Une jeune femme au passé douloureux croise la route d'un beau jeune homme qui est aussi son voisin et collègue. Elle tombe amoureuse mais est-elle sûre que ce n'est pas réciproque ? Fuira t-elle encore son père ? Reprendra t-elle l'entreprise famili...
Je fulmine de rage. Les deux groupies ne le lâchent pas, bien au contraire ! Elles se collent à lui comme des sangsues. Et lui, il pourrait arrêter de faire ce sourire charmeur, s'il vous plaît ?! Parce que à ce rythme, je pourrais allez leur défoncer leurs petites gueules ! Je serre vivement le poing, il aurait pu me dire qu'il avait d'autres projets plus " intéressants " !
Je le vois lever les yeux vers moi avec une moue surprise. Oh non, qu'il ne vienne pas ici, je vais pas pouvoir me retenir. Il arrive à ma hauteur suivi par les groupies qui le talonnent.
« - Ah Milanne chérie, désolé je suis un peu en retard. Me répondit-il avec une moue désolée. - Mouais, je vois que tu as eu quelques contretemps... dis-je les dents serrées. - Ah oui... Elles.. Ah...humm.. essaye t-il de dire visiblement très gêné. - C'est qui c'tte fille, Matt d'amour ? Demande une groupie blonde. »
Je prends le temps de mieux observer ces " dames de compagnie ".
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Celle qui avait parlé, porte de long cheveux blonds avec un dégradé de noir. Elle possède de lèvres pulpeuses cachées sous une tonne de rouge à lèvres rouge.
Ses yeux bleus étaient recouverts d'un fard à paupières rose bonbon, ses cils étaient soulignés d'un épais et vulgaire trait d'eye liner. Et ne parlons pas ces vêtements ! Elle est vêtue d'une mini robe noire avec des rubans violets, sa poitrine généreuse était dévoilée par un décolleté plongeant. Ses pieds était chaussés d'une paire de talons haut violets. Elle porte une sorte de pochette bicolore. Une vraie poupée barbie quoi ! Je fus prise d'un haut-le-coeur. Une vague de dégoût envahit mon être tout entier.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Sa copine n'était pas mieux : cheveux mi-longs noirs bouclés, grands yeux noirs moqueurs, petites lèvres recouvert d'une couche de rouge à lèvres violets, la longueur de sa robe type bustier " complément " transparent était disproportionnée à la longueur des ses talons bleues et des ses ongles rouges vif.
« - Voici Milanne, une très bonne amie et aussi une collègue. Me présente-il aux femmes. Milanne, je te présente Kim (la brune) et Sandra (la blonde), elles sont toutes les deux mannequins pour nous. Elles ont signé un contrat de deux ans avec Cart Corp Compagnie pour les pubs. - Ouais, me souvient de toi. T'es la p'tite nouvelle qui fait les maths et contrôle la logistique des émissions. Commente Kim. - Parfaitement. Dis-je le plus froidement possible. - Viens que je fasse la bise. Dit Sandra dans un rire. » Elle s'approche de moi et sans mon accord me fait la bise. Mais avant de se retirer, elle me dit au creux de mon oreille : « T'as pas intérêt à t'approcher de Matt. Ok ? Sinon, je te défonce moi-même. On touche pas à ma proie... » Elle se retire enfin, un frisson me parcourt le long de la nuque.
Mes yeux se troublent, les larmes veulent couler...
« - On y va Milanne ? J'ai réservé une table pour deux chez un restaurant chic du 13 arrondissement. Les filles vont à une soirée et nous rejoignent après. Rétorque Matt. » Les deux pestes me toisent de haut, attendant la réponse. Surtout Sandra qui me fusille du regard. «- N...non finalement, laisse tomber, je vais rentrer chez moi... Dis-je ayant perdu toute confiance en moi. - Comment ça ? Commence l'élu de mon cœur. »
Je lui laisse pas le temps de répondre. Je prends mes jambes à mon cou et me dirige vers l'arrêt de bus le plus proche. Arrivée, je m'assois et sort mon téléphone. Il est 18h45. Je souffle, ouf, il reste encore deux bus qui s'arrêtent à côté de chez moi. Je l'attends à l'heure prévue, pauvre type, il n'as même essayer de me rattraper... Je monte, présente ma carte de bus. Je m'assis tout au fond, en serrant mon sac contre ma poitrine. Je me laisse aller, et laisse enfin ses larmes qui n'attendais que cela...
