Chapitre 2 : Turn the page...
Me levant de mon banc, je pris la direction de chez mon meilleur ami, Haleksander, on se connait depuis qu'on est au CP, je lui avais pris ses crayons de couleur et lui, pour se venger, m'avais fait manger du sable. On était devenus inséparable, à en croire même qu'on était en couple. Mais, on était assez forts pour ne pas tomber dans une relation superficielle, au risque de perdre notre amitié.
__ Oh my God ! Ma chérie qu'est-ce-que tu fais là à cette heure ? Tu as pleurée ? T'es toute moche putain !
Haleksander, était beau, très beau, ne passé pas inaperçu au niveau de la gente féminine. Il avait ce truc, genre assez efféminé, avec un putain de langage qui les mettaient toute à ses pieds. A mes yeux, il est parfait, dans tout les sens du terme.
__ Oui, j'ai pleuré. Il m'a frappé, je ne sens plus mes côtes, c'est atroce.
__ Je vais le tuer ! Je vais le tuer !
__ Non, il n'en vaut pas la peine.
__ Mais qu'est-ce-qui c'est passé ?
__ Lorsqu'il s'est marié avec ma mère, je n'avais que 8 ans, au début il paraissait gentil avec moi, quelques temps après, un soir, il était au balcon, je jouais avec un joué assez bruyant pour lui, il m'a demandé d'arrêter, je n'ai pas écouté, je n'étais qu'une enfant. Il m'a giflée, je suis tombé sur la table en verre, j'ai fini 2 jours à l'hôpital. Ma mère l'a pardonnée, utilisant comme prétexte qu'il avait des problèmes, qu'il était stressé. Je ne pouvais rétorquée, je n'étais qu'une enfant. Les problèmes sont s'en suivis, tu te rappelles la fois où je suis venue avec le visage défiguré et que j'avais dit que je suis tombé de vélo ? C'était lui. Il n'arrêtait pas de se disputer avec maman, jamais il l'a frappé, mais quand c'était moi, il ne se retenait pas. Ma mère n'a jamais porté plainte, elle avait peur, j'avais peur. Il revenait des soirs ivres morts, agressifs, violents. Lorsque ma mère est morte, je pense qu'un fardeau venait de se libérer de ses épaules. Il n'avait plus à la supporter. Mais moi j'étais encore là, c'était mon tuteur légale, j'aurais pu aller vivre chez ma grand-mère ou autres, mais il me retenait 'prisonnière'. Ce matin, pour un simple détail il s'est emporté. Je ne peux plus, je ne veux plus continuer à vivre ça. J'en ai marre Halek, je souffre, je ne dors plus par peur. Mais je suis bien décidée à partir, je ne veux plus restée ici, j'y ai trop souffert. J'irais récupérer mes affaires tout à l'heure, puis je partirais.
__ Iman..
__ Non, il le faut, je ne peux rester ici. Je partirais durant cette semaine après avoir réglé quelques détails. Tu vas me manquer. Enormément. Tu es ma raison de vivre, grâce à toi j'ai réussi à rester forte, une force dont jamais je n'aurais cru pouvoir avoir. Je t'aime Halek, ne l'oublie jamais. Mais il le faut, et j'en suis désolée.
Je pleurais à chaude larmes, lui, il était autre part, il ne réalisait pas encore tout ça, moi, sa meilleure amie, la fille la plus joyeuse qu'il n'ait connu avait pu vivre toute ces choses ? Non, il n'arrivait pas encore à l'encaisser.
On resta toute la journée ensemble. Vers 16h sachant qu'il ne serait pas chez moi, j'alla récupérer toute mes affaires, pris l'argent que j'avais commencé à économiser depuis des lustres, pris mes cartes de crédit, mon passeport, je n'avais rien oublié, rien. J'étais prête à partir. A tourner la page.
Le lendemain, jétais passé voir toute ma famille maternelle, même si je n'avais jamais était vraiment très proche d'eux, je l'ai aimés plus que tout.
Le jour suivant j'avais réussi à régler tout les détails nécessaires pour pourvoir enfin quitter le Sénégal, direction Londres.
Le jour J était arrivé, j'étais devant l'aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les bras d'Haleksander, un au revoir lourd et douloureux. Un au revoir, pas un adieu.
J'y étais, après avoir dormi tout le vol, j'étais enfin arrivée à Londres.
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Kisses :*
J.
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I'm Strong because everybody thinks i am.
Novela JuvenilLorsque nous nous couchons le soir, nous ne savons pas vraiment ce que nous réserve le lendemain. On pourrait se lever et boucler nos affaires en direction d'une nouvelle vie. Iman Roy, c'est moi, et pourtant à 17 ans, si on m'avait dit plutôt que j...