Le Sang Sur La Neige

17. DÉBUT DES HOSTILITÉS

Les jours passaient et ce ressemblaient. Mon quotidien depuis mon arrivé à Séoul était constitué d'un véritable parcours du combattant constant pour éviter Mark pendant les heures de cours, des courses d'escalier puérile mais tellement drôle avec Jackon et des incessantes séance de shopping et de relooking de Yoon. C'était très étrange cependant car les premières semaines avaient été assez éprouvante, puis soudain il n'y avait plus rien eu. Je n'avais toujours pas vu ma famille, je ne savais toujours rien. 

De même, la requête de Mark ne cessait de me tourmenter. J'hésitais, c'était de la folie, je ne savais rien de lui, je ne le connaissais pas ! Ni lui d'ailleurs. Je n'étais pas un garde du corps et bien que je devenais meilleurs à chaque entrainement ce n'était pas du tout réaliste comme demande. J'avais la terrible sensation que tout devenait compliqué ou que je compliquais tout en réfléchissant trop. Mais que pourrais-je bien faire ? et même lui que voulait-il faire pour sauver sa mère ? Alors que j'étais perdu dans mes réflexions, sans prendre trop garde à mon environnement, je fus interrompu lorsque je me cognais la tête contre une porte ouverte. Aie pensais-je fortement me frottant le front et maudissant celui qui avait laissé la porte ouverte. Agacé et harassé je décidais de monter sur le toit prendre l'air au calme. Plus je montais plus les étages devenaient silencieux. Une fois sur le toit je pris une grande inspiration et goûtais enfin la paix que je désirais pour retrouver un peu mes esprits. C'est alors que mon téléphone sonna.

- Allô ? 

- Bonjour Mademoiselle, je suis le secrétaire de Monsieur Park, je vous téléphone pour vous annoncer que vous avez rendez-vous avec votre famille ce Vendredi. Je viendrais vous chercher à 19h très exactement et je vous reconduirais le soir moi-même. 

- D'accord.

- Vous n'avez pas de question ? 

- Non...

- Je vous ferai parvenir votre tenu le jour J. 

- Hmm...

-Et bien si vous n'avez pas de question, au revoir.

- Oui au revoir...

Et bien à quoi devais-je m'attendre...Je ne suis rien qu'une parente à laquelle ont donne des ordres hein...Attendez voir un peu ce qui va ce passer Vendredi, je ne suis pas de ceux que l'on manipule comme des marionnettes et qui obéissent en baissant le nez.  Je soupirais en éteignant mon téléphone lorsque me retournant je vis Mark débarquer de l'escalier. Nous nous regardâmes un moment. Aucun de nous ne savaient comment réagir. Je fini par lui demander.

- Tu as entendu ? dis-je d'un ton neutre.

- Oui, fit-il. Je viens aussi ...

- Ah..., répondis-je simplement. 

Un gros blanc s'installa entre nous. Je n'osais pas le regarder dans les yeux, je me sentais un peu étrange, peut-être une sorte de compassion. Alors qu'il tournait les talons pour partir, je lui dis finalement:

- Tu sais j'ai réfléchis à ce que tu m'as dit...Je ne sais pas grand chose, et...ça semble sérieux. Pourquoi tu me demande ? Je ne suis pas de taille à protéger quelqu'un ...

- Tu sais pouvoir faire confiance à ses proches est difficile. Tu vas sans doute trouver ça ridicule...Mais je pense qu'au fond on ne ce déteste pas et je sens que je peux te faire confiance. Nous sommes juste très différent et il faudrait que nous arrivions à trouver un terrain d'entente pour que nous puissions avoir des relations plus facile. Nous sommes têtus tout les deux, orgueilleux et susceptible et sans doute égoïste, ce n'est pas facile de réussir à s'entendre mais en mettant tout cela de côté...J'avais pensé que tu pourrais me venir en aide.