flash-back

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Véronique Smith, heure de décès 18 heures 58 minutes, 24 mai 2014.

Tout commença le 28 mai. Je revenais de l'enterrement de ma mère. A peine la porte refermée que je courrai dans ma chambre, m'effondra sur mon lit la tête dans mon coussin en pleurant toutes les larmes de mon corps, encore une fois. Après deux heures, j'entendis la porte claquée violemment, cela devais être mon père, après l'enterrement il a voulu allé marcher. Quand j'arrivai dans le salon je vis mon père de dos, lorsqu'il se retourna, un frisson me parcouru et mes poils se hissèrent. Mon père me faisait peur. Il avait les yeux injectés de sang, une bouteille de Whisky à la main, l'arcade en sang et son tee-shirt déchiré.

Papa : Viens la connasse !!

Je m'approchai très lentement. Il m'attrapa rageusement par le col de mon tee-shirt et me poussa violemment contre le mur. Je m'écroulai par terre. Il revint vers moi en me saisissant par les cheveux et me releva. Il cassa sa bouteille sur mon crâne et me cracha dessus en me disant :

Papa : Vas me faire à manger petite pute.

Je me dirigeai difficilement vers la cuisine, et je lui préparai une assiette de pâte avec de la salade. Je lui amenai sur le canapé où il était avachi. Je parti rapidement à la salle de bain, de peur que mon père me refasse du mal. Lorsque je passai devant un miroir, je vis du sang qui coulait le long de mon front. J'allai rapidement me mettre la tête sous le pommeau de douche pour m'enlever tout ce sang. Je mis un bandage autour de ma tête et alla me couchée en pensant à bien fermée ma porte à clé. Cette nuit, impossible de dormir plus de quinze minutes, le même cauchemar me réveillai chaque fois, mon père qui me frappe.

Le lendemain matin, je me reveille, et je vais dans la cuisine, mon père s'y trouvais en train de boire son café. Lorsqu'il vit mon bandage, il fronça les sourcils et me demanda :

Papa : Julia qui ta fait ça ?

Moi : c'est toi papa, hier quand tu ma frappé avec ta bouteille de Whisky.

Je lui répondais en baissant la tête, mais en n'entendant aucune réaction je la relevai lentement et je vis mon père complètement choqué, et lorsque nos regards se croisent il commence à rigoler d'un rire qui me donna la chair de poule. Il ne me croyait pas.

J'avais maintenant deux pères :

- Celui du soir, celui qui boit et qui me frappe.

- Et celui de la journée qui essaye de sourire et qui fait tout pour que j'oublie la tristesse que me procure la mort de ma mère.

Amoureuse du populaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant