Nous nous arrêtons devant la voiture, je m'apprête à les suivre. Je ne sais pas où ils me conduiront, mais pour le moment ceci m'est égal. Un des hommes se met à la place conducteur, tandis que le deuxième me retient contre lui, il ouvre la porte arrière.
Il cesse soudainement de bouger, je tourne la tête pour voir ce qu'il se passe. Mon visage s'illumine, je vois Akin qui à son arme contre la tête de l'homme. Je lui souris, il en fait de même et arbore un visage froid, comme façade:
- Lâche la ! J'ai ton arme ! Il ne sert à rien de la chercher ! Et toi devant si tu essais quelques choses, je lui explose la cervelle !
L'homme assit à l'avant de la voiture rigole, un rire ironique, sa réaction est très surprenante, dans cette situation. L'homme qui est menacé de mort par Akin me lâche, je me mets derrière lui. Akin continue :
- Maintenant vous repartez ! On ne veut plus vous voir ici !
Nous reculons légèrement, Akin pointe toujours son arme sur l'homme à l'extérieur de la voiture. Je prends l'arme que Akin à mit dans sa poche arrière, je vise également l'homme.
Il remonte alors dans la voiture du côté passager, marmonnant quelques mots. Il démarre, commence à avancer. Nous baissons la garde et avançons vers l'entrée d'un immeuble, qui se trouve sur le trottoir gauche. Akin ne leur tourne pas le dos, il continue de s'assurer qu'ils ne tentent rien. J'essaie d'ouvrir la porte en vain.
La voiture s'arrête, quand elle est en parallèle de nous, le conducteur ouvre la fenêtre :
- Finalement, nous n'allons pas partir, je pense. On est là pour une raison et c'est vous. On est prêt à risquer notre vie, dit-il d'un ton suspicieux.
Il remonte sa fenêtre de manière qu'il est une légère une ouverture. Nous avons compris, Akin et nous précipitons pour entrer dans le bâtiment, mais la porte résiste. Akin essai de l'enfoncer, je continue de pointer mon arme :
- Akin aller ! Vite il va tirer, je vois son arme !m'écriai-je paniqué.
- Vient !
Il saisit ma main et m'entraine vers la route principale, vers une voiture, nous nous réfugions derrière celle-ci. L'homme poursuit ses menaces :
- C'est à vous de voir comment on vous ramène, en vie ou mort.
A ces mots une vague de peur m'envahit.
- Bon on vous laisse une minute, pour réfléchir et après nous commencerons à tirer, cria t-il.
Je regarde Akin qui a l'air tout aussi perdu que moi :
- On fait quoi ?
- On y va pas on peut pas laisser Bastien, il est blessé.
- On fait quoi alors ? murmurai-je.
- Attend !
- Mais on a pas le temps Akin! m'énervai-je.
- Je sais on se décale de deux voitures et on va dans ce bâtiment, la porte est ouverte.
- Ok
Je souffle un bon coup, nous nous retournons pour voir, à travers les fenêtres de la voiture, où ils sont. Ils n'ont pas bougé, la fenêtre est maintenant grande ouverte et il charge son arme.
- Allez les enfants le temps est presque écoulé ! s'écria t-il.
Akin prend ma main et me fait un signe de la tête. Nous nous décalons d'une voiture, ils ne nous voient pas.
- Le temps est finit, j'ai compris alors nous devrons vous tuer ! dit l'homme.
Les portes claquent, ils sortent et s'avancent de plus en plus vers nous. Akin court alors tout droit vers le bâtiment, les balles volent sur nous. Nous parvenons à rentrer, Akin décale un canapé pour bloquer la porte. Je scrute ce qui m'entoure, nous nous trouvons dans le hall d'une entreprise à en croire l'aménagement de la salle. Il reprend ma main et nous courrons vers les escaliers. Nous nous arrêtons au premier.
Akin ouvre une fenêtre passe son arme et tire sur eux, j'entends un cri et un bruit sourd. Akin se retourne vers moi et m'entraîne avec lui. Je ne comprends pas :
- Pourquoi on monte encore ?
- J'en ai touché un, mais l'autre est rentré.
Nous arrivons au troisième étage, Akin m'ordonne de me cacher dans une pièce remplit de papier. Je le fait sans rien dire, je suis cachée sous un bureau, je tremble de peur. Je cherche mon arme, mais je ne la trouve pas, elle a du tomber quand Akin m'a entraîné avec lui.
Mon épaule me lance, j'essaie de remettre mon écharpe. Mon bras heurte le bureau, j'entends des pas se rapprocher prudemment. Je ferme les yeux espérant qu'il s'agit d'Akin.
Mes prières ne sont pas exaucées, je vois devant moi un homme accroupi, le conducteur de la voiture, il pointe sur moi son arme:
- Aller tu viens avec moi ! On va chercher ton pote !
Il se recule, je sors, il tient avec une main mon bras qui me reste et de l'autre main il pointe son arme sur ma tempe. Nous sortons de la pièce, il commence alors à vouloir attirer Akin :
- J'ai ta copine, tu ferais mieux de venir avant que je ne la tue. Parle, pour prouver que je ne mens pas ! crie-t-il.
- Akin, c'est moi Angie, je suis désolé...
- Tais-toi avant que je te tue ! Tu vois je ne mens pas, sort de ta cachette.
Nous restons immobile dans le couloir, rempli de porte. Akin ne sort pas, il ne peut pas me faire ça.
- Bon, tu n'as pas l'air d'y tenir beaucoup ! Tant pis si elle ne me sert à rien !
Je ferme les yeux et contracte tout mon corps, au moins il a une chance s'en sortir, quand l'homme s'écrit:
- Ah....
J' ouvre les yeux, Akin est devant nous, mes larmes coulent :
- Akin, non ! dis-je avec une voix tremblante.
-Tais toi ! Alors vous êtes prêt à me suivre maintenant, pose ton arme au sol et fait la glisser vers moi ! ordonne-t-il.
Akin le fait sans parler, son visage arbore soudainement un sourire, quand il se relève ce que je ne comprends pas. L'homme qui me retient s'écroule, je cours vers Akin et le sert contre moi. J'ai eut tellement peur. Akin dit :
- Vous êtes qui ?
Je ne comprends pas et me retourne, devant nous se tient un homme.
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L'appel
Science FictionQue feriez-vous si un matin, vous vous réveillez sans personne? Pas de parents, pas d'amis. Toutes les maisons qui sont accessibles autour de vous, sont vides.Il n'y a aucun signe de vie dans toute la ville, mais où sont-ils tous passé?