La Justice de l'Homme || 7eme Texte

225 66 37
                                    


Je tombai à terre, trop fragile physiquement pour encaisser ce coup.

Je m'en voulais d'avoir était si faible face à lui.

" Je n'aurais jamais dû t'emmener ici Josh..."

Il voulut continuer, mais il fut interrompu par la sonnerie de son téléphone.

Je me relevais doucement, le teint encore plus pâle qu'à mon arrivé.

Je me retourna et vis mon père s'éloigner tout au fond du couloir.


Je comptais profiter de son absence pour changer certaines choses. Ici dans ce bas monde, les hommes se plaignent bien trop souvent et disent que le celui-ci n'est pas parfait, mais ce sont eux qui le rende comme il est.

Je décidais d'abord de m'approcher des détenues.

Je distinguais une plaque accrochée à côté de chaque individus.

Sur le premier, je pouvais lire: 2354-TOM-76

Le deuxième : 5466-ANNE-23.

Il s'agissait de la femme totalement paniquée tout à l'heure, et de son numéro, celui que mon père avait prononcé près du tableau de contrôle.

Le troisième : 7900-STAN-59

Le quatrième : 8809-LAURE-44

Mais mon père avait bien mentionné une cinquième personne, je n'avais pas rêvé.

Je me dirigeais vers la porte entrouverte et m'arrêta tableau le électrique...

Mais comment mon père avait-il pu lever la main sur moi ? Ca ne lui était jamais arrivé. Et je le détestais pour ce qu'il avait fait.

Pour tout.

Pour ça.

Ce n'était plus la même personne. Il avait complètement changé, je ne reconnaissais plus mon père. Je poussais un cri de rage, de haine, de tristesse et je donnais de violents coups sur le compteur.

Je voulais le détruire, le briser.

Mon père fait partie de ces hommes qui finissent par changer irréversiblement et il fallait faire quelque chose . Je ne pouvais pas rester ici sans rien faire, voir des gens souffrir plus qu'ils n'avaient fait souffrir.

Je continuais à frapper de toutes mes forces sur le compteur. Les boutons se cassèrent et les fils se sectionnent , mais je m'en fichais.

Et, soudain les chaînes retenant les individus se rompirent laissant tomber tout aussi lourdement les prisonniers au sol.

Je venais de les libérer.

Je reculais de quelques pas, me disant qu'ils pouvaient s'en prendre à moi car ils demeuraient des tueurs.

" Quel idiot !" pensais-je.

Je me précipita vers l'un d'entre eux, STAN je crois, et lui retira ses énormes lunettes.

Je lui pris la main.

" C'est fini, lui dis-je. Relevez-vous et suivez-moi ".

Il semblait ne pas comprendre mais je l'aidais à se relever tout de même.

Je fis pareil pour les autres.

J'eu mal au cœur en retirant les lunettes d'ANNE, ses yeux étaient complètement abîmés et rougis par les nombreuses larmes qu'elle avait dû verser.

Je me dirigeais maintenant vers la porte entrebâillée.

Une personne était à terre, suite à la rupture des chaînes.

Mon cœur se serra, très fort.

Je reconnu directement ma mère.


La Justice de l'HommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant