III

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Je me réveillais à l'entende des chants des oiseaux

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Je me réveillais à l'entende des chants des oiseaux. J'eus du mal à me séparer du lit moelleux, tout le contraire de celui que j'avais à la maison, on aurait cru qu'il était fait de pierres.
J'ouvris mon armoir, et demmeurai stupéfiaite devant les tonnes de robes qui se trouvaient à l'interieur. Est ce le paradis ? Elle étaient toutes faites avec soin, de toutes les couleurs. J'en tirais une qui a attiré mon attention en premier, puis me dérigeai vers la salle de bain pour prendre une bonne douche.
Une fois habillée, je me maquillais avec les produits qu'on m'a fourni, puis rejoignais les autres filles dans la grande salle.

••••••

Le roi nous dévisagea de l'une à l'autre, tandis que l'homme de la dernière fois nous expliqua ce que nous avions à faire pour la seconde manche.

-Bien. Comme vous le savez toutes, une femme n'est une femme que si elle sait faire à manger. Oui, le roi a des inombrables chefs, mais cela lui est égal. Il veut que sa femme sache faire à manger. Il vous serait donc demandé de préparer un bon dîner au roi, et si vous avez moins de trois étoiles, et bah, la mort vous attendra, nous informa l'homme tout en noir.

Toutes les filles  se mirent à trembler sur place, moi y compris. L'homme tout en noir, nous conduisa chacunes dans une salle où se trouvait une petite cuisine, puis d'une grande table au milieu. Nous devrions préparer le repas, puis mettre la table.
Je décidais de préparer un rendang.
J'y mettais beaucoup de cœur, je me disais que c'était la seule façon de sortir du trou, la seule façon d'offrir à Rayan et à maman la vie qu'ils méritent.
Je mis les couverts, les bougies.. Espérons qu'il soit impressioné. En y réflechissant, je n'avais jamais parlé du roi, ni de comment je le trouvais, pourtant, si je gagne, je deviendrai sa femme. Je le trouvais beau, néanmoins, je ne conçois absolument pas sa façon de faire. Il a arraché aux gens tous leurs biens, cela était immonde.
Des pas interrompirent mes pensées. Le roi entra suivit de deux gardes, il leur fit signe de sortir, ils obeirent immédiatement.

-Qu'as tu préparé, Lina ? Me demanda le Roi.

La façon avec laquelle il avait prononcé mon prénom provoqua mille étincelle à l'intérieur de mon estomac.

-Un rendang. C'est fait de viande, mélange d'épices, et du lait de coco, lui expliquai-je.

Il s'asseya avec nonchalence, puis il s'attaqua à ce que j'avais preparé. Je me rongeais les angles tellement j'avais peur. Il reposa sa fourchette.

-Délicieux, me complimenta t-il..

-J'ai réussi..., pensais-je à haute voix.

-Sois honnête. Pourquoi es tu là ?

-La raison est simple. Avec ma mère et mon petit frère, nous vivons de rien, j'aimerai changer cela.

J'ai été franche. Je ne l'aimais pas, ce que je voulais de lui était son argent. Comme la plupart des filles qui participent à ce concours. Et il le savait. L'amour lui était, et m'était égal.

-Parle moi un peu de toi, fit-il, soudainement.

-Je suis Lina. J'ai vingt ans, je travaille dans une lingerie, serveuse dans un bar et un café, femme de ménage dans une école, et enfin je range les livres par ordres alphabétique dans une bibliothèque... la seule qui se trouve ici.

-Impressionnant. Vous devez être vraiment fauchés, rétorqua t-il le plus calmement possible.

-Nous le sommes.

À cause toi et de ta tyrannie, eus-je envie de lui répondre.

••••••

Assise dans ma chambre, je ne pus m'arrêter de pleurer. Comment aller ma mère et Rayan ? Avaient ils de quoi se nourrir ? De quoi boire ? De quoi de vêtir ? J'étais inquiète. Si seulement j'avais écouté ma mère. Mes cinq boulots me convenaient... pas tellement, mais au moins j'étais à leurs côtés, bien que je ne rentrai que tard le soir. Mais demain allait être une nouvelle journée, ce petit jeu n'allait pas durer éternellement, et il fallait que je sois la gagnante !
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-Horseliferider

𝓣𝓱𝓮    𝓭𝓮𝓪𝓵Où les histoires vivent. Découvrez maintenant