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Qu-qu-quoi ?
La phrase que je viens d'entendre tourne en boucle dans ma tête.
"Temps écoulé !"
Ce n'est pas possible. J'ai donné tout ce que je pouvais dans cette épreuve. J'étais sur le point de réussir ! Et le temps s'est terminé. Qu'ai-je fait pour mériter ça ?

Un drone me dépose sur un lit, apparu par je ne sais quelle sorcellerie, et la femme entreprend de m'expliquer la suite du test : "Tu as échoué à l'épreuve physique. Malgré tout, tu t'es battu et as failli réussir. Nous le prendrons en note pour décider du résultat du TC. Mais trêve de bavardages, passons à la prochaine épreuve. Celle-ci aura pour but de tester ton intelligence (À ces mots, un cube blanc d'environ un mètre de côté sortit de terre comme par magie et se mit à flotter à une dizaine de centimètres du sol. Était posé dessus une étrange boîte transparente cubique, dont le côté mesurait entre 15 et 20 centimètres, laissant apparaître un curieux mécanisme.). Cette boîte contient un bouton rouge. Tu devras réussir à ouvrir la boîte et appuyer sur le bouton pour réussir l'épreuve. Tu as pour cela exactement une heure et une seconde".

L'image de la femme disparut pour laisser place au désormais habituel chronomètre, affichant les chiffres 1:00:01. Étrange, cette seconde supplémentaire. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder à cela.
Je prends la boîte entre mes mains. Elle n'est pas très lourde.
J'observe le mécanisme, la tourne dans tous les sens. J'ai aperçu le bouton, caché derrière des engrenages gris métal.

Après cinq minutes d'intense observation, je pense savoir par où commencer. Je tourne donc un engrenage qui sort de la boîte. Une languette de métal sort alors de la face à ma gauche sur la boîte. Je la tire, et entends un cliquetis d'engrenage ; mais je ne vois pas ce que cela a activé. Une dizaine de minute plus tard, je distingue un petit bouton qui se détache d'une face de la boîte. Une petite pression dessus ouvre la face et dévoile l'intérieur de la boîte.
Un instant, j'ai l'espoir d'avoir réussi l'épreuve, mais je découvre un autre cube à l'intérieur de la boîte, à la place du supposé bouton. Je remarque également une inscription sur le nouveau cube : "Ce n'est pas fini". Je m'y attarde peu et commence à observer le nouveau dispositif. Un coup d'oeil à l'écran m'informe qu'il me reste quarante minutes et trente-deux secondes.

La nouvelle boîte est un peu plus petite, environ dix centimètres de côté, et comporte moins d'engrenages que l'ancienne. Une de ses faces comporte une espèce de code à quatre chiffres qu'il faut très probablement remplir pour accéder au niveau de la boîte suivant. Malgré de nombreuses observations, je ne vois rien d'autre sur le cube que l'inscription et le code.

J'ai la tête qui chauffe et je ne sais plus quoi faire. J'ai essayé de comprendre le sens de la fameuse inscription, mais en vain. Et il ne me reste plus que vingt minutes pour essayer de résoudre l'énigme. Quand soudain, un déclic se produisit dans ma tête. "Ce n'est pas fini". Quatre chiffres. Quatre mots. Il y a forcément un rapport. Je pris le cube pour le voir de plus près, et remarqai que les mots gravés sur du métal étaient séparés par des traits, leur donnant un air de boutons. Je tentais donc d'appuyer sur le mot "Ce", qui s'enfonça sans trop de difficultés, et fit sortir un morceau de papier de la boîte sur lequel était inscrit le chiffre 5. Je réitérai l'opération avec tous les mots, et obtenai au final un code : "5812". Je l'inscrivis sur la boîte, qui s'ouvrit d'elle même pour laisser place au dernier cube.

Celui-ci était beaucoup plus petit, et ne comportait qu'une seule roue à crans sur l'une de ses faces. Je décidai donc de la tourner mais rien ne se produisit, ainsi que pendant les cinq autres minutes de tests.
Je réfléchis donc pendant sept minutes, quand je me suis rends compte qu'il ne m'en reste plus que cinq pour finir l'épreuve.
Mon esprit fuse, je pense que de la fumée aurait pu sortir de mes oreilles. Plus que deux petites minutes, et je n'ai pas la moindre idée de ce que je dois faire. Je repense à Ray, pour qui je dois réussir ce test. Et je repense à une phrase qu'il disait souvent, quand il était coincé sur un objectif. "Il faut toujours prendre du recul sur ce que l'on fait".
J'essaye de prendre du recul. Depuis une minute. Mais je ne vois pas. Et à force de prendre du recul, je finis par reculer vraiment, et c'est là que je m'aperçois de l'inscription, sur le deuxième cube. "Ce n'est pas fini". Et c'est à ce moment que je compris.

Il faut tout prendre en compte depuis le début ! Le code, 5-8-1-2, était en fait le nombre de crans qu'il fallait tourner la roue. Une fois cette action effectuée, j'ouvris la boîte et actionnai le bouton. Je jetai également un coup d'oeil au mur.

Il me restait seulement une seconde.

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