'a pas duré, une lumière éblouit complément Ares. Un projecteur de lumière éclaire soudainement une plateforme assez haute. Sur le coup, il resta figé...

-Dis leurs bonjours, ils ne t'ont pas vue toute la journée, s'exclama l'homme.

Comme si il assister à un théâtre, il remarqua chacun des membres de sa famille assis sur une chaise électrique, ils étaient donc condamnées à mort. Cela le laissa sans voix, apeuré et tremblant de sueur.

-Tu vois mon petit, quand un homme au pouvoir parle, ont obéit. Tes parents eux, n'ont pas obéit. Il aurait fallu qu'il s'en aille mais ils ont retardé les choses. Si je m'en souviens bien, ta mère ne voulait pas déménager car ton école avait un bon taux de réussites et tu étais le meilleure élèves de ta classe.

La mère d'Ares elle, se sentait coupable de la situation. Elle ne voulait pas pleurer devant ses enfants mais cela était plus fort qu'elle. La tristesse l'emporta aussi tôt. Ainsi, un tissu qui leur a été mis à la bouche leur empêchait de dire quoi que ce soit. Seul son père réussit à rejeter ce tissu et essaya de réconforter son fils.

-Hey, regarde-moi, tout va bien se passer. Ne pleure pas mon garçon, tes un dur à cuire cesse de pleurer ! Cria-t-il.

-Bon alors. On va jouer à un jeu. Tu connais le jeu du pendu hein ? Alors je t'explique les règles. Il y a ta mère, ton père, puis ta sœur et ton frère. Toi tu n'as qu'à choisir 2 personnes à épargner puis les autres mourront. D'accord Ares ?

La tension montait de plus en plus, Ares ne savait plus quoi faire ni quoi dire. Il comprit alors que l'heure était grave et qu'il devait faire un choix, mais lequel ?