Une permission ~ Antoine Griezmann

4 ~ Arman

- A TABLE ! cria Paul.

Je me joins à lui pour gagner la grande-salle. Paul me demande gentiment de m'assoir à côté de lui. Le comptoir pour la nourriture est en libre service, je prends de la salade, un avocat, trois tomates, une pomme, un tiers de concombre... je mélange le tout en morceaux dans mon assiette, ajoute un peu de sel et d'huile d'olive. Ensuite je m'assois à côté de Paul, en face d'Hugo et non loin d'Antoine, si je me trompe pas. Paul me regarde préparer ma salade.

- Je sais que les Lloris sont bizarres, mais à ce point ? s'exclama Paul.
- Pourquoi ? s'étonne Hugo en même temps que moi.
- Je veux bien qu'on mette de l'avocat dans une salade, des tomates, du concombre, mais de la pomme ?! L'appel de la nourriture a détraqué ton cerveaux ? demande-t-il.
- Non, mais la pomme apporte un côté acidulé à la salade et ça, c'est trop bon ! répondis-je. Tu veux goûter ?
- Pourquoi pas... Mais ça ne détrônera pas mon poulet !

Paul et Antoine goûtèrent ma salade composée et aimèrent. J'ai aussi du leur donner la recette sinon Paul menaçait de me piquer mon assiette et de ne jamais me la rendre... Attention, la nourriture c'est aussi sacré que le sommeil !
J'ai quand même réussi à manger mon assiette ! Youpi ! Ensuite, ils tentent de me soutirer des informations sur les prochains entraînements...

- Alors à la prochaine séance on fait quoi ? demande Paul.
- Ah, secret ! répondis-je mystérieusement.
- Dis moi et je te donne... euh... continua Paul.
- Sinon, je révèle à tous un dossier sur toi Kath, avertis mon frère.
- Hugo, tu fais ça, un je me venge en en révélant un sur toi et deux suivant lequel tu balances, je te tue... prévins-je.
Antoine entra à son tour dans le jeu pour me faire craquer.
- Sinon, je peux demander à Letizia un dossier sur toi, et tu n'en as aucun sur moi...
- Tu veux jouer à ça ? interrogeais-je.

Il se leva et parti voir Letizia. Je la vis lui chuchoter quelques mots à l'oreille... Je sais que Letizia sait deux trois trucs sur moi, mais rien de compromettant... Antoine hoche la tête envers Letizia et prend une grande inspiration pour lancer l'info qu'il vient de récolter contre moi... Soudain, je cours vers lui, l'attrape et continue de courir vers l'extérieur du château. Arrivée à la piscine, je le jette à l'eau. L'air faussement fâché, Letizia me pousse à l'eau aussi. Je me retrouve dans la piscine aux côtés d'Antoine. Les autres arrivent pour voir la scène. Paul n'a pas le temps de ralentir, il percute Hugo et tombent tous les deux à la renverse dans la piscine sous les rires des autres joueurs et du staff. Je m'approche du bord :

- Letizia ! Tu peux m'aider s'il te plaît ?
- Nan, j'te fais pas assez confiance ! répondit elle en riant.
Je me débrouille toute seule pour sortir et lui fais un gros câlin sous le regard incrédule des trois autres encore dans l'eau...
- LLORIS ! JE SUIS TOUTE MOUILLÉE MAINTENANT ! s'écria Leti.
- Tu n'avais qu'à pas me mettre à l'eau ! En plus mon t-shirt est blanc !
Et mes sous-vêtements, noirs, pensais-je... Hugo qui était sorti m'observa à la dérobée.
- Je sais que tu mate frangin ! lui signalais-je.
- Mais c'est qu'il y en a du muscles la dessous ! dit il en me chatouillant le ventre. J'admire cette sculpture, c'est différent !

- Et sinon, tu as des enfants, un copain...? s'enquit Paul.

- Allo Hugo ? demandai-je dans le téléphone satellite.
- KATH ? Je suis tellement content de t'avoir au téléphone !
- Comment vas-tu le frangin ?
- Bien, mais tu me manque...
- Et tes filles ?
- Marine fatigue un peu, et Anna-Rose est un ange et Giuliana complique toutes les tâches possible à sa mère. Mais toi, comment tu vas ?
- Bien, t'inquiète pas. Tout va bien.
- Tu rentres dans combien de temps en France ?
- Cinq à six mois. Et les appels vont être mois fréquents, on est dans une zone plus dangereuse et le réseau passe mois bien.
- Oui, je comprends. Je vais devoir te laisser, j'ai entrainement. Je t'aime !
- Je t'aime aussi !
Je coupe la conversation et passe le téléphone à Kate qui voulait téléphoner elle aussi.
Je me rééquipe pour un tour de garde et par dans le village à côté duquel on est basé. Là je trouve un petit garçon, environs sept ans, seul et blessé.
- Eh, où est ta famille ? lui demandai-je en persan.
- Ils ont disparu, me répondit-il les larmes aux yeux.
- Veux-tu bien me montrer où tu habite ?
Il m'amena à sa maison pleine de troupes dû aux balles qui ont traversé les murs, à l'intérieur, ses parents étaient étendus sur le sol, dans la minuscule  unique chambre derrière, une petite fille dans le même état, probablement sa sœur.
- Tu as encore de la famille ici ?
- Non.
- Viens avec moi, je vais t'emmener en sécurité.
Je le prends dans mes bras et rentre au camps. Ensuite dès que je revenais au camps il était toujours avec moi, comme une mère de substitution.

- Katherine ? Katherine ! Ça va ? demanda Paul, ce qui me fit sortir de mon flash-back.
- Oui oui t'inquiète pas. Euh... donc pour répondre à ta question, je n'ai ni l'un ni l'autre. Mais je vais peut-être avoir un fils.
Je vis Hugo se retourner vers moi avec des yeux de hibou étonné, ses yeux alternants entre mon ventre et mes propres yeux.
- Quoi, tu es enceinte ? s'exclama mon frère.
- Tu viens de te séparer de ton copain ? continua Paul.
Tout le monde nous regardait... Je me sentie à la fois gênée et à la fois pas du tout.
- Hola, on se calme ! Non Hugo je ne suis pas enceinte ! Et non Paul je ne viens pas de me faire larguer, car c'est moi qui largue et puis de toute façon je n'avais pas de copain non plus. Non, je viens d'entamer un procédure d'adoption pour un petit qui a perdu sa famille, lorsque je l'ai ramené au camps pour le soigner il m'a ris pour sa mère de substitution. Mais pour commencer la procédure il fallait que je rentre en France. Ca c'est passé juste après le dernier appel Hugo. Je suis partie faire un tour de contrôle et j'ai rencontré Arman. Il n'y avait que Kate au courant. Mais il fallait bien que je t'en parle un jour.
- Ah, tu m'a fais peur ! Mais tu compte annoncer ça comment aux parents ?
- Je ne sais pas, avouai-je.
Mes parents ont très mal prit le fait que j'entre dans l'armée. Pour eux, l'armée est un milieu exclusivement masculin. Si ils apprennent que j'ai un fils adopté, et pas de mari (car pour eux il faut aussi que je sois mariée pour avoir un enfant), je crois bien qu'ils se détourneraient de moi...

/!\ Papa et Maman Lloris sont en réalité très ouvert d'esprit  alors s'il-vous-plait respectez les, j'ai pris la décision de les rendre intolérant sur des sujets comme ça pour l'histoire et seulement pour l'histoire !

Re salut mon p'tit pote de wattpad !

Deuxième chapitre aujourd'hui ! Je pense que le prochain pourra être en ligne pour Mardi (🇫🇷-🇧🇪)
La suite... au prochain chapitre 😉