Partie 2

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Les jours suivaient et mon grand stresse était bien au RDV, dans peu d'une semaine le grand jour, le bac, mon destin.
J'étais heureuse et stressée en même temps, malgré les efforts fournis mais j'avais peur de la déception, mais je restais forte malgré moi. La veille nous étions tous assis autour de la table à diner, quand je leur annonça ''oh demain c'est le grand jour, j'ai des frissons, mais j'espère que ça va bien ce passer'',   mon petit Racim me disa '' Tu vas réussir ma sœur, et tu vas tenir ta promesse, hein dis'' ,  quant à mes sœur et ma mère rigolaient et se lançaient des regards entre elles, resta le dernier mon père malheureusement tous ce qu'il a trouvé a dire ''Oh oui pourquoi il y'a quoi demain ?''  Moi très déçue et triste je baissai ma tète et je versai une larme,  alors que mes sœurs chouchoutaient et disaient Camélia va passer son bac demain, pour être pilote dans une autre vie, tout en rigolant!!

Malgré ça mon fameux  père n'avait même pas prit en considération ce qu'elles avaient mentionné et quitta la table. Deux minutes après tous le monde sort de la cuisine et ma mère me disa : ''débarrasses  la table, fais la vaisselle et je veux  la cuisine briller'',

Moi pour la première fois je protestais et j'ai répondu : ''Non, désolée Mama, mais  je ne peux pas aujourd'hui ni cette semaine d'ailleurs, tu sais très bien que demain c'est un grand jour pour moi et je dois me reposer et feuilleter quelques brouillons afin d'être à jour'',

Elle me regarda d'un regard glaciale et s'avancer peu a peu à moi, en criant ''Depuis quand hein, depuis tu oses refuser ce que je te demande en me prenant par l'oreille '' j'oublierai jamais cette seine, la seine qui a changé ma vie,

Moi : '' Mama stp tu me fais mal, je ne te refuse rien, je te demande simplement que je ne peux pas les faire aujourd'hui, stp comprends moi, demain c'est mon avenir en jeu, demande à l'une de mes sœurs de le faire stp''

Entretemps mes sœurs entendait les cries de maman dans la cuisine, elles se précipitaient pour venir '' qu'est-ce qui ce passe maman ? ''.

Ma mère répond : ''Ben regardez moi ça ya bnat, maintenant la future pilote refuse de faire ce que je lui demande,  en plus elle me donne des ordres madame, et vous dit c'est à vous de faire la cuisine''.

Mes sœurs avaient la rage et l'une d'elle me gifla,

Moi : '' Mais pourquoi vous êtes méchantes avec moi à ce point, pourquoi, qu'est ce que j'ai  fais, tous ce que je vous demande c'est de la faire aujourd'hui, sachant que je l'ai toujours fais sans jamais me plaindre''.

L'autre me dit '' tu vas le faire et tu vas te la fermer d'accord''.

Moi radicale ''Non, je vous ai dis que je ne vais pas leur faire aujourd'hui cela veut dire que je ne vais pas le faire, essayez de me comprendre mon Dieu, pour la première fois essayez d'êtres gentilles, demain c'est ma vie qui en jeu ''. On continuaient à débattre sans que je cède, elles commençaient à me frapper et me jetaient des mots très blaisant, et ma mère de l'autre coté assise sur une chaise, criait et disait ''Pourquoi ya rabbi, Pourquoi, qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ca, pour mériter cette bala''.

Mon père se rejoins à nous '' Mais c'est quoi tout ces cries, vous-vous croyez ou ?? ''.

Ma mère : '' tous ça à cause de toi, à cause de ton erreur, tous ça à cause de cette filles que tu nous as ramené, fille conçue dans le hram que tu m'as obligé d'élevé toutes ces dernières années''.

Moi choquée, anéantis, par terre sans dire le moindre mot, je tremblais comme une folle, je sentais la chaleur de mon cœur, la chaire de poule qui couvrait ma peau, le cœur qui battait très fort, sur un moment j'avais l'impression de voir ses allers et retours.

Ma sœur me répond : '' voilà tu voulais savoir pourquoi nous sommes différentes avec toi, et ben maintenant tu as eu ta réponse, car tu n'es pas notre vraie sœur, ma mère a eu pitié de toi, tu dois t'estimer heureuse d'avoir eu  un toit et une mère qui s'est toujours occupé de toi ''.

Pour la première fois de ma vie je voyais la rage de mon père, l'homme qu'on n'entendait presque pas à la maison, criait de toutes ses forces sur ma sœur, et la gifla pour se taire, elle me fixa après et me disa : ''tu vas me le payer très cher, crois moi''.

Cendrillon à l'AlgérienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant