VI

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Je n'allais le laisser me contrôler, il n'avait pas le droit

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Je n'allais le laisser me contrôler, il n'avait pas le droit. Il était peut être le roi, mais je ne le craignais ni lui, ni sa colère. Il n'avait pas le droit de traiter un citoyen de cette façon, je ne le lui permettrai pas. Devenir son esclave, et puis quoi encore ? Et en plus, il se considérait humaniste.

-Tu vas vite regretter tes mots. Je reprends de nouveau mes dernières paroles : deviens mon esclave, et tu éviteras la mort.

Je le regardai un instant. Il était bien sérieux, moi qui croyais qu'il plaisantait. Mes parents m'ont éduqué à avoir une fierté, à ne pas me laisser attirer par de telles bassesses. Il s'est cru au dix huitième siècle, je crois.

-Je regretterai le jour où je me laisserai contrôler, obéir au doigt et à l'oeil à quelqu'un. Allez vous offrir un toutou et laissez moi en paix ! M'écriai-je.

Il soupira un instant, puis soudainement, afficha un sourire narquois. Il devenait de plus en plus effrayant. Il est vrai que j'avais commis une grossière erreur en m'habillant comme je l'avais fait, mais qu'il applique ses règles. Je me montrai légèrement égoïste vis à vis de ma famille, mais je savais que ma mère, plus tard, comprendrait ma décision. Je sais que mon petit frère ne serait fier de savoir que sa sœur est l'esclave du roi, j'humilierai la réputation de ma famille et celle de mon père.

-Et bien, j'ai changé d'avis. Je compte bien te laisser en vie, enfermée, mais tu respiras encore, lança le roi.

-Comment ?

J'ignorai la raison qui l'avait poussé à changer d'avis. Mais je savais que j'allais bientôt le découvrir.

-Je risque malheureusement de m'attaquer à ta famille. Il faut bien qu'il y ait des morts dans cette histoire, c'est les règles du jeu.

Je m'étouffais. C'était du chantage ! Il n'avait absolument pas le droit de condamner des innocents par ma faute. Il n'était vraiment pas bien dans sa tête. Un sale dictateur, un vaurien, une ordure.

-C'est à toi de voir.

À moi de voir ? J'hallucinais.

"Vous n'avez pas le droit. Vous aviez changé les règles ! Vous deviez choisir une seule fille qui avait réussi cette manche, et les autres concurrentes doivent être exécutées. Mais comme par hasard, vous m'avez choisi en tant que perdante, moi seule ! Vous êtes un malade !" Explosai-je.

Il me dévisagea un moment.

"Tu étais celle qui était la plus ridicule de toutes, je n'y peux rien." Rétorqua t-il.

Je m'abaissais, à genoux. La vie s'acharnait sur moi, je n'avais vraiment pas de chance. J'étais seule face à ce terrible dilemme. Me condamner ou condamner ma famille. Le choix était vite fait. Je devais le faire, ma famille saura me pardonner. J'étais abattue. Pourquoi tenait-il à ce que je devienne son esclave ? Cela me répugnait.

"Bien que cela me coûte de le dire, j'accepte de devenir votre esclave."
J'explosai en sanglots devant son sourire victorieux.

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-Horseliferider🌺

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