Les LGBT+

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Pour ceux qui ne le savent pas, LGBT signifie : Lesbiennes Gays Bisexuels Transgenres. Le + veut dire qu'il existe d'autres termes comme les pansexuels ou les asexuels.

J'ai appris quand j'étais enfant qu'un membre de ma famille était homosexuel. Et ça n'a rien changé au regard que je lui portais. J'ai toujours vu ça comme quelque chose de banal, je n'ai jamais été LGBTphobe. C'est même une des personnes que j'aime le plus dans ma famille. C'est justement sa différence qui fait tout, c'est devenu une force.

L'homosexualité n'est pas une maladie, c'est une autre façon d'aimer mais ça reste de l'amour qu'on soit une femme, un homme ou un transgenre et qu'on aime les femmes, les hommes ou les deux. On ne le choisit pas, c'est dans l'ADN et c'est même naturel puisque les animaux peuvent l'être. C'est ça le monde, c'est la diversité.

Tant qu'on est en bonne santé et heureux c'est tout ce qui compte non ?
En effet, l'orientation sexuelle n'a pas d'importance car cela ne change en rien la personne qu'on est depuis toujours. Même envers les autres, on reste la même et on nous aimera toujours de la même façon. Certes les LGBT sont des personnes différentes, mais moi aussi je suis différente, par exemple je suis blonde alors que ma sœur est châtain. Ce que je veux dire c'est qu'on reste des humains et qu'on est tous différents de base. La normalité n'existe pas.

Si vous avez des doutes concernant votre sexualité, essayer de les éclaircir en cherchant au plus profond de vous. Je sais que vous le savez, tout vient des sentiments, de ce que vous ressentez envers les autres.
Ensuite acceptez-le. Assumer qui vous êtes réellement. Même si vous auriez préféré être quelqu'un d'autre par rapport au regard des autres et aux moqueries, vous ne pouvez pas faire semblant en vous forçant à être ce que vous n'êtes pas, cela vous détruira de l'intérieur. Votre vie aurait été plus facile et vous vous demandez sûrement ce que vous avez fait au bon Dieu ? Mais peu importe, c'est comme ça que vous êtes heureux : différent.
Personnellement je préfère avoir la force d'accepter qui je suis et de l'assumer plutôt que de vivre dans la honte, la pitié et le renfermement.

Alors et uniquement après l'acceptation de soi, vous pouvez envisager de faire votre Coming Out. Vous pouvez d'abord en parler avec d'autres personnes qui sont comme vous par exemple dans des centres LGBT.
Puis vous devriez commencer par vos amis proches, votre tante ou vos cousins pour vous entraîner avant vos parents. Vous pouvez même tâter le terrain, en parlant juste de l'homosexualité et pas de vous, à ces personnes-là. Avant tout prenez votre temps, ne vous mettez pas la pression. N'ayez pas peur de leur réaction car c'est pour vous que vous le faites, pour assumer pleinement qui vous êtes et vous en serez fière. Et si c'est négatif, je suis sûr qu'ils finiront par l'accepter et ouvrir les yeux avec le temps. Mais si vous pensez être virés de la maison alors vaut mieux pas le dire afin d'éviter que vous vous retrouviez à la rue ou dans des associations. Repensez-y une fois que vous serez indépendant, avec votre propre chez vous.

Maintenant je vais vous parler de l'homophobie. Je pensais qu'aujourd'hui les LGBT étaient beaucoup plus acceptés dans les écoles. Dans mon lycée, il y a un couple de lesbiennes qui s'affirment et il n'y a pas de problème avec ça. Et j'ai eu en seconde une amie lesbienne dont la classe était au courant et tout c'est bien passé. Mais quand j'ai vu le film "Baisers cachés",  j'ai changé d'avis. Et je me suis demandé, si aujourd'hui dans une classe de collège ou de lycée, si on découvrait qu'une personne était homosexuelle, comment les gens de la classe réagiraient ? Dans le film, ils l'ont insulté, humilié, frappé, harcelé,... J'étais scandalisée. Je ne comprends pas comment on peut être aussi irrespectueux, méchant et arriver à se regarder dans une glace. C'est évident, les personnes qui font ça ne s'acceptent pas et ont honte d'elle-même. J'espère qu'elles culpabilisent.
Et depuis quand on se moque de quelqu'un par rapport à ses préférences ? On ne m'a jamais insulté parce que j'aime le rock alors pourquoi on le ferait à un garçon qui aime les garçons ? Ce n'est qu'une histoire de perception des choses.
Peut-être que c'est le fait même de l'avoir découvert, qu'ils s'autorisent à être aussi cruels car si cette personne avait dit devant tout le monde qu'elle était homo, surpris de son courage à affirmer ce qu'elle est, ils n'auraient eu aucun moyen de pression contre elle.
Je pense que c'est important que les professeurs ou des professionnels en parlent dans les écoles lorsqu'il y a un cas d'homophobie mais aussi pour éviter que ça arrive. C'est aussi important que la drogue car il ne faut pas oublier que selon où ça va les victimes peuvent se suicider.
Aussi je ne comprenais pas pourquoi certains parents plaignaient les parents qui ont des enfants homosexuels. Un parent n'est pas à plaindre pour ça, les LGBT peuvent avoir des enfants s'ils le veulent. Et d'ailleurs, ils sont d'autant aptes à en avoir qu'un couple hétérosexuel. Eux aussi ils ont le droit de connaître la chance d'avoir un bébé et l'amour que ça apporte. L'enfant sera ouvert d'esprit et il ne faut pas croire qu'il sera pour autant homosexuel. Se devrait être beaucoup plus simple en France.
C'est comme le mariage, on est d'accord qu'il sert à célébrer l'amour d'un couple alors pourquoi les LGBT ne seraient pas concernés ? Ils peuvent s'aimer autant que deux hétéros. Mais heureusement, cela a été accepté en France même si ça devrait l'être partout dans le monde.

De toute manière, on ne tombe pas amoureux d'un sexe, on tombe amoureux de la personne elle-même, de ce qu'elle est. Et le plus évident c'est qu'on ne peut rien y faire, ça nous tombe dessus sans qu'on le veuille réellement.

Pour ma part, je suis hétéro car je ne me vois pas en couple avec une femme : sortir avec elle, la présenter à mon entourage, envisager d'avoir une famille, ... Mais j'accepte le fait que je pourrais peut-être un jour tomber amoureuse d'une femme, je ferais avec. Je serai surprise mais j'assumerai afin d'être heureuse.

"Love is not a choice."

Ce que ressent une adolescenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant