On oublie pas

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*LE COMBAT D'UNE MÈRE*

*BY RITHA JOSIANE*

*CHAPITRE 12*

cachée derrière mon arbre, j'essayais de contrôler ma respiration, quand j'entendis une voix qui m'étais familière. Je tourna alors la tête en direction de David qui me faisait non de la tête parce qu'il avait bien vu que je voulais sortir de ma cachette. J'étais sûre de ce que j'entendais, cette voix je la connaissais. Je pencha un peu ma tête et bien sûr je ne m'étais pas trompée c'était elle. Je sorti doucement pour ne pas les effrayer

-Léa ?!?

Malgré ça ils sur sautèrent

-Eve... Évelyne !!!

On se jetta l'une dans les bras de l'autre !! L'émotion était au comble, David rassuré sorti de sa cachette suivi de Viviane

-Léa mais que fais tu ici?! Oh je suis trop contente de te voir.

On alla s'asseoir, elle était avec deux autres infirmiers et des enfants d'à peu près huit ans. Elle me raconta son aventure, comment ils ont échappé aux rebelles qui avaient incendié le dispensaire !!

-Et ta famille?! Et Joseph?!

À l'entente de son nom les larmes me montèrent aux yeux. Je voulais parler mais aucun mots ne sortaient de ma bouche

-Il n'est plus!!!

Dit David dans presque un étouffement. Elle le regarda avec de gros yeux, j'avais oublié de préciser qu'ils étaient amoureux. Je ne voulais même pas imaginer comment elle se sentait en son fort intérieur. Je mis la main dans ma poche et je lui tendis le chapelet qu'il portait à son cou.

-Je suis sûre qu'il aurait aimé que tu l'aies

Elle prit le chapelet sans dire un seul mot et me prit dans ses bras en pleurant, je ne pu retenir mes larmes aussi. Après toutes ces émotions on se remit en route on devait passer la frontière le plus vite possible.

_Trois jours plutard_

Cela va faire trois nuits qu'on est dans la forêt à fuir les rebelles, à manger tout ce qu'on trouvait, Viviane était tombée malade elle allait vraiment mal, elle avait chope la malaria.. On venait tout juste de s'arrêter après une longue journée de marche.

-S'il te plaît tiens bon, on est presque arrivée à la frontière !!

-Non laissez moi ici, je vous retarde

-Jamais tu es ma sœur, je ne t'abandonnerai pour rien au monde. Allez debout s'il te plait

Léa s'approcha de nous pour la toucher!!! Ensuite elle m'amena à l'ecart

-Sérieux elle ne va pas bien, je crois que c'est la malaria

-Je sais mais je ne peux pas l'abandonner, c'est a sœur, ma seule famille

-T'inquiète la frontière n'est plus loin, elle va s'en sortir. Je vais chercher de quoi la soigner.

Elle s'eloigna un peu pour chercher de l'herbe. Je retourna à son chevet posa sa tête sur mes cuisses quand David vint vers moi

-Princesse ça va?!

-Oui ne t'inquiete pas. J'ai peur pour ma sœur j'ai un très mauvais pressentiment.

-Non non on va s'en sortir.

Pendant qu'on discutait Léa revint avec l'un des infirmiers pour soigner Viviane. Les enfants étaient assis ensembles ils etaient trois les pauvres ils avaient maigri comme pas possible et dire que leur parents sont peut être déjà morts la vie est vraiment cruelle quand elle le veut. Vivi allait mieux grâce aux soins de Léa.

-On va rester dormir ici et demain très tôt on reprend la route.

Je ne sais pas mais j'avais un très mauvais pressentiment mais j'étais trop fatiguée pour réfléchir.

*Dans la peau de Viviane*

Pour une fois que c'est moi qui raconte l'histoire.
Bon je me sentais un peu mieux, mais j'avais tellement froid et faim mais je ne voulais le dire à personne ma sœur avait tellement maigri et c'est un miracle si elle allait toujours bien avec son bébé. Mais je m'endormi tellement fatiguée par tout ça.
Mon sommeil dura à peine, je me réveilla car je sentais une présence, quelqu'un qui m'observait. J'ouvris mes yeux peu à peu en recevant la lumière du jour en plein face, lorsque ma vision fut assez nette, je sursauta à la vu de tous hommes avec des armes, c'était les rebelles ma première pensée fut de chercher ma sœur, elle était agenou les mains sur la tête avec des machettes pointée sur leur cou, les autres étaient comme ça même les enfants, une larme roula sur les joues en voyant ma sœur pleurer

-DEBOUT CAFARD

La voix fut si forte que mon cœur fit un bon dans ma poitrine. C'était l'un des rebelles. L'un des rebelles tenait une arme et les autres des machettes et là je compris que c'était lui le chef

Chef: toi et toi relevez la!!!!

Deux hommes vinrent me relever avec brutalité le chef s'approcha de moi et me gifla

Chef:Écoute moi sale gamine tu vas faire ce que je te demande sinon tes amis vont mourir découpés en rondelles.

Il dit cela dans un ton menaçant que j'en eus des frissons dans le dos.

Chef: COUCHE TOI!!!!

J'étais figée devant lui toute tremblante, mon corps ne répondait pas.. Il md regardait les yeux pleins de rage et pan pan, deux coups de feu venaient de retentir dans toute la forêt, j'entendis Léa crier, je retourna ma tête et.....

*A SUIVRE*

PS: Waaaa je sais que vous m'en voulez de ouf j'ai même reçu des menaces en inbox 😂, mais plus sérieusement je suis désolée l'inspiration n'est plus au rdv.

LE COMBAT D'UNE MÈREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant