Chapitre 17 : Billie Jean

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Point de vue d'Emmy :

J'ouvre lentement les yeux, pour cause de l'intense lumière blanche de la pièce.
Ma gorge est un peu sèche, mais c'est supportable.

La porte s'ouvre soudainement et une infirmière vient à ma rencontre avec le sourire.

"Mademoiselle, comment vous sentez-vous?" Me demande-t-elle.

"Bien, j'ai un peu soif."

"Je vous apporte un verre d'eau tout de suite." Me souriait-elle en sortant de la chambre.

Elle sort de la chambre et me laisse seule. Je tourne la tête vers le réveille sur la table de chevet et vois qu'il est neuf heure et demi.
Michael ne devrait pas tarder.

La porte s'ouvre sur l'infirmière, qui s'approche de moi en faisant attention de ne pas renverser le verre.

"Merci beaucoup madame." La remerciai-je.

"Je vous en prie." Me sourit-elle.

Trois coups résonnent contre la porte, me faisant sursauter.

"Entrez!" Indiquai-je.

La porte s'ouvre sur Steven, un bouquet de roses blanches à la main.

"Hey." Me salut-il.

"Hey." Répondis-je.

"Comment ça va? T'as subi un sacré truc dis donc." Dit-il s'asseyant sur le bord de mon lit.

"Oui, ça va mieux maintenant merci." Souris-je.

"Comment ça se fait que ton prince charmant soit pas là hein?" Me sourit-il sarcastiquement.

"Je ne sais pas, il ne devrait pas tarder." Songeai-je.

"Bien sûr, tu ne regardes pas la télé toi." Rigole-t-il.

"Euh, non, pourquoi?"

"Ton gentil Michael, se tape une jolie brune dans ton dos." Me sourit-il.

"J't'en prie, dis-moi que c'est faux, s'il te plaît?" Demandai-je les larmes aux yeux.

"J'aimerais bien ma belle, j'aime pas te voir pleurer." Me dit-il en me caressant les cheveux. "Mais les hommes aussi célèbre ne s'attardent pas sur les femmes."

"Non, c'est pas possible." Commençai-je à pleurer.

"Écoute Emmy..."

"Sors s'il te plaît."

"Mais...."

"Sors! S'il te plaît!" Dis-je plus rageusement.

"Ok...ok." Cède-t-il.

Il sort directement de la pièce et me laisse seule. Je commence à pleurer silencieusement, non, ce n'est pas possible, je ne peux pas être aussi naïve.
J'appuie sur un bouton, et attends l'infirmière.

Après quelques instants, elle entre dans la pièce et vient vers moi.

"Qu'est-ce qui se passe mademoiselle?" Me demande-t-elle en voyant que je pleure.

"Madame, est-ce je peux vous demander quelque chose?"

"Bien sûr, dite-moi tout."

"Est-ce vous pouvez, ne laissez personne entrer ici s'il vous plaît?"

"Très bien, comme vous voudrez."

"Et juste, puis-je téléphoner s'il vous plaît?"

"Oui, je vais m'arranger pour vous trouver ça, je reviens."

"Merci." Soufflai-je.

Elle sort de la pièce, et me laisse de nouveau seule. Je dois me reprendre, je dois être solide.

[...]

"Merci beaucoup madame, vous me sauvez la vie."

"Je vous en prie." Me sourit-elle.

Je commence à composer le numéro de Michael, espérant de tout mon cœur qu'il réponde, parce que j'ai besoin d'explications, parce qu'il est dix heure trente-quatre, et monsieur n'est toujours pas là, c'est vrai, tout devient logique.

Je tombe malheureusement sur sa messagerie, et je ne vais pas me gêner pour laisser un message.

"Salut Michael." Dis-je la voix larmoyante. "Je suis encore à l'hôpital, à attendre....j'ai vu que tu n'étais pas venu....eh bien inutile de venir t'expliquer, Steven m'a tout dit, amuse toi bien."

Je fini par raccrocher, les larmes coulantes sur mes joues. J'avais un doute au début, mais en voyant qu'il n'est pas venu aujourd'hui, malgré sa promesse, je suis dégoûtée.

15h56:

J'entends des bruits à l'extérieur de la chambre, qui me réveille. On dirait des voix, qui parlent fort.

"Monsieur non, vous ne pouvez pas entrer." Dit la voix de mon infirmière.

"Et sous demande de qui?" S'exclame la voix de Michael. Je me redresse à l'entente de cette voix, que fait Michael ici?

"Sous sa demande à elle." Lui répond-t-elle.

"Évidemment, qu'est-ce que j'imaginais, je vous en prie, je dois absolument lui parler, elle s'est faite manipuler et elle ignore des vérités que je dois absolument lui dire."

"Je ne peux pas, je suis désolée, elle m'a dit de ne laisser entrer personne."

"Demandez lui, s'il vous plaît, cette fille est toute ma vie."

"Je vais lui demander, mais vous, vous restez là."

"Promis."

La porte de ma chambre s'ouvre, et l'infirmière vient vers moi.

"Mademoiselle il y a...."

"Monsieur Jackson veut savoir s'il peut entrer pour me parler? Je vois, excellente question, à votre avis je devrais?"

"À mon avis cet homme vous aime comme les hommes aiment leurs égos."

"C'est à dire, beaucoup." Dit-on en même temps."

On éclate de rire, mais j'essaye de reprendre mon sérieux. Je devrais peut-être lui laisser une chance de s'expliquer, mais je ne sais pas si je suis prête maintenant.

I'll Be There 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant