Quand le roi lance une compétition pour choisir sa future épouse, Lina, une jeune femme voit ceci comme une aubaine pour aider sa famille qui n'a plus de quoi vivre. Mais les règles du jeu la firent longuement hésiter. Les perdantes de chaque manche...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
On parcourait le château qui était un véritable labyrinthe. D'innombrables portraits étaient accrochés au mur. Il faisait sombre, cela changeait du gigantesque jardin royal. Le roi ainsi que ses gardes s'arrêtèrent devant une grande porte. L'un de ses hommes l'ouvrit, et je découvris avec horreur une pièce totalement délabrée, des souris l'habitaient, elle était plongé dans le noir. Un lit qui, du regard, semblait dur et inconfortable était placé au milieu. Je me retournai vers le roi, espérant qu'il rejette mon hypothèse.
"C'est ta chambre à présent." M'annonça le roi.
Certes, je ne vivais pas dans le luxe, mais il m'était impossible de vivre dans cet endroit qui cause la chair de poule, outre le fait que j'ai peur des souris.
-Je ne peux pas. Cohabiter avec des souris dégoûtantes m'est impossible.
Il claqua des doigts, puis l'un des gardes m'y poussa de force. Avec mes mains ligotées, je ne pouvais me débattre. Il referma la porte derrière lui, et j'entendis un clic. Il m'avait enfermé, il avait osé. Je ne comprenais absolument rien à cette tournure. En quoi allait consister mon travail d'esclave ? Lui lécher les pieds peut être ? Tout cela était ridicule. Il a des cuisiniers, des femmes de ménage, des gardes... Que vais-je rajouter ? Moi qui suis si maigre, si faible. Ma mère doit être morte d'inquiétude, Rayan aussi. J'espère que ma mère s'est rétablie, et qu'elle a encore la force de prier pour moi. Ils me manquaient terriblement, rien de très étrange, c'était ma famille, les seuls êtres qui me donnaient courage, et qui me poussaient à me battre. Aujourd'hui, je suis loin d'eux. À l'heure qu'il est, j'ignorais ce qu'ils étaient devenus, mais j'osais croire qu'ils allaient bien et qu'il s'en sont sortis. Il faut que je commence à m'inquiéter pour ce qui risque de m'arriver comme misères aux côtés de roi tête de salaud. Une souris trouva son chemin entre mes deux pieds, et à sa vue je commençai à m'écrier. Je ne supportais pas ces bêtes, elles me donnaient des envies de vomir. La chambre était humide, comment ce genre de pièces pouvaient se trouver dans un château comme celui-là ? Ceci devait être dégradant pour la famille royale. Les heures passaient et repassaient, je n'avais rien reçu à manger. J'avais faim, et je puais, honnêtement. Fort heureusement, une salle de bain, toute sale pour ne pas changer, m'avait sauvé la vie car j'avais failli mourir de soif. Le lendemain, je fus réveillée par une jeune femme qui m'informa que sa majesté souhaitait me voir. Je remarquai que j'avais dormi par terre. Je m'exécutai en silence. Je le vis de dos, entrain de fumer, il était vraiment de grande taille et bien formé. Il admirait sans doute son jardin et semblait pensif.
-Tu commenceras aujourd'hui, dit-il soudainement.
Il devait sans doute avoir des yeux sur son dos. Comment a t-il pu remarquer ma présence ? Mais cela n'était pas le seul détail qui m'avait fait blêmir, mais le fait que j'allais commencer mon travail d'esclave aujourd'hui.
