Chapitre deux.

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- Chérie, je te présente Wilhem, Wilhem voici ma fille...
- Fay, la coupa-t-il.
- Vous vous connaissez ? s'étonna ma mère.
- Nous avons fait connaissance il y a quelques heures, oui, répondit-il sur un ton enjouer.
- Eh bien, puisque les présentations sont plus ou moins déjà faites, je vais vous laisser discuter tout les deux !

Elle se leve et s'approche de moi, assez pour que sa bouche soit qu'à quelques centimètres de mon oreille.

- Il est plutôt mignon, non ? chuchote-t-elle.
- Maman, non !

Elle me souris puis rentre, me laissant avec mon "nouvel ami" à l'extérieur.

- Assieds toi, m'avait-il lancé.

Je contourne la table, fixant mes yeux dans les siens qui semblent être un mer d'émeraude dans les rayons du soleil. Je prend place sur la chaise la plus éloignée de lui et commence à fixer les roses rouge qui ornent mon terrain.

- Tu crois que ta mère me refilera ce job ? m'interroge-t-il.
- J'en sais rien, tu est pourtant son genre d'homme.
- Pardon ?
- Laisse tomber.
- Oh je vois ! Tu crois que moi et ta mère on va baiser ? dit-il sur un ton moqueur. Je pourrais très bien lui donner la nuit de rêve, mais ce n'est pas elle que j'ai envie de voir nue, si tu vois ce que je veux dire.

Je me leve, les joues en feu et fâché de cette avance médiocre et rentre a l'intérieur, sous le regard de ma mère.

- Fay, que se passe-t-il ?
- Je n'ai plus faim, je monte dans ma chambre, lançais-je sèchement.

Je monte les marches deux par deux et m'enferme dans ma chambre.

- Quel con ! lançais-je bottant un morceau de linge.

J'ouvre mon portable et commence a essayer de me changer les idées. Lorsque la nuit tombe, j'entend la porte claqué au rez-de-chaussée et quelques échanges que je ne comprend pas d'en haut et la porte avant claquer également. Soudain, mon cellulaire vibre, un nouveau message d'un numéro inconnu.

Inconnu : Je t'ai choqué ?

Je ne comprend pas tout de suite de qui vient ce message, mais je comprend rapidement que ma mère lui as refilé mon numéro, et qu'il essaie d'entrer en contact avec moi. Je ne répond pas, je ne lui laisserai pas le plaisir de lui donner l'attention qu'il désire tant. Je dépose mon cellulaire sur ma commode et commence à me changer pour mettre mon habit de nuit. Mon cellulaire vibre à nouveau, je ne me précipite pas dessus, car je sais qui se trouve de l'autre coté et lorsque je regarde l'écran, il y a un nouveau message perturbant de sa part.

W. : Jolie soutif xx.

Je regarde par la fenêtre, mais personne n'est dans la rue, tout est complètement désert, aucun signe de sa présence, ni même de sa jaguar rouge, seulement une Range Rover noir avec les vitres teintées. Je ferme les rideaux dans un mouvement brusque et je retourne a mes occupations. J'ignore les textos de sa part et me couche.

***

Quelques jours passent sans qu'il n'y ai de textos perturbants ou de nouvelles de ce fameux Wilhem. Peut-être s'est-il résigné, ou bien ma mère lui as simplement dit de ne pas remettre les pieds ici. Je soupire de satisfaction et sors à l'extérieur, un livre à la main. Le début de journée est magnifique, la température doit atteindre les 20 degrés quand je commence à lire, assise dans l'une des nombreuses chaises du jardin. Ma mère est au travail, donc je suis seule dans notre demeure. Après quelques minutes de lecture intensive, un bruit de tondeuse se fait entendre. Les voisins ont enfin eu la brillante idée de tondre leur gazon. Le bruit semble venir du devant de la maison, alors me mettant sur la pointe des pieds, je regarde par dessus la clôture qui sépare mon terrain du voisinage. La même Range Rover que l'autre soir est garée devant la maison, mais encore personne, mis à part le bruit de tondeuse. Je retourne m'asseoir et enlevant le cardigan que je me suis mise en cas de température froide, j'aperçois un ombre entre les fentes de la clôture, mais je n'en fais pas de cas, il y a tellement d'enfants qui jouent sur les terrains de n'importe qui dans ce quartier. Je reprend mon livre et recommence ma lecture, mais le bruit incessant de ma machine quelques mètres plus loin m'empêche de me concentrer. Le portail s'ouvre soudainement et une grande silhouette se détache de ce dernier. Le jeune homme s'infiltre sur mon terrain de manière confiante et se dirige vers moi. Les rayons du soleil m'aveuglent, donc je ne peux voir a qui j'ai affaire.

Roses RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant