You don't know me ( T1) [terminé]

Chapitre 12

- Ah te voilà charlotte ! s'enthousiasma Miya, on commençait à croire que tu ne viendrais pas.

- tu te souviens comment Sasha à remballer Brenda hier !! me demanda Ashley, c'était vraiment drôle ! ricana-t-elle

- Elle l'a bien cherché aussi. Rajouta Sasha.

Je ne dis rien. Je leur fis juste un sourire. A vrai dire je ne voyais pas du tout de quoi elle parlait. Nous n'avions pas passé la journée ensemble hier, puisque j'étais dans le parc en train de chercher des indices. Mais qu'importe, elles devaient simplement s'être trompées de jour !

- ça ne va pas ? me demanda Sasha

- je repense à la dispute d'hier avec Anthony...

Je ne pouvais pas leur dire la vrai raison pour laquelle je l'avais quitté, car sinon elles allaient encore plus le soupçonner voire peut être même l'accuser une deuxième fois. Je leur dis juste que c'était pour un simple désaccord. Les filles essayèrent de me remonter un peu le moral. Sasha posa son sac sur la table et commença à vider son contenu tout en énonçant chaque objet qu'elle sortait.

- Des mouchoirs, de la glace à moitié fondu, une série débile et notre sauveur : du Nutella. Qu'est ce qui te fait envie ? Me demanda-t-elle le sourire aux lèvres

- C'est gentil mais je vais plutôt rentré me reposer. Répondis-je gênée de devoir gâcher son enthousiasme.

Les filles avaient tentées de me faire relativiser, mais comment relativiser après ce que je venais de découvrir. Comment avoir de nouveau confiance en lui ? J'étais un peu plus soulagée après avoir vidé mon sac. Je rentrai à la maison exténuée.

**

A peine venais-je de franchir le seuil de la porte que mon sourire disparu aussitôt. Anthony m'attendait paisiblement sur le canapé, dans mon salon ! Quel culot celui-là ! Que faisait –il ici ? N'avais-je pas été assez claire hier ! Je ne voulais plus le voir, il m'avait trahi.

- Alors c'était bien avec tes copines ? me lança-t-il d'une voix toute mielleuse

Comment savait-il que j'étais avec mes copines ? Quelle question, cela me prouvait une fois de plus qu'il était Raven et qu'il nous espionnait. Je contenais ma colère, mais je la sentais de plus en plus monter. Je pris mes clés et les balança violement sur la table.

- Qu'est-ce que tu fous là ! m'écrias-je pleine de rage

Il me regarda éberlué et fit mine de ne pas comprendre. Il m'agaçait de plus en plus !

- Je n'ai pas été assez claire ? tu sors de ma vie, dégage !

- Tu es complètement folle ma pauvre fille. Me lança-t-il

C'était donc moi qui étais folle maintenant ? Il me dégoutait encore plus.

- Ça m'avait étonné aussi que tu viennes t'excuser sans rancœur. J'aurais dû me douter que le pire allait arriver !

M'excuser ! Mais quelle bonne blague. Depuis quand j'irai m'excuser pour quelque chose dont je ne suis même pas en tort. Il essayait sans doute de m'adoucir en me racontant son cinéma, mais il ne savait pas à qui il avait à faire. Je venais définitivement de tirer une croix sur lui.

- Tu devrais vraiment allé te faire soigner ! Depuis quand je suis venue m'excuser auprès du plus gros mythomane de la terre ?

- Cette après-midi dans la piscine !

« Oh je suis désolé, je t'aime, tu es l'homme de ma vie » disait-il prenant soudainement une voix aigüe. Je compris qu'il me refaisait ! Ce mec était complètement fou, il pouvait imaginer et inventer un tas de chose. Le voyant se moquer de moi et sans réfléchir à mon geste ni à ses conséquences, je lui administrais une gifle magistrale !

Par réflexe, je regardais immédiatement ma main ! Que m'avait-il prit. Cela ne me ressemblait pas du tout d'être violente. J'étais sous l'emprise d'une immense colère. Mes yeux étaient noirs de haine et de vengeance et mes gestes aussi tranchants que des lames de couteaux. Je n'eus pas besoin de lui dire de sortir qu'il prit ses affaires et le fit seul. Il me lança un dernier regard assassin avant de s'éloigner dans l'ombre de la nuit et de disparaitre dans l'obscurité !

Comment avions nous put en arriver jusque-là ! Je venais de le perdre à jamais mais bizarrement je n'éprouvais aucun sentiment de peine ni même de regret. Juste de la rancœur ! Il nous avait torturé mes amies et moi, et m'avais trahie.

Aucun mot ne pouvait exprimer correctement ce que je pensais de lui, ni ce que j'éprouvais à cet instant précis.

Je le haïssais !