Chapitre 3

170 12 12
                                    

Me voilà dans cet asile depuis 1 mois. Et dire que je voulais me faire un mèche turquoise, elle devra attendre. Les habits qu'ils m'ont donné font trop mal au yeux, je dois supporter le blanc des murs mais je dois en plus supporter celui de mes vêtements. Moi qui n'aime pas forcément les couleurs flash et clair et qui préfère les couleurs sombres. Pour l'instant je vais faire avec car en effet, je comptais m'échappais. Il n'était pas question que je reste avec ces réels fou.

Les portes s'ouvrit m'avertissant qu'il était 8h, mais je préfère rester 5 minutes de plus dans ma cellules. Connaissant mes habitude, une infirmière vint me prévenir que le réfectoire ouvrirait dans 5 minutes. J'arrêtais mon activité et sorti de ma cellule en me dirigeant vers le réfectoire. Arrivée là-bas, je pris mon petit déjeuner et alla à ma place. J'étais toute seule car je n'aimais pas vraiment socialiser.

Après les activités étaient disponibles. Je profite de ne pas être inscrite à une activité pour regarder la ronde des gardes. Ils gardaient la seule porte de sortie et il y en avaient toujours un.

Quand 17h30 sonna, je me mis sur le chemin de ma cellule et commença à élaborer un plan d'échappatoire mais cela risque de me prendre beaucoup de temps.

Les journées dans l'asile était extrêmement longues, je passais mon temps à dessiner et à élaborer mon plan dans ma cellule. Quelques fois je sortais de ma cellule pour aller voir et parler à plusieurs schizophrène avec qui je m'entendait bien. Leurs troubles étaient identiques à celui de Mathieu, les personnalités multiples. Mon plan avancer un peu plus chaque jour.

*4 mois plus tard*

Ça va faire 4 mois que je suis ici, c'est hyper long mais c'est aussi le temps qu'il m'a fallu pour mettre en place mon plan et finalement le mettre à exécution aujourd'hui si tout va bien. Sachant qu'il est assez complexe et que chaque seconde compte, j'espère vraiment qu'il fonctionnera. J'ai demandée à mes amis de m'aider et bien sûr en contre partis, ils s'échapperont aussi.

Une infirmière m'ouvra la porte, me laissant deviner qu'il était 19h30. Je me dirigea donc  le réfectoire pour aller manger. Arrivée là-bas, je m'installa avec mes amis. Je commença à manger en parlant de notre plan en même temps. Mais pour plus de sécurité quand l'un de nous voient un garde, il tousse et dérive sur un autre sujet pour pas que l'on se fasse repérer.

Quand 20h sonna, on se lève puis assomme  les quelques gardes qui étaient près de nous et on demande à tout le monde de nous aider à s'échapper.

Nico- Mais qu'est-ce que l'on va faire si notre plan marche pas ?

Mike- On se fera mettre en quarantaine ?

[t/n]- Non ! Mon plan marchera je vous l'assure !

Nous continuons à parler, et nous dirigeâmes vers nos cellules dans le plus grand calme. Nous restions proche des gardes, et, arrivés à nos cellules nous assommons les gardes.

[t/n]- TOUS !!! VENEZ AVEC NOUS POUR NOTRE LIBERTÉ  !!!!

Tous- OUAI !!!!!

J'étais assez surprise que tout le monde veulent bien me suivre, mais j'étais heureuse. On était au moins 200, malheureusement le combat contre plusieurs d'entre eux se sont fait avoir mais nous continuons quand même à avancer. Nous descendions les escaliers jusqu'au premier étage, nous avons réussi à embarquer d'autre personne dans notre évasion. Nous continuons d'avancer, nous étions à 50 personnes maintenant. Nous arrivons moyennement vite au rez-de-chaussée, il y avait énormément de garde et de renfort venus nous arrêter. Les gardes étaient une soixantaine. On se regarde puis fonce dans le tas. Notre bataille contre les gardes est rude.

Je me retourne subitement et me fais plaquer au sol puis étrangler par un garde. J'ai de plus en plus de mal à respirer et j'ai une énorme douleur à la gorge. Je pense immédiatement que c'est la fin pour moi. Je jette de rapide coup d'œil sur les côtés et vois mes amis se faire maîtriser les uns après les autres. Les mains du garde me sert encore plus fort autour de ma gorge. Ma vue se trouble, je commence à perdre connaissance puis....

Trou noir !

Mon PandaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant