Chapitre 16 - Amitié

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PDV Léana :

Clara : - Eh, MAIS C'EST MON JOURNAL *dab agressif*
Les auteurs : - OUAIS ET BEN C'EST NOUS QUI CHOISISSONS CE QUI SE PASSE, SI ON VEUT TE TUER, ON TE TUE
Clara : Ok ok calme *signe de jul*
Les auteurs : Bon on disait :

PDV LÉANA :

Ce matin, Clara m'a encore réveillé à 6h30 pour se préparer avant d'aller à son college minable de petites racailles, c'est donc en écoutant EXO, que je me prepare pour retrouver Prudence, que j'admire beaucoup, malgré le fait que ça ne fait qu'une journée qu'on se côtoie.

Clara nous saoule donc bien 15 minutes le long du trajet avec ses potins qui puent le Fake et l'ennui (et gnagnagna elle fume du shit, et bla-bla-bla elle s'est fait kidnappé et elle a épousé son kidnappeur) .

Je n'avais qu'une seule envie :

Retrouver la fille avec qui je me suis si bien entendue, Prudence.

Quand l'imbé... euh la "reine des racailles" est partie je m'assis à la place ou je m'étais assis la dernière fois.

Une demi heure plus tard, Prudence est là. Je lui arrive dessus à pleine vitesse pour lui faire la bise quand elle m'arrête :

Prudence : Wowowo, tu fais quoi là ?

Moi : Ben je veux te faire la bise, ça se fait entre amies, répliquai-je d'un ton dégageant le plus de logique possible.

Prudence : Ouais ben pas de ça avec moi, aller viens, on va chez moi.

C'est comme ça que nous sommes partis chez elle. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'elle habite dans un HLM, il est très petit et elle vit seule, du moins c'est ce que je pense car je n'ai vu personne chez elle et je n'ai pas osé lui demander.

La dernière fois nous avons fait un peu connaissance, elle m'a confié qu'elle avait 16 ans et que sa passion c'est le basket (ces 1m80 sont très avantageux pour ce genre de sport).

Nous quittons peu à peu l'espace du collège pour pénétrer dans un quartier plus sombre, aux immeubles gris tellement proches les uns des autres qu'ils cachent presque le ciel. J'ai l'impression qu'il est différent de la dernière fois, sûrement à cause de la pluie.

Sur la route on a croisé pas mal de jeunes de l'âge de Prudence et même plus âgés qui avaient l'air de la connaître mais ça ne dépassait jamais le stade de connaissance enfin, c'est ce dont j'ai l'impression.

À un moment un garçon d'une vingtaine d'années caché dans une ruelle sombre nous a interpellé, nous nous sommes approchés de lui et je frissonnais à l'idée de lui parler. Prudence a du le remarquer car elle m'a murmuré :

Prudence : N'ai pas peur de lui, il est juste defoncé, si tu flippes, reste derrière moi. Elle reprends cette fois en s'adressant au garçon, Ahhh Nathan, tu as le fric que tu me dois, c'est ça ?

Nathan : Oui, je ne veux pas de dettes, tiens, les 500 balles que je te dois.

Prudence : Tu m'en dois 600, dit elle en recomptant la somme.

Nathan : Ouais bah j'ai que 500.

Prudence : ÉCOUTE MOI BIEN FILS DE P***, TU ME DOIS 600, SI DEMAIN JE LES AI PAS, SE S'RA PAS MOI QUI VIENDRA LES CHERCHER, MAIS MON FRÈRE, SES POTES ET LEURS AMIS GAUCHES ET DROITS

Le Journal d'une Kikoo TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant