VIII

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J'avais peur, j'angoissais

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J'avais peur, j'angoissais. Le roi me fit face, puis commença à expliquer en quoi consistera mon rôle d'esclave.

-J'ai un repas de prévu aujourd'hui avec l'un des plus riches homme de mon royaume, tu dois m'y accampagner.

J'étais surprise. Quoi, c'est ça être esclave ? Mais c'est carrément la belle vie. Manger un repas d'un restaurant cinq étoile, c'est un rêve qui devient réalité.

-Oui, votre majesté, répondis-je.

Il m'expliqua plus tard qu'il allait me trouver une tenue adéquate, et je me contentai d'acquiescer alors qu'intérieurement, je voulus sautiller partout.
Aux alentours de Midi, l'homme en noir habituel m'apporta une robe blanche, magnifique et hors de prix, et qui était ornée de dentelles de la même couleur, des escarpins blancs, et il m'annonça que j'allais avoir droit à un relooking. Ma bouche formait un "O" bien large à chaque fois qu'il m'annonçait les traitements auxquels j'aurai droit. Quand je fus habillée, je sortis pour ensuite le suivre dans une salle vide où il n'y avait qu'une table et une chaise. On me fit asseoir sur cette dernière, et une jeune femme fit son entrée.

-Bonjour ! Je suis Flavia. Je vais te faire une coiffure qui fera tomber le roi ! S'exclama t-elle, toute joyeuse.

J'hochai la tête puis la laissai s'occuper de ma chevelure, qu'elle lava, à l'aide de plusieurs produits qui sentaient divinement bons.Elle s'attaqua par la suite à mon visage, elle me maquilla légèrement, puis me fit voir le résultat à l'aide d'un miroir.

-Tu es magnifique. Le roi avait raison, il va t'adorer.

Il va m'adorer ? De qui parlait-elle ?

-De qui...Vous...Enfin, de qui tu parles ? Lui demandai-je.

Elle me sourît, pour ranger ses affaires dans son sac. Pourquoi refusait-elle me répondre ?

-Maintenant qu'on a fini, tu peux aller rejoindre le roi, il est entrain de t'attendre dans le jardin royal, me dit Flavia.

J'angoissais à l'idée de le revoir. Il m'avait traité comme une moins que rien. J'ai dormi par terre, avec les mains ligotées qu'on ne m'a libéré que tout à l'heure, les souris n'arrêtaient pas d'aller et revenir me faisant hurler à chaque fois.
Je retrouvai quelques minutes plus tard le roi assis sur un banc entrain de fumer.

-T'en a mis du temps.

Je voulus répliquer mais il me coupa dans mon élan.

-Inutile de t'expliquer. J'ai deux trois trucs à t'expliquer, alors tu tends bien les oreilles, tu serais gentille. Un, tu me tutoies devant l'homme que tu verras toute à l'heure, deux, tu me laisseras parler, ne t'adresse pas à lui et si je t'ordonne de faire quelque chose tu le fais sans broncher, t'es une esclave de toute manière, et trois, mets ce pendentif.

Il me tendit un pendentif en or blanc. C'est une blague ? Il appela l'homme en noir comme j'aimais l'appeler, et lui demanda de me l'accrocher. Je le dégoutais tant que ça... Je me retins de verser un torrent de larmes car je me sentais indignée.

-Merci, soufflai-je.

L'homme hocha la tête, et on sortit du château. Une voiture nous attendait, ainsi qu'un chauffeur. Il nous ouvrit la portière, le roi grimpa en premier, et je me hâtai de le rejoindre car il n'aimait pas attendre.
Je respirai à nouveau, j'étais heureuse. Je pouvais enfin voir le monde extérieur. Les arbres défilaient, les passants traversaient la route, des hommes, des femmes et même des enfants. Personne ne semblait se douter que le roi était si près d'eux. Je voulais tellement sortir les rejoindre, reprendre mes études, et travailler à mi-temps, comme avant, mais surtout revoir maman et Rayan.
La voiture s'arrêta devant une bâtisse seigneuriale. Je ne pensais que ce genre de maisons n'existaient que dans les contes de fées. Elle ressemblait à ces maisons de campagne, mais avec un plus vaste jardin, et plus moderne je dirais.

-On y est. Rappelle toi mes instructions ou sinon ça ira très mal pour toi. Ah, j'oubliai. Mets ça, m'ordonna le Roi.

Il me tendit une bague. Je croisai son regard pour la première fois de la journée. Ses iris marrons clairs me scrutèrent un instant, puis il détourna son regard.

-Tes cheveux...Enfin, t'es pas mal. Bon, dépêche toi, on a pas toute la journée.

Il vient de me dire que j'étais pas mal, mais il vient aussi de me demander de porter une bague en diamond. Il n'est pas malade au moins ?

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-Horseliferider🌺

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