The Flower Of Death

-Chapitre 1-

Rien ! Toujours rien ! Ça fait une éternité que j'attends ! Frisk m'a menti ! L'autre qui me remplace aussi m'a menti ! Je les déteste tout les deux de m'avoir laissé là !

Je tourne en rond, encore. Quand je les vois qui passent du bon temps avec ceux qui ont été mes amis et ma famille, je suis dégoûté.

Dégoûté que eux est réussi à les sauver. Dégoûté que ce monde, dans lequel j'ai vécu si longtemps, puisse vivre aussi heureux sans moi. Dégoûté de voir que tous m'ont oublié.

J'ai fini par m'arrêter devant l'écran de sauvegarde de Frisk. Je pouvais voir la Happy End s'afficher. Je pouvais voir ses stats aussi. LOVE et Exp au plus bas. Tous les monstres sont ses amis et tous sont à la surface. Ils vivent leur vie, tous joyeux et heureux. Tous remerciant le ciel d'avoir envoyé la petite Frisk les sauver. Juste ça, ça me donne envie de gerber.

Quand je pense que c'est elle qui les a tous tué la première fois avant que Chara ne s'éveille...

Je sens une présence. Je me retourne, m'attendant à voir l'humaine qui va à nouveau appuyer sur CONTINUER, sauf que là, j'eus un mouvement de recul.

C'était le Dieu de la Mort qui se tenait face à moi.

- Ah ! Enfin te voilà !

- Tu me veux quoi.

- Tu sais très bien Geno.

- Non ! Il est hors de question que je parte !

- Plus rien ne te retiens ici.

- C'est faux ! Frisk m'a promis...

- Et depuis combien de temps a-t-elle fait cette promesse ? Rend toi à l'évidence.

- Je refuse de mourir !!!

- Vous refusez toujours de mourir...

- Je veux rester là ! Qu'est ce que ça te fais que je sois ici ou avec les autres ?

- Grrr... Tu ne fais que compliquer mon boulot à faire ça ! Alors maintenant, arrêtes.

J'allais protester à nouveau quand je remarque, trop tard, qu'il était juste assez proche pour m'embarquer.

C'est avec fureur que j'atterris dans un lieu bien étrange. On dirait un village. Un très grand village. Complètement blanc. Vide de couleurs. Des monstres et des humains se déplacent tranquillement ici. L'un d'eux me passa à côté sans même me voir.

- Mais qu'est-ce que...

- Désolé mais là je ne peux rien faire... tu n'est pas comme eux.

- Comment ça ?!

- Ils ne peuvent pas te voir, t'entendrent ou même te toucher. C'est comme si tu n'étais pas là.

- C'est à cause de la détermination c'est ça ?

- Tout à fait.

- DEATH !

Je remarque un autre squelette semblable à Papyrus mais avec le même style vestimentaire que la Faucheuse.

- Oui Reaper ?

- LIFE TE DEMANDE.

- Oh merde...

Il fila. Je fixe Reaper un long moment. Il me fait penser à celui qui avait été mon frère...

- OH ! BONJOUR !

- Euh... salut...

- POURQUOI TU NE VAS PAS AVEC LES AUTRES ?

- ....

- TU SAIS QUE SI TU VEUX DES AMIS, IL FAUT ALLER LEUR PARLER HEIN ? ENFIN BON, JE DOIS Y ALLER. AU REVOIR !

Il partit lui aussi, me laissant seul.

J'ai exploré de fond en comble l'endroit où j'étais. Et plus ça allait, plus je me sentais déprimé. Même ici, ils sont heureux, entourés de gentilles personnes.

Je me suis mit dans un coin, solitaire et je fixais le plafond. Tout est blanc ici. Je crois que je préférais quand je pouvais maintenir l'illusion qu'ils allaient finir par venir mais là... c'est juste la vérité qui me frappe sur le crâne. Je suis normalement mort. Mais je refuse !

Je reste dans mon coin. Je repense à ma vie d'avant. Celle que j'avais avant la première geni6. J'étais si heureux... si bien.

Asgore... Toriel.... Alphys... Undyne....

Papyrus...

Ils me manquent tous terriblement.

Je sens mes larmes couler lentement sur mes joues. Je ne les retenais plus. Ça ne servait à rien. Tous ces si beaux souvenirs qui se confondent avec les plus affreux... à cause de Frisk. Elle m'a laissé dans l'écran de sauvegarde alors qu'elle m'avait promis. Promis une fin heureuse avec eux. Je suis stupide d'y avoir cru, ne serai-ce qu'une seule seconde. À cause de la confiance que j'avais en elle, j'ai tout perdu. Et pour toujours.

J'ai bien envie de dire que ça ne me sers plus à rien de vivre... mais je suis déjà à moitié mort. Je pose ma tête sur mes bras croisés posés sur mes genous en attendant que le sommeil me cueille pour arrêter mes pleurs