L'homme semble avoir la vingtaine, il a des cheveux bruns attachés et des yeux captivants que l'on ne peut décrocher du regard. Il nous regarde tenant une agrafeuse, dans sa main gauche, avec laquelle il a frappé notre agresseur. Notre agresseur est allongé sur le sol, de son crâne s'échappe du sang.
L'homme au yeux verts d'eau se baisse et prend son poul, puis s'approche de nous :
-Je ne sens rien, il est mort, je crois.
Akin et moi le dévisageons, nous ne savons pas si nous devons le remercier ou le craindre. Je veux en savoir plus sur lui:
- Pourquoi on devrais vous faire confiance, vous êtes peut-être avec eux ?
- Je peux pas vous le prouver mais donner moi une chance et vous verrez. Si j'étais avec lui, vous croyez vraiment que je l'aurais tuer, alors que j'aurais pu vous tuer vous et surtout avec une agrafeuse, dit-il en regardant Akin.
Ses arguments ne sont pas ridicule, il serait armée et nous auraient pas aidé.
- Oui, mais bon, dans notre monde actuel, c'est compliqué de savoir en qui avoir confiance. Tu t'appelles comment ? répliqua Akin.
- Vous pourrez aussi me remercier. Sinon, moi c'est Sasha Gardi.
Il tend sa main vers nous, Akin la regarde avant de la serrer, il se présente et moi aussi par la même occasion.
- Merci, Sasha mais devons nous en allez, s'exclama Akin.
Je jette un dernier regard sur Sasha et nous nous avançons vers l'escalier. Nous commençons à descendre quand Sasha s'exclame:
- Attendez ! Je peux venir avec vous ?
Moi et Akin, nous observons pour essayer de déterminer une réponse.
- Je sais que c'est risquer, donner moi une chance. Je peux vous être utile, je sais un peu près me défendre et je connais ces hommes et de quoi ils sont capables et je sais des choses, s'écria-t-il.
Je ressens dans sa voix une détresse, comme celle que j'ai connu avant, quand j'étais seule. Je ne laisse pas le choix à Akin et répond:
- Daccord, vient avec nous, on va rejoindre d'autres personnes.
Akin me lance un regard noir, le faite que je prenne des initiatives ne semble pas lui plaire. Je sais que j'ai raison, il est comme moi, je le sais et c'est tout. Akin le fouille soigneusement avant qu'il ne nous suive. Akin pointe son arme, sur l'homme à terre, il tire une balle dans son crâne. Nous laissons le corps de l'homme dans le couloir et partons tous les trois rejoindre Bastien et Olympe.
Akin est devant, suivie de Sasha et je ferme la marche. Nous sommes désormais devant la porte du hall. Nous nous approchons doucement de la porte, moi et Akin pointons notre arme vers la sortie. Nous avançons et sortons sans encombre, devant le seuil, gît l'homme qu'a abattu Akin.
Nous guettons de chaque côté de la rue, rien à signaler, je suis Akin. Je reconnais la porte de cet immeuble, c'est celui de Bastien, évidemment. Nous montons jusqu'à son appartement, arrivé devant la porte Akin frappe deux fois et chuchote le prénom de Bastien.
Des pas s'approche de la porte, c'est Olympe qui nous ouvre. Je suis paniqué à l'idée qu'il lui ait arrivée quelques choses, j'en oublie Sasha. Je rentre précipitamment et cherche Bastien, je ne le vois pas. Je me dirige dans sa chambre, il est assis de dos à moi, tourné vers la fenêtre. Autour de lui du sang, du tissus et du produits sont parsemés sur son lit.
Je m'empresse de m'informer de son état:
- Bastien, ça va ?
Il se retourne vers moi.
- A peu près, la balle ma seulement éraflé le dessus du poignet, j'ai mal mais ça va aller. J'aurais seulement du mal à m'en servir pendant quelques jours. Je suis désolé de vous avoir laissé, mais j'avais mal, sans arme et Olympe était terrifiée. Akin m'a ordonné de me soigner et qu'il te sauverait. J'avais raison de lui faire confiance, il a réussit, heureusement, je m'en serait énormément voulut, tu sais.
- Oui il a réussit, ce n'aurait pas été de ta faute. J'ai agit sans réfléchir, c'est de ma faute et moi je m'en serait voulut si l'un de vous était blessé ou même mort, lui expliquai-je en m'asseyant à ses côtés.
- Tout c'est bien passer ?
- Oui et non. On a du les tuer, et j'ai presque été tuée et Akin aussi mais on a réussit à s'en sortir. Justement j'ai un truc à te dire...
Je n'ai pas le temps de continuer, Akin rentre avec Sasha à ses côtés. Bastien change de visage sur moi, il quitte son regard si doux pour son maque de fer et s'écrit:
- C'est qui lui ! C'est ça le truc !
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L'appel
Science FictionQue feriez-vous si un matin, vous vous réveillez sans personne? Pas de parents, pas d'amis. Toutes les maisons qui sont accessibles autour de vous, sont vides.Il n'y a aucun signe de vie dans toute la ville, mais où sont-ils tous passé?