Quand le roi lance une compétition pour choisir sa future épouse, Lina, une jeune femme voit ceci comme une aubaine pour aider sa famille qui n'a plus de quoi vivre. Mais les règles du jeu la firent longuement hésiter. Les perdantes de chaque manche...
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Cela faisait plusieurs heures que j'attendais. Il avait décidé de garder les autres participantes, et de me désigner comme perdante. J'allais mourir. Laisser ma mère et Rayan derrière moi. Quelle idiote je suis ! Allais-je avoir mal ? On raconte que la douleur ne dure que quelques secondes. J'entendis des pas s'approcher de ma cellule lugubre. On me ligota les mains. Oh, inutile de le faire, j'étais si faible pour tenter de m'échapper. Mes jambes faillirent me lâcher, je rencontrai des difficultés à respirer. On me dirigea vers une espèce de pièce sombre, et on me jeta à terre. Le roi entra à son tour, puis demanda aux gardes de "dégager".
-Tu étais ma préférée, me dit il.
-Vous ne me connaissez même pas. Vous ne savez rien de moi.
-Oh mais si. Rappelle toi de notre discussion. Qu'est ce qui t'as pris ? T'as cru qu'en t'habillant comme une moins que rien allait m'influencer ?
Je levai la tête pour le regarder droit dans les yeux.
-Oui. Je le pensais et j'en étais même certaine, répondis-je.
-Et bien, tu t'es trompée. Par contre, je possède les cartes, et, en pensant à ta situation et vu que je suis très humain, j'ai pensé à te donner une chance. Une toute dernière chance.
Je le regardai, hébétée. Non par le fait qu'il ait dit qu'il était humain, mais par son annonce. Une chance ? À moi ? Mais pourquoi ? Avait il fait la même proposition aux autres candidates ? Mais puisqu'elles sont toutes mortes, c'est qu'elles ont refusé. Toutes ces questions me firent tourner la tête et je ne voulais qu'en finir pour trouver le repos, bien que cela soit égoïste vis à vis de ma petite famille.
-Deviens mon esclave.
Je pensais avoir mal entendu. Devenir sa...Quoi ?
-Pardon ?
-Je me répète : deviens mon esclave, lança le Roi, le visage fermé.
-Plutôt cent fois la mort.
Devenir son esclave ? Mais qu'elle audace ! Je n'étais en état de force, mais qu'il applique sa loi, je n'en ai rien à faire.
-Cela était un ordre, rétorqua t-il d'un air enjoué.
-Eh bien, votre majesté, allez bien vous faire foutre avec votre ordre.
