Chapitre 7

11 3 0
                                    

-J’aime ton enthousiasme. Pour commencer tu dois connaître l’histoire du lancer de couteau.

Je m’attendais à tout sauf à ça. J’avais apparemment oublié que l’histoire des arts de l’armement nous permettais de mieux combattre !

-L'origine du lancer de couteaux provient du bois jeté qui a été utilisé comme une arme dans les batailles et comme outil pour la chasse ce qui remonte à environ 6000 ans avant J-C. Après l'introduction du fer, le bois à progressivement été remplacé par le fer ce qui à donner naissance au couteau de lancer.
Il est généralement fabriqué en acier inoxydable et son émouture prononcée lui confère un pouvoir de pénétration exceptionnel, non seulement dans l’air mais aussi dans les bois les plus durs. Sa pointe très fine est destinée à compenser sa stabilité aléatoire pendant le jet.
Il est équipé d’une lame asymétrique et bombée caractéristique. Sa conception est étudiée afin que sa pointe, très solide, ne se détériore pas, même après de multiples usages.

-Nos ingénieurs semble avoir passé plusieurs nuits sur ces lames. Elles sont tellement belles. Tellement coupante. Tout semble tout calculer, le moindre trait.

Je passe mon doigt sur la tranche de la lame et me coupe.

-Effectivement nos ingénieurs ont tenté de nous rendre la tâche plus facile. Un lancer peut faire de gros dégâts. Il suffit d’effleurer notre adversaire pour en faire couler son sang. Tu vois la beauté de la lame, et c’est ce qu’il faut. Tu dois avoir confiance en elle comme si elle était vivante. Dis-toi que c’est le prolongement de ton bras. Le couteau et ton regard ne doivent faire qu’un. Tu viens de tester la lame sur ton doigt maintenant tu saignes, mais c’est parfait. Quand tu prends une arme il faut la tester, la sentir. En tant qu’Elite, tu vas apprendre à manier les armes. Tu vas apprendre à ne faire qu’un avec tes armes. Je radote mais ne faire qu’un avec est très important. Ton arme te protège.

-Je comprends, comment dois-je tenir mon bras ?

-Je veux d’abord voire comment tu te débrouille.

- D’accord

-Pour cela on va avoir besoin d’aide. Numéro treize au mur.

L’entraîneur me regarde avec insistance. Je ne comprends pas. J’ai peur de comprendre. Cette fois c’est la peur, le sentiment d’angoisse éprouvé dans certaine situation.

-Met toi en place. Je veux voir de quoi tu es capable. N’oublie pas si tu te loupes ou que tu l’effleures, treize sera mort ou blessé.

Elle s’approche de moi et me souffle dans l’oreille : c’est un de nos meilleurs éléments, si jamais, tu échoues et le touche alors notre peuple auras une chance en moins et non négligeable contre les Horgons.

Je dois tirer sur le treize ?

Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas tirer sur le meilleur élément. Jamais je n’aurais pensé que je m’entraînerais sur une vraie cible. Ce n’est pas possible. Qu’importe la personne sur qui je tire. Je peux la tuer. Je ne suis pas prête à ça. Je suis sensé apprendre à tuer au cours de mon entraînement. C’est encore trop tôt. Je n’ai pas assez d’expérience. Je n’ai même aucune expérience. Je me souviens à peine de mon dernier entraînement. Je n’ai jamais tenu de couteau et maintenant je suis sensé tiré sur une personne de mon camp ?
                                                                                                                                                    

Avis?
#Moi

Amnésie (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant