IV

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Assise dans le balcon qui portait sur le jardin royal, je repensais à ce qui m'est arrivé ces derniers jours

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Assise dans le balcon qui portait sur le jardin royal, je repensais à ce qui m'est arrivé ces derniers jours. J'ai laissé ma mère et mon petit frère, ma seule famille, derrière moi, sans aucunes nouvelles, ni de quoi vivre.. La peur de perdre me gagne de minutes en minutes.

Jardin Royal

On attendait impatiemment le roi, pour connaître notre nouvelle mission.
Quelques instants plus tard, le voilà faisant sa grande entrée. Il nous salua toutes, vu qu'il y'avait d'autres filles qui avaient rejoint la compétition, puis son regard croisa le mien. Mon cœur palpita immédiatement, il m'intimidait.

  -Salut à vous toutes. Je vais vous expliquer comment se déroulera la troisième manche. Je vais vous inviter à dîner, pour vous connaître, apprendre un peu plus sur vous. Cette fois-ci, je choisirai une seule, une seule qui finira au cachot. À vous de jouer, déclara le Roi.

-À quelle heure ? Demandai-je en prenant mon courage à deux mains.

-Vingt heure.

••••••

Je m'empressai de prendre une douche. Il était à présent dix neuf heure. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté, les robes courtes, aux énormes décolletés attiraient les hommes. Je me vêtus d'une robe noir, vachement courte, et serrée, très serrée même, avec des talons aiguilles noir.
Une fois devant la porte de la salle où allait se dérouler le dîner, on m'informa que le prince était à mon attente. J'ouvris la porte, et plus j'avançais vers le roi plus son visage exprimait du dégoût à mon égard.

-C'est une blague ? Hurla t-il, la voix tranchante.

-Pardon ?

-On dirait une garce ! Alors là, j'hallucine. Pensiez vous pouvoir m'atteindre en vous accoutrant pareillement ? Une reine reflète l'élégance, l'estime de soi. Vous me répugnez !Cracha le roi.

Il ne me jeta aucun regard de toute la soirée. Il ne m'avait pas parlé, ni poser de question. C'est perdu d'avance.

••••••

Il était minuit passée. J'attendais avec les autres "candidates" le roi. Le voilà qui arrivait. Habillé de ce costume noir, il était à couper le souffle. Ses cheveux noirs aussi obscurs que cette nuit d'hiver, lui donnait cet air de tigre, un tigre sans pitié. Il était beau. Ses traits étaient finement bien dessinés.

-J'ai apprécié cette manche. Ça m'a permis de vous évaluer, de connaître votre façon de penser, et d'agir. Certaines étaient confiantes, et m'ont bien impressionnées, d'autres encore moins. Et c'est là où je devrai choisir la perdante... Lina, Lina Bennis. Déclara t-il, sans regret.

J'ai perdu. Je le savais. Je n'avais pas l'étoffe d'une reine, je n'étais qu'une misérable fille de traître et d'une femme de foyer. Aucun avenir, aucune valeur. J'ai perdu.
On m'amena au cachot. Dans une heure on allait venir me chercher pour recevoir mon châtiment.

Triste et sans personne, j'ai vécu
Une vie terne, un homme à qui je n'ai pas plu
Mon malheur, oh mon malheur me poursuit,
À chaque heure, minute et seconde, je n'ai que lui
À mes côtés, je le supplie,
Laisse moi respirer, ne serait ce qu'un instant, l'euphorie
Ma mère est en état de mort
Mon père, son âme a quitté son corps,
Mon frère, j'ignore ce que lui reserve l'avenir comme sort,
Je n'ai jamais connu l'amour, qu'est ce ?
J'ai entendu dire que ça détruit, que ça blesse
Les hommes sauvages, dénudés de sentiments,
Arrogants,prétentieux, est leur idéale description
Traitée aujourd'hui de la sorte,
Dégoutante, méprisable et sotte,
Je prends sur moi même, je garde la tête haute,
Si j'ai perdu, je n'en détient point la faute.
Mère, père pardonnez moi
Je ne suis plus la fille en qui vous aviez foi,
Je vous ai trahi, je mérite cette mort douloureuse,
Je vais disparaître, rejoindre père,
Quant à toi mère, vis et sois la plus heureuse.
••••••
-Horseliferider

𝓣𝓱𝓮    𝓭𝓮𝓪𝓵Où les histoires vivent. Découvrez maintenant