Haikyū × Reader

✰ Bokuto Kotaro : enfantin

Il est dix huit heures trente, je viens d'arriver au poste de police saluant quelques figures amicales au passage. Je reprends du service.

En tant qu'agent de police, j'ai été mutée à Tokyo il y a seulement 2 jours donc je ne connais pas grand monde à part ceux qui m'ont accueillie et prise en charge le jour de ma venue. Quand j'étais encore au lycée, en première, j'avais changé d'établissement au milieu du deuxième trimestre et je me souviens de l'anxiété que j'avais éprouvée du fait de me retrouver toute seule et ne pas pouvoir me faire de nouveaux amis.

Aujourd'hui, je me revois à nouveau dans ce même cas.

Mais je n'ai plus peur. Je suis adulte, je vais me prendre en main et parler au plus de monde possible !

Il s'agit de mes futurs collègues alors c'est important qu'on fasse vite connaissance !

Je me hâte en direction des vestiaires, observant furtivement les bureaux des policiers qui se réunissaient déjà autour de la machine à café.

Je traverse en marche rapide le long couloir « à la western » et pousse la porte à ma gauche.

Un léger silence stagne dans l'air lorsque j'entre à l'intérieur, m'immobilisant volontairement face aux deux femmes qui se changeaient.

- Bonjour, fait l'une avec des lunettes, avant de me tourner le dos pour enfiler sa chemise.

- Bonjour ! Je suis Yachi Hitoka, se présente un petit gabarit en s'avançant vers moi pour me tendre la main.

Je lui serre la main et m'introduit à mon tour, souriant timidement.

- (t/n) (t/p). Ravie de vous rencontrer.

- T-tutoyons-nous ! Nous allons sûrement bosser ensemble un de ces quatre, m'incite-t-elle gentiment, je te laisse te changer.

Elle m'adresse un dernier sourire qui se veut encourageant et passe derrière mon dos afin d'empoigner la porte et rejoindre les autres.

- Bon courage, me lance l'autre jeune fille aux soyeux cheveux ébènes, m'ayant jeté un bref coup d'œil avant de sortir elle aussi.

- Merci... ! Ai-je répliqué en me tournant légèrement vers elle.

Puis la porte se ferme. Je me retrouve en solitaire dans ces vestiaires.

Je me dirige vers mon casier, l'ouvre et saisit mon gilet pare-balles que j'enfile directement, puis le nouvel uniforme que l'on m'a donné le jour de mon arrivée.

J'étais fin prête.

J'allais ouvrir la porte quand celle-ci m'afflige un violent courant d'air et sans que j'ai pu faire quelque chose ou dire quoi que ce soit, un homme que je ne connais pas s'est empressé de claquer la porte derrière lui tout en y restant coller, me résignant à ne plus quitter le lieu.

Son torse montait et descendait excessivement, tandis qu'il avait la bouche grande ouverte et un visage couvert d'un tapis de sueur.

- Ahh... Ah putain... !

Son regard se pose soudainement sur moi et un court silence planait dans l'atmosphère.

- Qu'est-que... ai-je commencé, qu'est-ce que vous faites... ?

- Euh... je fuis.

- Hein ?

Il amène son index devant sa bouche me faisant signe de me taire, toujours collé contre la porte.