Chapitre 7

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L'entrainement chamboulé

Chloé


J'ouvris la porte, je ne voulais pas le quitter mais demain arriverait vite. Ma mère m'attendait :

- Alors, vous êtes ensemble ? me demanda-t-elle, avec enthousiasme.

Sa curiosité me déplaisait et je n'aimais pas étaler ma vie privée.

- Tiens.

Je lui tendis notre portrait.

- J'ai été élue reine de la soirée avec Sam, déclarais-je.

- Vous êtes magnifique, Samuel est un bon garçon.

Elle avait un don pour déceler la sincérité des gens, je la croyais, parce que mon instinct m'intimait la même chose. Elle me fit un câlin avant d'aller me coucher. La lune était à son apogée. J'enfilais mon pyjama et nettoyai mon visage. Je sautai dans mon lit en repensant au sourire de Sam. Le sommeil me gagna rapidement.

Quand je me réveillai, le soleil avait commençait son ascension dans ce vaste ciel mais un voile blanc nous empêchait d'admirer cette rencontre. Je me préparais, remplis mon estomac et sortis. L'air était frais et emplissait mes poumons. Flocon n'était pas là.

J'arrosai mes plantes médicinal et en récoltai quelques une. J'infusai les plantes pour mon père enrhumé.

Mes parents entrèrent :

- Bonjour, chérie, tu t'es bien amusée à cette fête ? j'ai appris que tu avais été élue reine, me dit-il avec un grand sourire, puis il éternua.

- Bonjour, papa, oui c'était très bien, ne te moque pas, tu sais, j'ai donné ma couronne à Tryna, tiens je t'ai préparé une tisane, j'en ai marre de t'entendre jouer de la trompette, surtout la nuit.

- Ah, ah, merci, à défaut d'avoir des servants, on avait une guérisseuse, rigola-t-il.

Nous rigolâmes tous les trois.

- Je dois encore passer une épreuve, ajoutais-je.

- Tu vas réussir haut la main.

- Merci, papa.

Ma mère me sourit et quitta la cuisine.

- Sam vient me chercher ce matin, annonçais-je.

- Maman m'a parlé de ce jeune homme, si elle pense qu'il en vaut la peine alors je ne m'y opposerais pas.

Il parlait la bouche pleine, ce qui me fit rire. Papa était plus laxiste que ma mère on devinait qui était le chef à la maison. 

On toqua à la porte et je me précipitais d'ouvrir. Sam s'appuyait sur l'embrasure de la porte, il affichait un sourire irrésistible. Ses cheveux attachait me donnais envie de les libérés, pour apercevoir son cotés plus sauvage. L'étincelle de malice dans ses yeux gris m'indiqua qu'il était toujours à moi.

Je sautai dans ses bras, savourant le bonheur d'être aimée.

- Fais attention, surtout si tu t'éloignes, me prévenu ma mère.

Je lui pris la main et sortis.

- Alors ou va-t-on ? demandais-je, toute excitée.

- Calme-toi, tu verras bien, en arborant son sourire malicieux.

Les êtres obscursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant