Une permission ~ Antoine Griezmann

9 ~ Crash

On survolait le sud de la France quand une détonation retenti vers l'arrière de l'hélico, ce qui fais vriller violemment l'engin.
Je ne pensais pas qu'ils s'attaquerait à nous en-dehors de leur terrain de jeu. La chaleur monte en température et j'entends Kate crier MAIDER MAIDER dans la radio.

Point de vu d'Hugo

Nous sommes de repos aujourd'hui. Letizia nous laisse tranquille et son père aussi, ça fait du bien. Certain en on profité pour sortir de Clairefontaine. J'ai préféré rester ici, je dois récupérer ma sœur à la base militaire de Paris en fin d'après midi. Mon téléphone vibre, numéro inconnu.

- Allo M. LLORIS ?
- Oui c'est bien moi, qui est-ce ?
- Le Général SCOTT, le superviseur du Major LLORIS.
- Il y un problème ?
- Pouvez-vous vous rendre à l'hôpital Hôtel-de-Dieu de Paris s'il-vous-plait. On y transfert votre sœur.
- Tout de suite. Je me charge de prévenir ma famille si vous voulez.
- Merci.
Je raccroche, attrape une veste et descends les escaliers en coup de vent.
- Lloris, ça va ? m'appelle un de mes coéquipiers resté à Clairefontaine pour l'après-midi.
- Urgence familiale !
- Eh, calme toi, tu vas avoir un accident ! Soit prudent sur la route !
Je reprends ma course, plus calmement. Dans le taxi, je me ronge les ongles...

Après avoir longuement patienté, un médecin et une chirurgienne arrivent.
- Vous êtes M. Lloris ?
- Oui. Que c'est il passé ?
- L'hélicoptère qui transportait votre sœur a été attaqué, bombe et tirs. Nous l'avons opérée, son état est stable. Elle avait une fracture vertébrale, une autre au bras gauche, une balle dans la jambe et une entaille à la tête. Votre sœur est une battante, pas une seule fois son cœur a lâché.
- Merci, murmurai-je en les prenant dans mes bras.
Le médecin qui n'avait pas encore parler jusque là m'indique le numéro de chambre. Elle est là, qui dort, une canule respiratoire dans les narines, le bras gauche en écharpe posé sur son ventre se soulevant doucement mais régulièrement, des strips sur le front, des perfusions d'antidouleurs probablement dans le bras droit, un doigt dans un capteur relié a un cardiogramme... mais vivante ! Je m'assois sur une chaise à côté de son lit, lui attrape la main et attends.

Des cris proviennent du couloirs, je me lève et sors de la chambre de Kath.
- Kathleen !
- Hugo !
Elle arrête de se débattre avec l'infirmier et je la rends dans mes bras en caressant ses cheveux emmêlés. Elle aussi a des strips sur son visage gris avec un trace de lunettes de saut. Je fais signe à l'infirmier que je gère Kate et lui demande :
- Raconte moi ce qu'il s'est passé.

Point de vu de Kathleen

Je sors de ma chambre et vais dans le couloir. Je vais bien, je n'ai pas besoin de soins !
- Lâchez-moi, criais-je à l'infirmier qui essayait de me clouer au lit.
- Mlle. VIDAL, je dois vous administrer des soins, veuillez retourner dans votre chambre !
- Je n'ai pas besoin de soins, le Major LLORIS oui ! Et Arman aussi !
- Adjudant-chef VIDAL !
- NON !
- Kathleen !
- Hugo !
J'arrête de me débattre et me réfugie dans les bras d'Hugo. Il me caresse les cheveux puis me demande de lui raconter ce qu'il s'est passé. On s'assois sur un banc à côté et je me lance.

On survolait le sud de la France quand un détonation retenti à l'arrière de l'hélico. Je jette un rapide coup d'œil et attrape la radio pendant que LUCAS essaie de piloter le plus sereinement possible pour ne pas faire de connerie.

- MAIDER MAIDER ! criai-je dans la radio. Appareil 31P touché ! Je répète appareil 31P touché !
- On perd trop d'altitude, on va se cracher ! hurla LUCAS.

Je me retourne et vois Katherine qui a perdu connaissance. Je me détache malgré les réprimandes de LUCAS et va voir Katherine et Arman. Des tirs fusent et percent la coque trop fragilisée. J'allonge Katherine et Arman imite aussi. J'essaye de la détachée, sa ceinture est bloquée. Arman a réussi et s'allonge au sol. Je sors le couteau de la poche du cargo de Kath et coupe les liens. Je l'allonge au sol avec Arman.