KARMA

-16-

Après cette altercation j'avais été hospitalisé pendant six jours pour calmer mes émotions. Mes tremblements avaient pris du temps pour s'arrêter. Et mes nerfs pouvaient être un gros risque pour le bébé.

J'en voulais trop à Jason de m'avoir fais subir tout ça. Mais je n'avais rien dit à personne de ce qu'il m'avait fait. J'avais honte d'avouer qu'il m'avait frappé.

Par compte je refusais de le parler. Non je ne pouvais pas le parler tout simplement. Aucun son ne sortait. Tout ce que je faisais c'était de l'observer dans mes longs silences.

Jason: Je t'aime tellement. Tu es tout pour moi ...

Je le regardais sans ajouter un mot de plus.

Jason: Je suis désolée ... Tu es ma vie

Je le regardais sans pouvoir dire un mot. Oui il disait m'aimer mes ses actions ne prouvait pas de l'amour. Surtout quand il me frappait, ou me parlait mal. ou quand il s'acharnait à me rabaisser pour que je lui soit soumise.

moi: C'est quoi l'amour pour toi?

Jason: Je... (sur le coup il bredouillait).

Il me regardait avec de grands yeux.

Une fois que j'avais commencé à parler; je ne pouvais plus m'arrêter. Pour une fois il ne pouvait pas dire un mot. Surtout que je ne pouvais plus m'arrêter.

J'étais en plein dans mon monologue, et j'avais comme spectateur Jason qui m'observait en silence.

Jason: Une chose est sûre, Alena... je ne vais jamais cesser de t'aimer. Je vais toujours t'aimer, et même si je n'ai pas la bonne façon de te le montrer... je t'aime pour de vrai.

Je le regardais sans dire un mot de plus.

moi: Non tu ne m'aimes pas, Jason. Tu ne sais pas c'est quoi l'amour. Et jamais tu ne vas savoir c'est quoi l'amour.

Jason: Je suis désolé...

Je détournais le regard de lui. NON je ne pouvais pas le pardonner... pas cette fois ci... je devais être forte pour mon bébé à l'intérieur de moi. Comment avait-il osé nous faire du mal de la sorte, et maintenant osé appeler ça de l'amour celui-là?

Il ne s'agissait plus de moi.

Mon bébé me donnait une nouvelle force. C'était plutôt un feu qui me consummait de l'intérieur.

moi: Va-t-en !

Jason quitta ma chambre d'hôpital au même moment Elsa entra en le dévisageant.

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