C/Oikawa Tooru : dO yOU spEAk

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Ce n'était pas un jour comme les autres. Enfin si, ça l'était. C'est juste que j'avais envie de le dire histoire de... de... de... bref vous m'avez comprise ! Comprise "-e" parce que naturellement je suis une fille. Non une femme. Oui, une femme de 20 ans tout pile aujourd'hui même qui ne tardera pas à se rendre en cours à moins qu'elle continue ce monologue que personne n'écoute de toute façon. Assez parler à la troisième personne du singulier et place à (t/n) (t/p), c'est-à-dire moi !

Récemment j'habite en colocation avec mon poisson rouge dans un appartement de Paris au seizième et j'en suis à ma première année d'étude pour le métier d'écrivain. Mais le plus important à retenir c'est que mon voisin de l'étage au dessus, porte 15, s'appelle Hugo. Ah... Hugo... tu ne le sais pas mais j'ai craqué sur toi depuis que je suis rentrée à l'école...

Ce garçon, non... cet homme intellectuel, savant et poétique est actuellement dans ma classe et je suis actuellement à fond sur lui. Certes, physiquement il n'est pas très attirant mais... il me plaît légèrement. Beaucoup. Légèrement beaucoup. Voilà, il est huit heures quarante-six et je commence dans quatorze minutes, sachant qu'en prenant le métro le trajet dure dix minutes, il ne me reste plus qu'à... appeler pour leur dire que je suis malade.

Moitié en chemise, moitié en pyjama, je marche lentement jusqu'à mon lit douillet puis m'y laisse tomber tel un vulgaire sac à patates. Le visage enfouie dans mes coussins, je saisis mon portable posé sur la table de chevet et vous connaissez la suite.
Après tout c'est mon anniversaire, je me permets de prendre cette journée. À tout hasard c'est aussi le dernier jour avant les vacances alors c'est doublement la fête !

Comme prise d'une détermination inébranlable, je décide de me défouler en sortant faire quelques courses afin de remplir le réfrigérateur et pourquoi pas ma garde-robe.
Mes parents m'enverront sûrement de l'argent depuis l'Australie quant à mes amis... je n'en ai pas donc pas la peine de balayer le salon. Le programme étant établi, j'attache mes cheveux en une queue de cheval basse puis quitte l'appart et red mon "animal de compagnie".

En arrivant en plein milieu du couloir d'entrée je me retourne suite à l'appel de mon prénom.

- Hu... HUGO ?! Me suis-je surprise.

- Oui ? Réplique-t-il en consultant sa boîte aux lettres.

- T'es... t-t'es pas en cours ?

Son regard se rive aussitôt sur le mien, une étrange grimace à l'affiche.

- On commence à dix heures, m'annonce-t-il, d'ailleurs il est trop tôt pour toi si tu veux prendre les transports, m'indique-t-il gentiment.

- Ah bon ?! Ai-je pensé brusquement haut, Ah... ! Bon à... à plus tard ! Je... oui, je ne pourrai pas y aller par-parce-que c'est un événement... plutôt... particulier... me suis-je rattrapée, rongée par ma nervosité.

De nouveau, il me fixe à travers ses ses iris verts nuancés ensuite fait quelques pas dans ma direction et tend une main vers mon épaule qu'il caresse avec compassion.

- Toutes mes condoléances, (t/p), me présente-t-il en voyant ma mine désorientée.

- Euh...

Après s'être emparé de son courrier, il repart monter jusqu'à sa propriété me délaissant perplexe sur ses derniers mots.
Aurait-il mal interprété mon humeur ?

La fatigue se lisait peut-être sur mes traits... soit, il est temps de retrouver mon dynamisme car je m'apprête à dévaler toutes les rues de Paris. Je ne compte pas me limiter aux supérettes du coin, je dois également refaire mon armoire ! Quoi de mieux que du shopping pour satisfaire mes 20 ans.

Haikyū × ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant