Diabolik Lovers Fanfiction : Nouveaux Instincts

Chapitre 10: La partie sombre de son cœur

!! Attention, ce chapitre contient des propos pénibles et malsains qui pourraient vous mettre mal à l'aise, vous êtes prévenus, des révélations vont être faites dans ce chapitre.!!

 La semaine fut pénible. Je ne pouvais éviter d'aller en cours toute la semaine, ce serait tout simplement repousser l'inéluctable. Je passai donc la plupart du temps a ignorer les allusions déplaisantes du professeur de sciences que je détestais... La journée était pratiquement finie et je me dirigeai vers la salle de musique. Personne n'y serait à part peut-être Shu, mais j'avais besoin de la sérénité que cette pièce m'apportait. 

A cette heure, il n'y avait plus personne dans le couloir. Je sentis cependant les poils de ma nuque s'hérisser et lorsque je me retournai, Nicolas Habrahel se tenait à quelques pas de moi, la main tendue comme s'il voulait m'attraper. Mon cœur manqua un battement et je fermai les yeux au moment où mon instinct appela à l'aide de toutes ses forces.

-Bats les pattes. J'ouvris les yeux en entendant la voix de Subaru. Il avait immobilisé le poignet du docteur et le fusillai de son regard le plus meurtrier. Je reconnus le parfum de Laito lorsque celui-ci m'enlaça par derrière.

-Eh bien cocotte, on a besoin d'être sauvée? Tu as appelé tes chevaliers à la rescousses fu-fu~~ En effet, les 6 frères formaient un barrage entre le chercheur et moi.

-Tu es... Sakamaki Subaru c'est ça? Toujours cette voix dénuée de vie, on aurait vraiment dit un zombie. Lâche-moi veux-tu? J'ai un papillon a récupérer. Si je puais la peur, lui sentait la folie.

-Un papillon? Te fous pas d'moi vieux schnock! Ayato se tenait juste devant moi. Habrahel ignora purement et simplement l'aîné des triplés.

-Ce n'est pas très courtois de s'en prendre à un docteur, Subaru, Je le répète, lâche-moi. Reiji apparu derrière lui.

-Courtois? Voilà qui est étrange, s'en prendre à quelqu'un qui ne vous appartient pas n'est pas non plus un signe de courtoisie, professeur. Sur le coup, j'appréciai fortement leur élan de possessivité. Le docteur eut un sourire flippant.

-Ce qui ne m'appartient pas? Oh, mon petit papillon, tu ne leur as rien raconté? Tout ces moments de pur plaisir que nous avons partagés ensemble? Les souvenirs que j'avais différaient vraisemblablement des siens, cet enfoiré avait profité de mon sommeil pour s'approcher et s'exciter en me racontant ce qu'il allait me faire! 

-Ne vous approchez pas de moi! Mes larmes menaçaient et j'étais persuadée que Laito pouvait sentir que je mes jambes tremblaient. J'avais beau dormir à cette époque, mon corps réagissait d'une manière bien précise en cet instant. Il perdit son sourire mais la lueur dans ses yeux s'accentua. Il eut alors un regard plus sadique que Kanato dans ses mauvais jours.

-Qu'as-tu fait? Pourquoi ne viens-tu pas à moi?! Je t'ai rendue tellement plus jolie qu'avant?! Tu es ma création! A moi! Je t'ai fabriquée de toute pièce! Subaru l'avait repoussé loin de moi. Impardonnable... Impardonnable petit papillon... Maitre Heinz s'est trompé... Tu n'es pas encore parfaite... Les garçons et moi avions réagis au nom de leur père. Il releva la tête, le visage déformé par la fureur. Je me retire pour aujourd'hui... Je dois demander de nouvelles instructions à mon maitre... Tu t'es salie mon petit papillon~ Tu es toute abîmée!! Mais ne t'inquiète pas, je vais bientôt pouvoir te réparer, tu seras à nouveau toute à moi!

-Casse-toi! Menaça Subaru. Je fus victime d'une nouvelle crise de panique lorsqu' Habrahel disparu. J'avais plaqué mes mains sur mes oreilles et alors que je tentai vainement de respirer, des vagues de souvenirs me revenaient. Je pleurai et pleurai, la terreur plaquée au visage.