La Justice de l'Homme || 5eme Texte

311 70 44
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Silence radio.

"Oh mon dieu..." souffla Stan.

Les deux adolescents regardaient le corps sans vie du ministre gisant à terre... les yeux grand ouverts. Ils étaient paralysés, encore sous le choc.


Après de brèves minutes, voilà que les choses se gâtèrent d'avantage :

Soudainement Max s'arrêta de respirer, se mit lentement à quatre pattes et du sang commençait à couler de son abdomen vers le sol.

Il venait de recevoir une balle dans le ventre.

Stan se retourna vers la baie vitrée donnant sur la rue.

Il aperçut immédiatement un trou de la taille d'une balle dans la vitre. Son regard fut attiré par les lumières ambulantes bleu et rouge au dehors, divisant la nuit bleutée. Dans la rue s'était regroupé en quelques minutes, un nombre incalculables de gyrophares avec des hommes armés jusqu'aux dents.

Et puis ;

- FEU !!

Et une rafale de tirs se projeta sur Stan, celui-ci se mit rapidement à terre derrière le canapé face à la vitre.

Il était en quelque sorte protégé, les mains sur la tête.

Devant lui, les corps inertes du politicien et  de Max, recevant les balles qui butaient violemment ces êtres sans vie.

Stan hurlait dans ce vacarme sans fin.

Puis les tirs cessèrent.

Son instinct de survie profita de ce moment crucial pour le faire ramper jusqu'à la porte de derrière et ainsi il prit la fuite.

Le voilà dehors.

Il courrait alors d'une vitesse fulgurante.


Il savait ni pourquoi, ni comment.

Mais il devait courir.

C'était plus fort que lui.

N'importe où mais il devait courir pour échapper.

Échapper à la mort peut être.


Le vent glacial de la nuit frappait son visage.

Mais il avait chaud. Très chaud.

Et puis, soudain en courant, la nuit sembla s'illuminer d'une forte chaleur rougeoyante dans son dos.

La maison avait pris feu.

D'un seul coup elle s'était majestueusement enflammée.

Certaine balles avaient du perforer les canalisations de gaz pour provoquer un si spectaculaire incendie, où le corps de son meilleur ami partait en fumée.

La contemplation d'un tel spectacle le retarda, les flammes dansaient encore dans ses yeux mais pour un court instant, il perdit le rythme de sa course...

... puis trébucha.

Stan hurla.

Stan pleura avec force.

Et Stan prit un violent coup de matraque en pleine tête.


On venait d'arrêter le criminel, celui qui avait tenté de cambrioler le ministre de l'économie, et qui l'avait sèchement assassiné.





" - Papa ?

 - Oui Josh ?

- Est-ce que maman était au courant ?

- Mon fils, ce projet rendra service à un bon nombre de citoyens. Il n'y a plus de place dans les prisons suite à l'ingérence de l'augmentation de la population de ces dix dernières années. De plus, les établissements pénitenciers n'assurent plus la même sécurité qu'il y avait autrefois. Ce projet répond à un objectif de lutte contre la surpopulation carcérale, il est le plus efficace qui soit pour les années à venir, et il assure une justice humaine qui remplace celle de l'enfermement. Je suis partant pour t'emmener la où je travaille actuellement. Voudrais-tu...

- Papa !

- Quoi ?!

- Tu n'as pas répondu à ma question.

- Mais quelle question ?!

- Est ce que maman était au courant ?

- NON !!

      Je sursautai suite aux hurlements de mon père.

Je ne le reconnaissais plus...Il n'agissait jamais nerveusement avec moi.

Je fus pris d'une violente quinte de toux qui semblait inquiéter mon père. Il me fit asseoir dans le salon et m'apporta un verre d'eau.

- Mais mon fils tu es brûlant ! Je...

- Papa.

- Oui.

- Je suis malade. Très malade."  


La Justice de l'HommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant