-Chapitre 7-

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Le choc de les voir me fit reculer de plusieurs pas. C'est pas possible... C'est un cauchemar !

- GENO ! ON T'AS ENFIN TROUVÉ !

- Tu te cachais pour nous faire peur ?

- T'es pas en colère contre nous ?

- Hey gamins. Laissez le respirer.

Je fixe d'un oeil sombre Sans. Mon remplaçant dans ce monde. Celui qui a pris ma famille et mes amis. Je sais qu'il n'y est sûrement pour rien... mais je ne l'aime pas.

Mon regard se tourne vers l'humaine. Sans grand étonnement, Frisk me fixait avec un regard blasé.

- Ça va petit ? Tu sembles mal. Lâcha Sans

- Non ça ne vas pas du tout !

- OH ? LE GRAND PAPYRUS PEUT T'AIDER ? EN FAISANT SES MERVEILLEUX SPAGHETTI !

- Non Pap. Tu ne peux pas m'aider.

Je crois que je vais fondre en larme. De quel droit elle m'a envoyé ici !? De quel droit me retient-elle là !? De quel droit m'a-t-elle séparé de Death !

Frisk l'a sentis et essaye de me prendre dans ses bras. Je la repousse. Hors de question que je reçoive un câlin de SA part !

Elle semble comprendre et n'insista pas.

- VIENS DORMIR À LA MAISON AU MOINS !

- Je....

- Pas le droit de contester Geno. Lâcha son frère.

Je me sens soulever. Putain de gravité !

- Reposes moi !

- Nope.

Je fais apparaître un Blaster et le fixe les orbites vide et mon sourire que je forçais jusque là disparut.

- R.E.P.O.S.E. M.O.I. M.A.I.N.T.E.N.A.N.T. !

- Du calme petit ! C'est juste de la gravité !

- Prends moi pour un idiot ! J'étais là avant toi je te signal ! Je sais ce que c'est ! Alors poses moi à terre ! Et ne m'appelles pas "petit" ! Je suis plus grand que toi !

Il me posa quand il vit mon arme charger un tir.

Vu la tête que faisait les autres, ils avaient compris que je n'étais pas content d'être là.

Je finis par suivre Sans et Papyrus. Une fois chez eux, je vois tous de suite qu'il y a trois porte à l'étage.

- Qu'est ce que...

- C'EST TA CHAMBRE GENO. ON L'AVAIT FAIT EN ESPÉRANT QUE TU REVIENNES DANS LE TABLEAU DE SAUVEGARDE POUR QUE FRISK TE RAMÈNES. MAINTENANT QUE TU ES LÀ, TU VAS RESTER HEIN ?

- Je... non.

- QUOI ?

- Pourquoi ?

- Ça ne te regarde pas. Ça ne VOUS regarde pas.

- O....k....

- DIT, C'EST VRAI QUE TU T'ÉTAIS FAIT EMBARQUER PAR LA FAUCHEUSE ? FRISK DIT QU'ELLE L'A VU T'EMMENER !

- Ça peut être compréhensible. Geno était déjà à moitier mort pour que la dame vêtu de noir vienne le chercher.

- De une : c'est pas une dame, c'est un mec.
De deux : c'est aussi un Sans comme toi et moi
De trois : oui il m'a embarquer
De quatre : Attend Frisk a tout vu et n'est pas venu m'aider !?

- De une : Okay on l'insulte depuis le début -franchement je m'en fou-
De deux : Comment tu t'es enfuit ?
De trois : Elle a pas eus le temps.

Il fila se chercher une bouteille de ketchup. Il me la tendis. Je refuse.

- Alors, comment t'es partis ?

- Je suis pas "partis" comme tu dis. J'ai été forcé de revenir.

- TU NE VOULAIS PLUS NOUS VOIR ?

- Non.

- ALORS QU'EST-CE QUI TE RETENAIS LÀ BAS ?

- Tu comprendrais pas.

- Et moi je comprendrais ?

- Je pense pas.

/Ellipse de deux semaines/

Clairement, je vais mal. J'ai une sensation de vide en moi.

Chaque jours je pleure.

Chaque jours je hurle -quand personne n'est là-

Chaque jour je me réveille et j'ai l'impression qu'une épine de glace me transperce l'âme tellement je souffre.

Ça recommence chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour qui passe à l'agonie.

Les autres essayent de savoir se qui se passe. Mais je dis rien. Je me renferme de plus en plus dans la froideur. Plusieurs fois Frisk à défoncé par je ne sais quel moyen ma porte et essayé de me câliner.

À chaque fois je lui colle une baffe en lui hurlant dessus.

Pourtant elle est déterminé. Tout à fait normal après tout. Et je ne pense pas qu'une simple giffle la découragerait.

Papyrus lui essaye de me faire manger. Par politesse envers lui, je prend ses plats mais dès que je suis seul, je les transforme en poussière avec un blaster. -RIP les assiettes qui on rien demander-

Quand à Sans, il fait gaffe. Il sait bien que je ne l'apprécis pas.

Il y a aussi Toriel qui viens de temps à autre. Elle me parle à travers la porte -si elle est toujours en place-, me raconte des blagues et des anecdotes. Mais je m'en fiche. Je ne répond pas.

Il y a juste une fois, j'ai fini par me confier à elle. J'ai pas tout dit -j'ai quand même ma fierté !- et elle a semblé comprendre.

Cette fois, il n'y avait pas de porte et Toriel en avait profité pour entrer et s'installer sur une chaise.

- Tu sais Geno.... On a deux invités se soir. Et tu es OBLIGÉ de venir. Quitte à se que je te prenne par les os.

- Pff...

- Arrête de faire cette tête.

Elle fini par se lever et d'un coup, elle sortit un gant humide et me le passa sur le visage.

- Toriel ! Je suis pas un gamin !

- Je sais. Tu es dépressif.

- Merci de me le rappeler....

Elle fini par me laisser après que j'ai promis de venir.

Dans la soirée, comme je l'avais promis, je descend. Je l'avais prévenu que je ne mangerai pas.

Papyrus et Sans avaient l'air surpris de me voir.

- Tu as réussi à le faire descendre Toriel ?

- Comparé à toi, il tient ses promesses.

Et toc ! Dans ta sale gueule !

Je m'assois sur un fauteuil.

- TU VAS RESTER ICI ET MANGER AVEC NOUS ?

- Juste le temps de la soirée je reste là et non je vais pas manger.

- OH... C'EST DOMMAGE TU VAS RAT...

La sonnette le stoppa net. Toriel alla ouvrir la porte et fit entrer quelqu'un.

Je cru que j'allais mourir quand j'ai vu Life entrer.

The Flower Of DeathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant