IV

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Elle est restée encore assise de longues minutes, douce étrangère à la peau couleur de marbre, son regard plongeant de son livre à mes yeux dans un va et vient incessant. Puis elle a lentement terminé de déguster sa part de cheesecake à l'aide d'une cuillère brillant de propreté. Enfin elle s'est levée, dévoilant à l'ensemble du café sa petite taille et sa morphologie en sablier. Je la trouvais d'autant plus attirante le corps ainsi déployé et je n'avais qu'une envie : la rejoindre pour la prendre dans mes bras, attirer mes lèvres contre les siennes dans un baiser empli de douceur. Je voulais lui dire qu'elle était magnifique, que sa beauté n'égalait pas la douceur qui se dégageait de sa personne, que chacun de ses mouvements gracieux attirait mon regard comme un aimant. Je voulais lui dire que c'était elle que j'aimais, avec elle que je voulais passer le reste de ma vie. Je voulais lui dire que je l'aimais et que je ne la quitterai jamais, qu'elle était mon âme sœur, celle que j'attendais depuis toujours.

et elle souriaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant