Chapitre 2 : I Wish

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Point de vue de Louis :

Je me suis tourné vers lui, seulement pour le voir en face.

"Dors bien, Haz". C'était la seule pièce de confort que je pouvais offrir.

"Ouais, qu'importe."

Bien sûr, ça a été brutalement rejeté. Pas que je le blâme de le ressentir de cette façon. En réalité, j'étais le seul à blâmer. Si j'avais été suffisamment fort, juste pour ce jour-là, rien de tout cela ne serait arrivé. Il s'est endormis. C'était exactement la même position que quand je l'ai rencontré pour la première fois. Il se tiendrait droit pendant un moment, comme un vrai adulte. Mais quand il a dormi profondément, il a pu se détendre, ses genoux se sont recroquevillés contre son torse, ses bras refermé contre son corps.

J'ai souri face à cette familiarité. Il a tellement grandi, physiquement et mentalement. Il n'était définitivement plus le garçon que j'ai connu, le garçon dont j'ai déchiré le coeur. C'était une toute nouvelle personne, plus forte et plus sombre.

J'ai soupiré pour moi-même. J'étais concentré sur le garçon endormi. Sa respiration était profonde, ce qui voulait dire qu'une bombe pouvait arriver, il ne se réveillerait pas. Liam m'avait demandé de savoir comment il allait, et si je n'avais pas de réelles nouvelles, il pourrait probablement m'étrangler. Alors je suis sorti de mon lit et est rembourrée celui de Harry. C'était stressant, c'est le moins qu'on puisse dire, être ensemble comme ceci, après toutes ces années.

Je l'ai doucement atteint et ai touché son bras. Il n'a pas bougé. Okay, je pourrais le faire.

Premièrement, j'ai vérifié son pouls. Il était lent, juste assez pour le garder en vie pendant qu'il rêvait.

Puis j'ai posé ma main sur son front pour vérifier sa température. Il était chaud. Littéralement.

J'ai soupiré. Liam allait complètement flippé. Je devais faire quelque chose. J'ai regardé dans le bus et trouvé quelques serviettes. Prenant un bol dans le garde-manger, je l'ai rempli d'eau froide et ai ajouté quelque gouttes d'eau de Cologne, sympathiquement emprunté sur l'étagère de Niall. Ce garçon craignait les douces odeurs.

J'ai tout ramené à la couchette, et les ai posés sur la petite table. J'ai trempé la serviette dans la solution, l'ai essorée, et aussi doucement que possible, j'ai commencé à tamponner le front de Harry avec la serviette. Je pouvais le voir se reculer à cause de la fraîcheur, mais il semblait apaisé après un moment. Ça n'avait pas l'air de trop le déranger, alors j'ai continué pendant un moment, ma main s'est transformé en auto pilote et mon esprit errait.

Il y a quatre ans

"Louis, est ce que tu as un moment ?" C'était notre manager. Je n'avais jamais été appelé pour une réunion privée avec un tableau. Bien, aujourd'hui était mon jour de chance. J'ai même envoyé un message à Harry.

Je viens d'être appelé pour une RP avec La Personne. Tu as une idée de pourquoi ?

Aucune. Peut-être à propose de l'album. Envoie moi un message quand tu es à la maison. :)

Okay xx

"Bonjour, Louis." C'était Simon, dans son humeur d'affaires, avec les autres membres du conseil d'administration, assis à une table de conférence dans la salle 13. Tous les visages impassibles. C'était définitivement intimidant.

"Salut."

"Alors, tu sais pourquoi tu es là ?"

"Ehm, non, pas exactement."

"Bien, c'est." a-t-il dit en pointant un écran, "de ça qu'il est question."

J'étais hébété. Un million de photos étaient devant mes yeux, sur toutes figuraient Harry et moi. Notre première photo ensemble, tous nos câlins, nos conversations privées, toutes mises à la disposition de tous.

"Peux-tu nous dire le sens de tout ça, Louis ?"

"Je..."

Il m'a coupé.

"Parce que j'ai vu ça un million de fois maintenant, et tout ce que je vois, ce sont deux garçons qui se salivent pratiquement l'un et l'autre. Et ça, ou quelque chose d'autre, même à distance, a-t-il dit, pointant une photo où on voit Harry qui me regardait, ne se produira pas. Sommes-nous clairs, Tomlinson ?"

"Mais je..."

"J'ai dit", il se leva, me dépassant. "Sommes-nous clairs ?"

J'ai avalé ma salive, le regard bas. "Oui, monsieur."

Il s'est rassis. "Bien. Oh, et je pense que vous savez que votre place dans le groupe et votre liberté de communication avec Styles sont en jeu, ce sera un constant rappel de notre... accord." il a sourit.

Il a fallu peu d'imagination pour évoquer la fourchette et les cornes qui étaient invisibles. "Nous en avons fini. Partez."

J'ai lutté pour garder mon que je suis parti de cette salle stupide. Aussi tôt que je suis sorti, les larmes ont couverts mon visage. Je pouvais sentir mes mains essayaient d'arracher mes cheveux. Je ne pouvais pas me soucier de ma place dans le groupe. Mais être avec mes amis et Harry ? Ça, je ne pouvais pas abandonner pour le monde. Qu'importe ce que je fais maintenant, Harry va me détester à jamais, mais au moins je le verrais et je travaillerai avec lui. J'ai juste à me contrôler quand je suis avec lui. Ce qui était très dur, considérant le fait que j'étais tombé amoureux de lui.

Il était si innocent, avec de magnifiques boucles et une personnalité charmante. Il était blessé si vite, et j'ai adoré sa fragilité. C'était un rappel constant pour moi d'avoir des limites quand je jouais des ruses aux gens, ou que je les ennuie, juste pour la rigolade. Il était comme un petit oiseau, et j'adorais prendre soin de lui, bien qu'il était le seul à faire le vrai travail. Cuisiner, laver, nettoyer, vous le nommez, et Harry était le seul qui le faisait dans notre appartement.

Quand il m'a embrassé, c'était comme si j'avais trouvé le sens à ma vie.

Et ensuite, comme l'arrivée d'une araignée, effrayé Harry Styles s'éloignait de moi pour le reste de ma vie.

Aujourd'hui

'Splosh' !

La serviette trempée est tombée de mes mains et à l'intérieur du bol, projetant de l'eau partout.

Le devant de mon tee shirt était trempé, et du léger gémissement que j'ai entendu, Harry en avait aussi reçu.

"Hey, shh, tout va bien." J'ai rapidement mis ma main sur son front, pour qu'il se calme et pour que je vérifie sa température.

J'ai soupiré de soulagement quand j'ai senti la chaleur familière de Harry dans mes doigts. Il s'est assis.

"Mais qu'est ce que- ? Qu'est ce que tu crois faire ?

"J'étais juste... "

"Pourquoi tu me touchais bordel ?" Le dégoût était perceptible dans sa voix.

J'étais stupéfié. La colère dans ses yeux verts magnifiques était beaucoup trop pour moi. Je me suis détourné, sentant le coin de mes yeux piquer.

"Tu avais une putain de fièvre.", ai-je murmuré, "j'essayais juste de l'arrêter."

Je suis sorti du bus et suis retourné voir les autres.

J'ai fermé mes yeux et j'ai fait un voeu.


If only time could just turn back

'Cause I got three little words

That I've always been dying to tell you...

Lyrics (LS) || TraductionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant