Mes pas suivent les siens. Nous passons un long couloir terne, une petite lampe qui clignote nous montre le chemin. Nous sommes devant une porte qui mène à un escalier en bois qui craque sous notre poids. Il ouvre en haut de l'escalier une porte qui mène sur une cuisine plutôt rustique.
Cela fait tellement de bien, de sentir les rayons du soleil se poser sur mon visage qui,après autant de temps,n'avait été éclairé que par une lampe. Le jeune homme me demande de le suivre à l'étage. Il me conduit à une chambre,il me demande de rester là jusqu'à ce qu'il revienne me chercher.
Je me mets face à la fenêtre ouverte qui est fermée à l'extérieur par des barreaux. Je scrute la rue, mais elle est inanimée. J'entends la serrure se refermer, mais je n'en ai rien à faire. Je suis bien, je vois le soleil, la nature, je sens le vent qui passe dans mes cheveux. Je reste des heures à fixer la rue.
Quand j'entends quelqu'un frapper et ouvrir la porte. Le jeune homme me demande de venir. Je le suis, nous descendons et passons à travers le salon. Nous entrons dans une pièce, où pour seul mobilier, sont disposés deux chaise et un bureau. Cela ressemble vaguement à une salle d'interrogatoire de police. Il me demande de m'asseoir sur la chaise,de mettre mes mains derrière. Je le fais sans rien dire. Il passe derrière moi, me met des menottes et s'assoit sur l'autre chaise.
Il reste muet à me fixer sans expression. Je brise le silence et lui demande son nom:
-Comment t'appelles-tu ?
- Je ne suis pas sûr que je peux te dire, me répond-il
- Pourquoi ?
- Je ne te connais pas, tu pourrais être avec eux et me tuer.
-Je ne veux pas te tuer, pourquoi je le voudrais? lui affirmé-jeNotre discussion est interrompue par le bruit de la porte raclant sur le plancher. Je reconnais cette silhouette, c'est lui, l'homme qui m'a laissée des semaines hurler et pleurer de douleur, sans jamais se retourner ni me regarder ou même me parler. Je ressens subitement que ma gorge se noue.
Il me regarde avec un sourire malicieux et dit :- Le jeu va enfin commencer.
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L'appel
Science FictionQue feriez-vous si un matin, vous vous réveillez sans personne? Pas de parents, pas d'amis. Toutes les maisons qui sont accessibles autour de vous, sont vides.Il n'y a aucun signe de vie dans toute la ville, mais où sont-ils tous passé?