Death of Kizana Sunobu.

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3 ans avant

« - Oh Roméo ! Pourquoi ne me laisses tu pas t'aimer à ta juste valeur !
- Juliette, je t'aime et je t'aimerais à jamais. Mais nous devons nous aimer dans l'au delà afin de pouvoir s'aimer éternellement et librement... »

Ils moururent.
Décidément, Taro était vraiment un acteur dans l'âme. Une fois la représentation terminée, Kizana et Taro allèrent manger leurs bentos accompagnés d'Haruto, de Koharu et de Mei, tous les trois grands fan des acteurs. Taro avait participé à cette pièce alors qu'il ne faisait pas partie du club de drama ; c'était parce qu'il manquait quelqu'un et Yamada s'était prêté volontaire pour le remplacer.
Kizana le regardait avec des yeux rêveurs, songeant sûrement à leur avenir d'acteurs célèbres.

- Budo. Budo !

Une petite voix douce m'interpella et je sortit de mon état de semi-conscience.

- A, Ayano ?
- Viens ici.

Je m'approchais de la voix qui provenait de derrière la porte du toit. Ayano se tenait là, cachée et un regard sérieux couvrant des yeux.

- Couvre moi et appelle la.
- Qui ça ?
- Kizana. Dis lui de venir ici, que tu as quelque chose à lui montrer.
- Mais... ? Qu'est-ce que tu vas faire ?

Elle prit mes mains et les mit sur ses joues en frissonnant, ce qui fit naître en moi un sentiment nouveau et qui me procura une étrange façon d'être heureux.

- Budo...

Ses yeux gris et ternes se plongèrent dans les miens et une marée de sentiments m'envahit, défiant à chaque seconde mes réticences à l'aider. Mais son visage si frêle et si innocent eut raison de mes doutes et j'executai sa demande. Je l'aidais à conquérir un autre qu'elle aimait, et en échange elle me faisait rêver seulement quelques secondes. Quel idiot.

- Hm... Kizana ?
- Oui Budo ?

Elle se tourna vers moi, arborant son habituel sourire en coin et son air hautain. Taro et Kizana se tenaient la main. Ayano allait vraiment être énervée.

- J'aimerais te montrer quelque chose.
- Mh, désolé Masuta' ! Mais je suis occupée, mais en attendant tu peut m'aider à faire quelque chose ? Peut être que j'accepterais après.
- Évidemment, Kizana. Qu'est ce que tu veux ?

Kizana était le genre de personne à profiter des autres. Hautaine, sûre de son talent étaient les mots parfaits pour la décrire. À ce niveau là ce n'était même plus de la confiance en soi.
Elle caressa ses cheveux mauves qui étaient noués en deux couettes, semblables à celles de Kokona.

- Kokona m'admire trop. Vraiment trop. Elle a recopié ma coiffure ! Peut tu lui dire de trouver son propre style et de ne plus me recopier ? Ici il n'y a que moi qui doit être unique, ça ne marche pas à deux...

Je trouvais ça vraiment idiot, mais après tout c'était une fille. Enfin, une fille qui s'appelait Kizana. Pas une qui s'appelait Ayano. Je repartit vers la cachette d'Ayano et lui expliqua la situation, puis cherchai Kokona. À cette heure-ci, elle devait être à la cantine, mais non. Je herchak partout dans le lycée, en vain. J'entendit soudain une voix sur le toit, derrière un ventilateur. Kokona et Saki discutaient à voix basse.

- Je ne veux vraiment pas en parler Saki. Laisse moi.
- Je comprends Kokona... Dis moi si tu as besoin d'aide.

Je déambulait sans aucune discrétion et dit à Kokona ce que Kizana m'avait demandé.

- Oui bien sur, je comprends... Dit-elle avec un air gêné.
- Merci.

L'heure des cours sonna et je n'eus pas le temps d'aller voir Kizana. C'était un cours de biologie, le pire cours du monde. La prof nous apprit comment le liquide dans une seringue peut endormir une personne, et Ayano eut l'air particulièrement intéressée.

Après les cours, je me dirigerai vers la classe de Kizana et elle me remercia.

- Merci beaucoup ! Je veux bien te suivre Masuta'.

