Chapitre 6

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Evidemment, mes camarades ne vont pas m'aider au contraire. Avec les sélections un adversaire en moins c'est toujours une chance en plus. Je dois tout donner, me concentrer. Etre la meilleur, être celle que mes parents voulaient que je sois.

J'ai un jour pour rattraper quatre jours. Je suis confiante. Je n'ai pas peur de l'échec. Je crois que mes parents sont morts. Si j'échoue, personne ne m'attend. Si jamais je ne pouvais pas réussir le challenge, jamais il ne me l'aurait imposé. Je sais que je fais parti des meilleur, j'en suis certaine. Ce n'est pas pour cela que je n'ai pas peur.

La Peur. Il y a deux Peur. La peur, sentiment d'angoisse éprouvé dans certaines situations en présence d'un danger réel ou supposé.
Ou alors l'appréhension et la crainte, qui poussent à fuir ou éviter la situation.

J'appréhende beaucoup, je crains également mais en aucun cas je ne vais fuir. Je dois faire face aux situations difficile.

-Je veux des groupes de cinq et un de quatre. Vous vous entraînerez à chaque activité. 10 avec moi. Alors, tu es bien en retard sur le programme. Sur ces quatre jours on à aborder les quatre points capitaux. Quelle est la dernière chose dont tu te rappelles de l'entraînement ?

-Je me souviens que je courais, puis d'un coup une lumière blanche ma aveuglé. Puis j'ai senti une piqure.

-Oui c'était l'entrainement de rêve.

-Oui c'est ça. Je travaillais ma concentration non ?

-Oui, tu devais courir le plus longtemps possible tout en restant centré sur ton but, quitte à oublier, te perdre dans ta course.

-Je confirme que je me suis perdue, je ne savais plus pourquoi je courais, je savais seulement que je devais le faire.

-C'est parfait. Alors aujourd'hui va être une journée intense. Douze heures non-stop. Trois heures par point capitaux. Premièrement on a travaillé le lancer de couteau, ensuite nous avons abordée la souffrance mentale, les méthodes de persuasions puis on a commencé le combat dans les rêves.

-On commence quand ?

J'ai deux souvenir qui me reviennent en mémoire. Le premier c'est lorsque ma mère me disait toujours que j'étais un danger ambulant. Dès que j'essayais de visé, je ratais. De nombreux bibelots de ma mère ou encore ma grand-mère ont été cassé par mes soins.

Le second. Je me suis souvenu pourquoi je courais. Je ne me posais plus la question. Je mettais dis que les somnifères m'avaient surement fait délirer ou quelque chose de la sorte. J'ai encore de nombreuse questions mais rien n'est perdu. Apparemment il suffit que je sois confrontée directement à une certaine situation pour m'en souvenir. C'est comme si mon instinct de survie faisait remonter mes souvenirs afin de m'éviter tout problème.

-J'aime ton enthousiasme. Pour commencer tu dois connaître l'histoire du lancer de couteau.

Je m'attendais à tout sauf à ça. J'avais apparemment oublié que l'histoire des arts de l'armement nous permettais de mieux combattre !

Avis?
#Moi

Amnésie (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant