Nouvelles et Poésies

Un cambriolage qui a mal tourné

Je  n'aurais jamais dû partir ce soir la , j'aurais du écouter ma mère , rester avec elle , mais à la place je lui ai tenu tête et je suis parti m'amuser avec mes amis.  Je voulais seulement passer une bonne soirée. Mais en rentrant , j'ai vu tout ces policiers devant chez moi et une ambulance , je me fraye un chemin dans la foule attroupée devant les bandes jaune de la police qui entoure mon immeuble. Je passe sous la bande de sécurité mais un policier m'interpelle , je lui explique alors que j'habite ici et il me demanda le numéro de mon appartement quand je lui dit , son visage devient beaucoup plus grave. C'est a ce moment la que je comprend. Le policier m'entraîna dans le hall de l'immeuble , il chuchote quelque mot à un autre homme qui doit surement être son supérieur. Il lève les yeux vers moi et s'avance un sourire faux plaqué sur les lèvres. Il me parle mais je ne l'écoute pas. Le bazar qui m'entoure m'obsède , je ne sais plus regarder ni qui écouter c'est comme si j'étais devenu sourd. Ma mère ,  il faut que je trouve ma mère.  Je me met a courir et monte les escalier jusqu'à  chez moi. La porte est  ouverte et il y a des homme avec des combinaison blanche a l'intérieur. Je m'avance et devant la porte de la cuisine il y a une flaque de sang et un couteaux taché de sang lui aussi. Ma tête tourne et je ne veux pas admettre l'évidence qui se présente sous mes yeux. Je m'appuie contre le mûr pour garder mon équilibre. Il y a des objet cassés tout autour de moi et la porte est entre ouverte. J'avance et ce que je vois me fait tressaillir , je tombe a genou mais aucun son sort de ma bouche , les larmes ruissellent le long de mes joues. Le corps de ma mère se trouve devant moi , déchiquetée par les coups de couteau "un cambriolage qui a mal tourné " cette phrase me hante , il me semble que je l'ai entendu de la bouche d'un policier. Je n'aurais pas du sortir , j'aurais dû l'écouter et rester. J'aurais pu la défendre , éviter tout cela. Maintenant je suis seul , atrocement seul et je ne veux plus jamais sortir. Ma mère est morte par ma faute. Je lève les yeux et aperçois la fenêtre ouverte. Je me lève , je la vois , elle m'appelle. je me jette dans le vide. Ma chute me parais si longue , mais je sais qu'au bout je la rejoindrai.

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