Jusqu'à ses derniers souffles | Raulson

Un

12 avril 2007

Je peux maintenant le crier haut et fort : j'ai eu le poste d'infirmière à l'hôpital du coin. J'ai eu si peur de ne jamais obtenir cet emploi. Si peur que d'autres seraient meilleures que moi. Ça doit être le cas, mais je me rassure en me disant que je servirai à quelqu'un un jour. De mes vingt et un ans, je n'ai jamais été autant excitée. Par contre, je mentirais si je disais que le stress m'a laissé libre. Oh non, loin de là. Je n'ai pas fait de grosses crises jusqu'à maintenant. Je ne suis pas au sommet de ma forme, mais pendant tout le processus de mes études, je me suis renseignée sur comment je pourrais faire pour que mon métier de rêve ne devienne pas un cauchemar. Je sais bien que ce n'est pas un emploi calme, mes parents me l'ont rappelé plus d'une fois d'ailleurs, mais j'ai toujours souhaité l'exercer. Donc, beaucoup m'ont conseillé de tenir un journal de bord. Je dois dire que cela m'a fait rigoler la première fois, car je trouvais cela enfantin, même si journal de bord fait beaucoup plus mature que journal intime. Je ne me sentais simplement pas à l'aise avec le fait de projeter mes sentiments sur papier. Je dois alors constamment me rappeler que personne ne lis ceci et que ce n'est pas grave si ce n'est pas parfait. J'essaie juste de contrôler les dommages que mon corps pourrait faire. Aussi, c'est une bien meilleure méthode que les pilules. Depuis que je souffre d'anxiété, ce qui dois faire huit ans, j'ai essayé de nombreuses méthodes pour arrêter les attaques de paniques. Aujourd'hui, j'écris ceci dans le bus qui me conduit à mon emploi tant envié, et je me promets que j'arriverais à remplir toutes les tâches avec succès. Oui, moi, Sarah, je passerai par-dessus de mes malheurs et j'en sortirai gagnante.

P-S : je viens tout juste de me relire, et merde, je ne pensais pas être aussi mauvaise pour écrire.

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Voilà la première partie de cette histoire ! Dites moi ce que vous en pensez, ça me fait toujours plaisir de vous lire !