Chapitre 8

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Je n’ai même aucune expérience. Je me souviens à peine de mon dernier entraînement. Je n’ai jamais tenu de couteau et maintenant je suis sensé tiré sur une personne de mon camp ?

-J’ai dit met toi en place. Treize en place, et vite.

Il met du temps à se mettre en place. Cela m’arrange. Je reprends mon souffle. Je reprends le contrôle de mes membres. Un à un. Premièrement la respiration. Ensuite je contrôle ma transpiration, aucune goute de sueur ou d’odeur ne peux apparaitre. Je ne dois pas baisser ma vigilance. Je dois me contrôler, ne pas perdre pied. Si je suis ici, à l’Institut c’est pour une raison. J’ai un devoir et je ne dois pas le perdre de vu.

-Si tu as peur dis le se sera plus simple pour tout le monde.

- Oui effectivement j’ai peur, je n’ai pas vraiment envie de mourir. Elle n’a jamais touché un couteau et vous lui demander de me viser.

-Je suis volontaire, on ne va pas perdre de temps avec des mauviettes.

-Je ne suis p…

-Treize, laisse la place à seize.

Je ne m’attendais pas à ça. C’est la meilleure d’entre nous tous. Je ne peux pas rater. Sinon. Sinon j’échoue à la promesse faite à toute ma population. Je sais parfaitement que c’est La personne La plus importante. La personne qui pourra tous nous aider. A la pensé que je puisse le tuer mon cœur s’emballe. Je sens mes mains qui deviennent moites. Mon dos commence à perler.

Je tente de reprendre le contrôle de mon corps. C’est sans résultats.

Je sens de nombreux regard se poser sur moi. 20 personnes attendent que je fasse un geste. Que je prenne un couteau et me mette en place. Je ne suis pas prête.

-C’est quand tu veux, mais tu à trois autre notions à travailler ne prend pas trop ton temps. Je pourrai perdre patience et te faire renvoyer sur le champ.

Je m’avance lentement mais surement vers le set de tire. Je prends un couteau. Observe la forme de la lame. La touche, l’effleure. Je sens également la lame. Ce geste a été totalement naturel.

Je respire. Une voix. J’entends une voix mais elle semble différente de celle dont j’ai l’habitude. C’est surement le stress.


-Respire. Tu peux le faire, et le sais parfaitement bien

Je regarde autour de moi, je regarde seize, ces lèvres ne sont pas en mouvement.

-Allez concentre toi bien sur ta cible. Ton couteau n’est que le prolongement de ton bras. Tu regardes vise et tire.

- Je vais rater, je n’ai jamais su viser.

- Je sais que tu vas réussir dix, j’ai confiance en toi. Tu ne vas pas me toucher. Lance maintenant.

- J’ai peur.

- Je sais, vise et tire.

Je fais ce que la voix m’ordonne. Je me mets en position. Je vise. Du moins je tente de viser. Je respire. Je sens le couteau. Je visualise sa trajectoire. Ramène mon bras vers l’avant. Ne fois au niveau de mes yeux je le lâche et il s’enfonce dans l…
                                                                          

Avis?
#Moi



Amnésie (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant