II

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Deux gardes prompts se tenaient devant la porte en bois acre

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Deux gardes prompts se tenaient devant la porte en bois acre. L'un d'eux m'ouvrit la porte et m'invita à entrer. La pièce était immense, les murs noirs étaient ornés de Tableaux sûrement réalisés par de grands artistes.
Puis il attira mon attention.
Il était assis sur un canapé en cuir, entrain de me regarder de tout mon haut. Puis, il se décida à parler.

-Bonjour. Vous êtes...? Demanda t-il d'une voix rauque.

-Je..Je suis Lina Bennis, répondis-je d'une voix presque inaudible.

-Bienvenue à toi. Mes gardes vont t'expliquer les règles et les instructions de la première manche.

Un homme habillé tout en noir pénétra dans la salle. Il me demanda de le suivre, j'esquissai, puis le suivit sous le regard pesant du roi.
L'homme me fit entrer dans une autre gigantesque pièce puis me dit :

-Alors voilà. Pour la première manche, il faut à tout prix que vous montriez au roi que vous êtes digne de confiance. Pour cela, il faut que l'un des chevaux les plus durs non seulement à maintenir, mais aussi à satisfaire vienne à vos côtés, allez le chercher, peu importe.. Mais ce qui compte est le resultat. On vous laissera trente minutes, sinon, je suis désolé mais vous ne pourrez échapper à la mort. Suivez moi, vous êtes la dernière à passer, autant regarder vos concurrantes se faire disqualifier. Ah, si vous gagnez, par miracle, il y'aura d'autres concurrantes qui arriveront demain, ne criez pas victoire trop vite ! M'informa t-il, le regard dur.

-Très bien, rétorquai-je, la gorge sèche.

Ils n'ont fait que me faire tourner de salles en salles. Je le suivis pour la troisième fois dehors cette fois-ci, au jardin royale, où se tenaient une vingtaine de jeunes filles. Un cheval à l'allure rebelle, se tenait au milieu d'une carrière, et soufflait bruyamment. Il me terrifiait.
On entendit le nom de la première fille à passer, à peine eut elle le temps d'entrer pour rejoindre le jeune cheval, qu'il s'éloigna d'elle, puis, soudainement, il l'attaqua en levant ses battes de devant, et en hénissant. Elle sortit en courant, signant son arrêt de mort. Des gardes la tirèrent en arrière alors qu'elle se debattait.
La même scène se reproduisait encore et encore, jusqu'à ce qu'arrive mon tour.
En y reflechissant... Toutes les filles s'y prenaient de la même façon. Ce cheval a peur, ce cheval n'est même pas dressé et n'a jamais eu de contact humain. Sa curiosité est accampagnée par la peur. Alors peut être... C'est à lui de venir vers moi, et non pas le contraire ! J'ai compris ! C'est ce que m'avait dit l'homme noir, et toutes les filles avaient négligé ce détail ! Il ne fallait pas le forcer, sinon, il prenait peur.
Je pénétrai dans la carrière, salissant mes talons au passage... Le cheval se tenait pile devant moi, et pour être tout à fait honnête, j'ignorais si ça allait fonctionner, mais qui ne tente rien à rien, n'est ce pas ? Je m'asseyai par terre, et le regardai droit dans les yeux. Ses oreilles étaient en avant, cela était bon signe. Il me regarda à son tour, pendant une dizaine de minutes, puis, d'un pas lent et hésitant, mais néanmoins calme, il se rapprocha de moi. Je me levai, faisant semblant de partir, il me suiva puis se mit à me renifler, puis où que je me déplaçait dans la carrière, il me suivait, c'est comme s'il avait confiance.. Je pense avoir réussi.

••••••

Le roi s'avançait vers moi, j'étais seule dans le jardin avec le cheval rebel.

-Bien. Vous êtes la seule gagnante.. Demain d'autres filles feront leurs arrivées, ce n'est pas la peine de vous réjouir trop vite ! Je vous félicite pour ce que vous avez accampli. Maintenant, allez dans votre chambre vous reposer, je m'occupe de Oragan, m'informa le Roi.

J'avais réussi, mais il faut que je reste motivée pour pouvoir réussir la seconde manche. Je ne veux pas avoir le même sort que ces pauvres filles, et abandonner maman et Rayan... Il en ait hors de question !
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-Horseliferider

𝓣𝓱𝓮    𝓭𝓮𝓪𝓵Où les histoires vivent. Découvrez maintenant