Je l'amenait vers Ayano, qui me demanda de l'amener dans la petite salle en bas, ce que je dit sans tarder, motivé par le sourire enjôleur d'Ayano. Une fois arrivé là-bas, Ayano me rejoint. Kizana s'étonna d'abord puis sourit.

- Vous voulez m'avouer que vous êtes ensemble ? Haha, ça ne m'étonne pas ! Vous allez tellement bien ensemble.

Ayano lui jeta un regard noir, mais ce qu'avait dit Kizana fut battre mon coeur encore plus fort.

- Ne t'avise même plus de t'approcher de mon Senpaï.

Kizana émit un petit rire moqueur.

- Ton Budo ? Haha, je l'ai déjà embrassé 20 fois au moins !
- Je... Je me fiche de Budo, dit-elle en me fusillant du regard.

À l'intérieur de moi mon corps se décomposait. Je m'étais vraiment imaginé trop de choses, mais elle aime bien trop fort Yamada pour ne même pas avoir une seule once d'attirance pour moi.

- Budo ferme la porte.

Je le fais sans hésiter, me demandant ce qui allait bien pouvoir se passer. J'espérais vraiment qu'elle ne lui ferais pas de mal.

- Adieu Kizana. On se retrouvera bientôt, chuchota Ayano en sortant une seringue qu'elle lui planta dans le cou.

Kizana hurla, terrorisée mais ses cris cessèrent aussitôt qu'elle fut endormie. Ayano la mit dans une grosse caisse noire.

- Je comprends mieux pour le cours de biologie... C'est vraiment bien Ayano. Tu ne la tueras pas pour une fois.

Ayano eut un petit rire.

- Bien sûr que je ne la tuerais pas.

Le lendemain matin, sur la route de l'école, j'étais fatigué parce que toute la nuit j'avais porté la grosse caisse jusqu'à chez Ayano. Elle m'avait remerciée en me raccompagnant chez moi, ce qui me suffisait largement. Mais au fond de moi même, je me demande si j'ai vraiment bien fait. Mais après tout, elle ne la tueras pas.

Lorsque j'arrivais au lycée, Ayano était déjà là. Elle m'attendait.

- Va voir derrière le buisson.

Je m'approchais du buisson, et la vit. Kizana se blançait d'avant en arrière, les mains repliées sur ses genoux.

- Je suis nulle...
- Je suis folle...
- Je ne sers à rien...
- Mourir...

J'accourus vers Ayano en quête d'explications.

- Torture, chuchota t-elle.

Ayano courut en direction des casiers et tourna à gauche, sans m'informer d'où elle allait. Je suis resté avec Kizana et j'ai essayé de la calmer.

- Kizana, pitié, part ! Ayano te fera du mal.
- Ayano a raison... Kizana n'aura jamais Taro... Kizana ne sera jamais célèbre...
- Mais si ! Tu as du talent ! Pitié Kizana, pitié, pars...

Mais toutes mes supplications ne furent que la rendre malheureuse davantage. Ayano revint et sortit de sa jupe un couteau qu'elle tendit à Kizana d'un geste impatient.

- Tue. Tue là. Tue Pippi.
- Oui maîtresse.
- Quoi ?! Pourquoi Pippi ? Elle n'a rien fait !
- Je la soupçonne d'avoir des vues sur Senpaï. Elle lui a prêté son jeu vidéo.
- Tout le monde sait qu'elle aime Ryuto voyons !
- Au moins, ce sera un couple en moins, pour que Taro est moi soyons le meilleur.
- Oui maîtresse. Vous serez le plus beau couple.
Kizana se leva les bras ballants et la tête baissée. Elle s'approcha de Pippi au milieu de la foule des élèves et sortit sous couteau. Elle se jeta sur Pippi sans aucune émotion et lui planta le couteau dans le coeur. Elle recommença plusieurs fois, et se suicida. Un jet de sang coula de son cou et elle s'effondra sur le corps de Pippi Osu. Tous les élèves étaient choqués.

Liste personnelle d'Ayano Aishi :
Osana Najimi :
Kizana Sunobu :
Pippi Osu :

yandere's future.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant