Roses Rouge

Chapitre treize.

Sur un élan de confiance, j'empoigne fermement son gilet et l'emmène de nouveau vers moi, l'embrassant passionnément. Je sens sa respiration accélérer alors qu'il presse son corps contre moi, assez pour que je sois obliger de me mettre en position coucher sur le lit. Il est par dessus moi et m'emprisonne entre ses bras. Je passe ma main dans ses bouclettes et les entremêlent entre mes doigts. Il quitte ma bouche pour s'aventurer sur mes joues, ma mâchoire, mon coup  et rendu sous mes clavicules, il stoppe net.

- Je devrais arrêter maintenant, tu as beaucoup bu et je voudrais pas te laisser faire des choses que tu pourrais regretter demain, murmure-t-il sensuellement.

Il me libère et pousse sur ses genou pour se lever du lit. 

- Bonne nuit Fay, poursuit-il en se dirigeant vers la porte.

- Reste, je le supplie.

- D'accord, mais juste pour le temps que tu t'endorme, grogne-t-il.

Il s'étend a mes côté, et aussitôt, je m'endors.

*** 

Je me réveille durement, mes yeux sont secs et j'ai un léger mal de tête. Je tourne dans le lit, essayant de trouver une position plus confortable que celle dans laquelle je me suis endormis et tombe face a face avec Wilhem qui dort toujours. Il est sur le dos, tête tournée vers la fenêtre. Il n'est pas couvert par la couverture et n'a plus de gilet. Je l'admire, lui, sa forte mâchoire carré, la veine dans son cou qui pulse lentement, ses cheveux qui ne couvre plus son front et qui retombe vers l'oreiller. Son torse qui monte et qui descend lentement, sa main reposé sur son ventre... Il y a quelque chose qui cloche sur sa main. Elle est blesser. De petites fentes et des traces sombres violacés trônent sur ses jointures. Je comprend tout. Ce mec hier, il ne s'est pas fait frapper par une fille, mais bien par Wilhem. J'aurais du voir ça hier. C'est pour ça qu'il a quitter rapidement dans la même direction que le jeune homme et qu'il est arriver par la ruelle a côté du bar au lieu de sortir directement de la bâtisse. C'est aussi pour ça que le garçon marchait vers la foule. Merde. Je me lève doucement pour ne pas réveiller Wilhem, prend mes souliers et quitte la chambre. La violence n'est jamais un bon moyen de régler les choses. Je descend les escaliers sur la pointe des pieds et quitte la maison. Rendu a l'extérieur je met mes souliers et commence ma marche vers chez moi.

- Faybee ! cris une voix derrière moi.

Je me retourne et vois Wilhem qui accours vers moi, mettant son t-shirt.

- Tu a frapper ce mec hier, je me fâche. Je pouvais très bien me défendre seule et tu n'étais vraiment pas obliger d'en venir au poing.
- Mais il t'a manquer de respect, je ne pouvais pas le laisser faire, je sais ce que ce type de garçon sont capable de faire et je voulais m'assurer qu'il ne le fasse plus jamais a personne.
- Tu as été trop loin Will. J'ai besoin de temps pour penser.

Je ne le laisse pas répondre et continue mon chemin. Je comprend le fait qu'il veux me proteger, mais de là a frapper quelqu'un d'autre pour prouver je ne sais quoi, c'est trop. Je marche rapidement pour me rendre chez moi, les gens me regarde bizarre et ça m'agace, alors je prend mon téléphone et commence a faire semblant d'être occuper.

Je rentre de nouveau dans une maison vide, ma mère est encore absente, alors j'en profite pour retourner me coucher.

***

Les jours passent sans nouvelles de Wilhem. Je marche vers mon travail en pensant aux recent évenements. J'en conclus qu'il ne doit pas tenir a moi tant que ça si il ne prend même pas la peine de m'écrire ou de prendre de mes nouvelles. J'avoue qu'il me manque un peu, mais je ne sais toujours pas comment me sentir a son égart. Le fait de ne pas le connaitre totalement me barre la route et barre mes sentiments. Je sais seulement que je me sens bien avec lui, même si ça été un peu complexe lors de nos premières conversations. Je ne sais toujours pas ce qu'il veux de moi et je sais que les garçons peuvent démontrer beaucoup d'intelligence pour avoir ce qu'ils veulent. Je m'étais fait avoir une fois par quelqu'un que je croyais cinsère et une fois qu'il avait eu ce qu'il voulait, il avait disparu de la map.

J'arrive au boulot et voit Toni qui me souris.

- Hey Fay ! s'enthousiame-t-il.
- Hey !

Il ne me quitte pas du regard et je bois qu'il rougis.

- Ça va ? je l'interroge.
- Oh, oui.

Il passe sa main dans ses cheveux et je vois qu'il hésite.

- Fay, je voulais te demander quelque chose...
- Oui ?
- Est-ce que tu voudrais venir a un rencard avec moi ?

Je suis prise par surprise. Je pense a Wilhem qui ne m'a pas donner signe de vie et je ressent un brin de colère. J'inspire fort.

- D'accord.
- Quoi ? comme s'il n'avais pas entendu.
- Oui, j'accepte le rencard avec toi.
- J'étais certain que tu allait refuser, puisque tu est avec ce Wilhem.
- Je ne suis pas vraiment avec...

Je force un sourire, qu'il me renvois.

- Je passe te chercher ?
- D'accord.

Il continu ce qu'il fait et nous passons la journée sans réellement se parler. Je suis sur le point de quitter quand il m'interpelle.

- Vers 19h, est-ce que c'est bon pour toi ? m'interroge-t-il.
- Oui, ça me va.
- Alors a tout a l'heure !

Je lui souris en guise de réponse et quitte la librairie.

Quelques minutes plus tard, je suis de nouveau chez moi. Je monte a l'étage pour me doucher et me prepare tranquillement. Vers 19h, je vois la vieille bagnole de Toni s'arrêter devant chez moi. Je me précipite a l'exterieur et rentre dans son vehicule.

- Nous allons où, je lui demande.
- Nous pourrions prendre un verre ?
- D'accord.

Il démarre et nous partons.