Chapitre dix.

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Une douce lumière caresse mes paupières. Je sursaute. Je suis dans un lit beaucoup trop grand, qui n'est pas le mien. Des couvertures blanches et confortable comme des nuages m'enveloppent. Mes oreilles bourdonnent toujours et mon corps est endoloris. Je n'ai aucune idée d'où je suis. Je n'ose pas bouger, alors je regarde autour de moi, espérant voir quelque chose de familier. La chambre est décoré avec goût, une grande fenêtre se trouve a ma droite, sur le mur opposé, il y a une grosse peinture d'art abstrait au ton de gris et rouge, ce qui donne un peu de couleur a la chambre qui est complètement blanche. A mes pieds, sur le mur, se trouve une grande télévision plasma de je ne sais combien de pouces. Le genre de télévision que ni moi et ma mère pourrions jamais se permettre. De chaque côtés de la télévision se trouvent des portes. Une qui est fermer et l'autre qui est entrouverte. Tout ce que je vois est un autre mur blanc par la fente de la porte.

Soudainement, j'entends​ des pas dans le couloir, je me raidis. Une silhouette pousse doucement la porte.

- Faybee ? souffle la voix.

Cette voix m'est familière, je lève la tête et vois Wilhem, air inquiet au visage. Une larme roule sur mon visage, je ne comprend pas pourquoi je suis ici, je ne me rappelle a peine de la soirée d'hier.

Voyant les larmes sur mon visage, Wilhem s'approche de moi en tendant la main.

- Faybee, tu va bien ? m'interroge-t-il.
- Wilhem.. Que se passe-t-il ? Pourquoi je suis ici ? Où sommes nous ? m'empressais-je paniqué et ne pouvant retenir les larmes.
- Tu est en sécurité ici, se contente-t-il de dire.

Il prend place sur le bout du lit alors que je prend position assise, prenant mes genou entre mes bras.

- Wilhem, répond-moi, s'il te plait.
- Nous sommes chez moi. Prend le temps de reprendre tes esprits, je t'expliquerai tout ça si tu accepte de déjeuner.

J'hoche la tête.

- Bien, réponds-t-il.

Il se lève et contourne le lit pour venir de mon côté. Il me tend la main, mais je me lève sans son aide.

- Le petit déjeuner est servis, suis moi.

Je le suis, de toute façon je ne peux pas prendre mes jambes a mon cou et sortir, je ne connais aucunement cette maison...En avançant dans la maison, je suis ébahis de voir tout le luxe, tout est décoré a souhait.

Nous arrivons a la fin du couloir ou la pièce s'ouvre pour laisser voir un grand escalier et une porte d'entrée juste en bas. Nous descendons les marches et prenons la première pièce a notre droite. Une table a été mise. Wilhem me fait signe de prendre place sur une des chaises, ce que je fais, et ce dernier quitte la pièce par de grandes portes battantes.

Quelques secondes plus tard, il est de retour avec deux assiettes pleines de fruits. Fraises, melon d'eau, oranges, caramboles, bleuets, toutes sortes de fruits tout aussi délicieux les uns que les autres. Il dépose l'assiette devant moi et prend place sur l'autre chaise, qui est assez près pour que nos genoux se touchent sous la table. Il me regarde avec ses deux magnifiques émeraude, qui semblent un peu plus sombre qu'a l'habitude.

- J'ai aucun souvenirs d'hier, je commence.

- Pas étonnant, il te voulait du mal...

- Qui ? Qui me veux du mal ?

- J'en sais rien, pour être honnête. Il y a plein de choses que tu ne sais pas de moi Fay...

Je reste silencieuse, l'écoutant.

- Ils essaient de gâcher ma vie. Je ne sais pas ce que ce mec voulait faire de toi hier, mais je suis arriver juste a temps.

Je frissonne. Wilhem m'avait en quelque sorte sauver. Encore.

- Merci, soufflais-je. Que s'est-il passer ?

- Je vous ai vue monter a l'étage alors que je te cherchais pour te ramener chez toi. Le temps que je trouve un moyen de passer entre les gens et te rejoindre il avait déjà fermer la porte de la salle de bain, t'enfermant avec lui. J'ai du défoncer la porte pour te trouver inconsciente sur le sol, il avait enlever ton gilet et...

Il stoppe net voyant mes larmes. 

- Est-ce..il m'a...

- Non. Personne ne t'a toucher. Et personne le fera tant que tu est avec moi.

Il tend sa main vers mon visage et essuya les quelques larmes qui avait roulés sur mes joues. Je ferme les yeux, alors qu'il déplace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et glisse sa main vers l'arrière de mon cou. Je ne sais pas ce qu'il me prend a ce moment là, mais je m'avance vers lui. Je sens ses lèvres se déposer sur les miennes. Un frisson parcours mon corps au complet. Je suis bien, mais je me recule et je le regarde. Ses yeux son encore fermer et un sourire se forme sur son visage.

- Je...Je suis désolé, dis-je gêner.

- Fay, souffle-t-il. 

Il reprend mon visage entre ses mains et me rend mon baiser qui cette fois dure plus longtemps. 

- Ahum, fais une voix derrière nous.

On sursaute, s'éloignant l'un de l'autre.

- Salut, papa, dis Wilhem bêtement.

- Je vous dérange ? s'amuse ce dernier.

Je n'ose rien dire. 

- Fay, je te présente mon père, Martin. Papa, voici Faybee.

Je le salue d'un mouvement de tête, il me répond du même mouvement avant de s'éclipser dans l'autre pièce. Je prend un fruit et le porte a ma bouche. Wilhem analyse mes gestes avec un sourire en coin. Après quelques seconde, il fait de même.

- Que s'est-il passer ensuite ? je l'interroge.

- J'ai pris les choses en main, je ne pense pas qu'il va revenir dans le décor de sitôt. Ensuite je t'ai ramener ici...

- Pourquoi pas chez moi ?

- Dans l'état ou tu te trouvais, je ne pouvais risquer de te ramener a ta mère ainsi, mais j'ai pris le soin de lui écrire que tu allait dormir ici, pour ne pas qu'elle s'inquiète.

- Et est-ce que nous avons dormis ensemble ?

- Non, j'ai dormis dans la chambre d'invités et toi dans la mienne.

Il me souris de nouveau. Donc j'avais dormis dans sa chambre. Son lit. 

- J'aime beaucoup la peinture que tu as dans ta chambre, je le complimente.

- Merci, la peinture est un grand passe-temps pour moi.

- Tu veux dire que c'est toi qui l'a fait ?

Il acquiesce d'un mouvement de tête et détourne le regard, gêner. C'est la première fois que je vois Wilhem rougir.

- Wow, dis-je.

- Merci.

Nous terminons nos assiettes de fruits et il se lève pour défaire la table. Je me lève aussi et va vers la fenêtre pour regarder dehors. Le soleil est magnifique et le terrain aussi. Je sens la main a Wilhem se poser sur mon dos et il dépose un léger baiser sur ma tête.

- Prête a rentrer chez toi, princesse ?


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