Chapitre 10 : En vie

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Je marchais au hasard, dans la forêt. Mes épaules tressaillaient encore, et des ricanements sortaient régulièrement de mes lèvres.
J'ignorais même comment en étais-je arrivé à perdre la raison. Tout allait beaucoup mieux, mais voir Hoodie se cogner à ce rocher, en tombant dans l'eau m'avait donné un sentiment de satisfaction que jamais je n'avais atteint.

Le spectacle avait été absolument incroyable.

Quelque part au fond de moi, j'étais convaincu d'avoir vaincu mes trois agresseurs.

À marcher au hasard, mes pas m'avaient mené devant un bunker désaffecté. Je le savais, une page était à l'intérieure. Et je l'ai rapidement trouvée. Mais en attrapant la page, la vision que j'ai eu toute à l'heure me revint en mémoire en petits flashs. Les supplices de ce pauvre père emplissait ma tête, et plus je les ignorais, plus elles s'amplifiaient. Mon coeur semblait prêt à bondir hors de ma poitrine, j'avais mal au bras dans lequel avait tiré Hoodie. Ma vision s'obscurcie, et pourtant, je continuais à marcher.

Mes pas m'ont conduit vers des containers, où se trouvait la septième page.
Les flashback me revinrent en tête lorsque j'ai saisis la page, une horrible douleur me prit à la tête, et mon coeur me faisait toujours souffrir.
Tandis que je me laissai tomber à genoux, me tenant la tête, un rire démentielle retentit. Ce rire me semblait si lointain qu'il me fallut plusieurs seconde avant de remarquer que c'était mon rire, que ma folie prenait le dessus.

Effrayée à l'idée de devenir aussi folle que ces trois hommes, je me relevai difficilement et, bien décidée à vivre, je partis à la recherche de la huitième page.

- Plus qu'une. Une seule. La dernière. Il ne me reste moque qu'une seule... Page... Ai-je répété en boucle.

Mes pas me guidèrent à nouveau près de la rivière, où, exténuée, je me laissai tomber contre un arbre, le temps d'une pause. Je fermais les yeux afin de les reposer, quand derrière moi, des rires que je ne connaissais que trop bien me firent sursauter.

- "Elle est faible", hein Masky ! C'est toi qui le disais, regarde ce qu'elle t'a fait. Déclara la voix que je reconnus comme celle de Toby.
- Ta gueule et aide moi à le sortir de là.

Tremblant de peur à l'idée de voir que ce en quoi je croyais était faux, je me relevai pour voir la rivière et mon coeur sembla s'arrêter en les voyant.

Ils étaient là, à cinq mètre de moi. Toby se moquant de Masky, qui lui, tirait Hoodie par la main afin de le sortir de la rivière. Ils étaient tous en vie.

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C'est l'avant dernier chapitre !
La fin est écrite depuis très longtemps, mais je l'ai modifié avant de poster ce chapitre.

Je la posterais sûrement demain ou après demain, à voir.

J'espère que ça vous à plu !
-F.

J'espère que ça vous à plu !-F

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La forêt noir (Slenderman)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant