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Arrivés de nouveau au château, le roi m'ordonna de monter dans ma chambre, enfin, si c'en était une

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Arrivés de nouveau au château, le roi m'ordonna de monter dans ma chambre, enfin, si c'en était une.

-Une seconde... Redonne moi ce pendentif, me demanda t-il, le visage fermé.

Je l'avais complètement oublié, ce pendentif. Je le lui tendis, et il me l'arracha des mains. Il devait beaucoup y tenir, rien d'étonnant, il appartenait à sa défunte mère. Le roi avait aussi perdu un parent, tout comme moi. Cela était dur de savoir qu'un garçon, en particulier, avait grandi sans l'amour d'une mère. J'avais beaucoup de chance d'avoir encore la mienne, en vie, mais aussi d'avoir un frère, le meilleur de tous. En y repensant, ils doivent être inquiets, car on a dû annoncé ma défaite. Bon dieu !
J'arrivais devant la porte de ma chambre, bizarrement, il n'y avait pas un chat dans les couloirs. Pas l'ombre d'un des gardes, ou l'homme en noir. Pourquoi ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais j'étais plutôt contente, car j'étais en quelques sortes libre. J'inspirai un bon coup, puis me dirigeai vers le jardin royal. Les fleurs, les arbres, les chevaux, les moutons, les brebis, les vaches, et poules, tout y étaient, un vrai paradis. Je m'assis sur une balançoire, puis fermai les yeux, me laissant balancer par le bourdonnement des abeilles.

-Prends tes aises, surtout, entendis-je quelqu'un commenter.

Je me retournai et remarquai que le Roi se tenait devant moi.

-Je suis sincèrement désolée... Je... Je me voulais pas, vraiment pas. Mais j'ai peur des souris, je ne peux pas les supporter... Pardon, j'y vais..." Balbutiai-je.

-Reste si ça te chante... En guise de remerciements..., me répondit il, avant de s'en aller.

J'étais surprise de sa gentillesse. Jamais n'avait il ressenti de la peine pour quiconque... Ou les rumeurs devaient juste être fausses.

Je rejoignis le château à mon tour. À peine avais-je eu le temps d'y accéder qu'on me bouscula et je me retrouvai étaler par terre.

-Oh ! Excusez moi ! S'écria une voix féminine.

Je relevai la tête et revis la jeune femme qui m'avait maquillé l'autre jour.

-Mais, je te reconnais ! Lina, c'est ça ?

J'hochai la tête.

-Je doute que tu te souviennes encore de mon prénom, me dit-elle, en riant.

-Non, désolée..., avouai-je honteuse.

-Flavia ! Bon, je m'étouffe ici, que dirais-tu de sortir un peu dans le jardin ? Me proposa la jeune brune.

-Je viens d'en revenir. Et puis, si tu ne savais pas, je suis ici prisonnière, ou comme le dit si bien le roi, une esclave. Je ne pense pas avoir le droit de sortir et entrer comme si j'étais à la maison.

Elle soupira, puis me pris ma main gauche avant de se mettre à courir, m'entraînant avec elle, en direction du jardin.

-Mais... Le roi va me tuer !M'écriai-je.

Il m'avait peut être laissé m'en tirer une fois, mais comme le dit le diction : "Ce n'est pas toujours Dimanche."

-Oh, il n'est pas si méchant que ça, rétorqua t-elle dans un murmure presque inaudible.

-Je te rappelle qu'il a organisé un concours pour choisir sa future épouse. Rien de plus tordu ! Ensuite, les perdantes sont tuées, très sympathique. Ensuite, il m'enferme dans ce château, dans une chambre ravagée par les rats, et il me considère comme une esclave. Alors ça, ce n'est plus être méchant, mais être un psychopathe, m'emportai-je.

Je le détestais. Certes, ce n'était pas malin de déclarer à Flavia ma haine envers le roi, mais j'avais besoin d'extérioriser ce que je ressentais.

-Ce que je vais te dire là, tu n'es pas prête à l'entendre, me répondit-elle, un air grave sur le visage.

🌸🌸🌸🌸🌸
Merci ! ❤️

𝓣𝓱𝓮    𝓭𝓮𝓪𝓵Où les histoires vivent. Découvrez maintenant