Chapitre 2

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Enfer : froid ou chaud ?

Chris

Les humains se questionnaient beaucoup  sur la mort.  Devenaient-ils fantôme? Fallait-il errer jusqu'à ne ressentir plus que de la colère? Une porte s'ouvrait-elle pour les mener au paradis ? Serrait-ils torturé pour leurs péchés ? Et bien rien de tout ça. 

La grande faucheuse n'existait pas non plus. Par contre les anges de la mort guidaient leurs âmes. Quand celles-ci avaient utilisées toute l'énergie de leurs corps. Le nom des humains, intéressés, apparaissaient sur une liste. Mais qui se chargeait d'éliminer les humains pour libérer leurs âmes? Les êtres obscurs. Et devinez quoi? J'en étais un.

Personne ne se doutait que nous étions là, présents, chaque jour à remplir notre rôle d'exécuteur. Certains prenaient un malin plaisir à tuer tous ces gens, en y réfléchissant, tous en fait. Pour moi, tuer un humains était comme écraser un insecte. Je l' exécutais et le laissais là, jusqu'à ce que les anges de la mort orientent son âme vers le royaume de la paix, ou le nôtre, le royaume des ténèbres.

L'après-midi nous avions quartier libre. Autour de moi, les oiseaux chantaient. Le soleil brillait mais je ne percevais pas ses rayons sur ma peau. Le vent soufflait dans les arbres mais il ne me rafraîchissait pas. je ne percevais pas non plus l'herbe entre mes doigts. 

Le toucher était le sens, que j'enviais le plus aux humains. Je griffonnai sur mon calepin quand une vive douleur sur l'avant-bras me fit sursauter. Elle me brûlait de l'intérieur, La souffrance était tout ce qu'on ressentaient. Le travail ne devait pas attendre. Je regardais les noms s'inscrire. Huit noms, un record pour moi. J'espérais ne pas être seul sur ce coup.

Je me dirigeais vers une autoroute en vol express, oui les ailes, c'était le must de ce boulot. Les sentiments de toutes ces personnes explosaient dans ma tête. La joie, la colère, l'enthousiasme, le plus puissant étaient la dépression. J'aperçu deux êtres obscurs. Zach et Enzo, notre meneur. Il était autoritaire et juste, avec sa musculature, sa peau d'ébène et son regard noir, il imposait le respect.

Zach était reconnu pour être le fils de notre cher maître à tous, Lucifer, il était arrogant et très créatif. Chaque mort était un spectacle et celui ci promettait d'être grandiose.

Je m'approchais d'eux :

- Quel est le plan ? demandai-je.

Zach se tourna vers moi :

- Prend cette direction, trouve le premier de la liste, je m'occupe des autres.

La file des voitures était interminable. Le ciel commençait à s'assombrir. Les phares des voitures étaient hypnotisants, blanc d'un côté, rouge de l'autre, c'était l'heure de pointe. Le soleil se couchait doucement, sa couleur vive orangé me réveilla. 

Au loin je distinguai un camion-citerne,  le conducteur apparaissait sur la liste. Sa peine le trahissait. Je me faufilais à ses cotés, je lui touchais l'épaule. Il avait la quarantaine passé, était légèrement en surpoids. Sur le tableau de bord une photo de sa famille, une canette de coca, et des médicaments, l'intérieur était propre.

Je lui dictais les sept prochaines minutes de sa vie, son destin était scellé.

Je retournais au point de rencontre.

- C'est bon, il sait quoi faire, dis-je.

Zach me regarda avec un sourire en coin, le plan était déjà tout défini.

- Très bien deux voitures avec les autres victimes vont bientôt connaitre leur triste sort, un Renault Scenic gris avec deux adultes et trois enfants derrière et une Ford fiesta bleue avec deux adultes à l'avant, un père et un fils, si tout fonctionne bien on fait le grand chelem, dicta Enzo.

Les êtres obscursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant